Histoire de la langue romane, roman preovençal, depuis la conquête des Gaules par César jusqu'à la croisade contre les Albigeois; -suivie d'une histoire de la littérature et des poètes au moyen âge, d'un chapitre sur les cours d'amour et de considérations sur les principaux dialectes de la France méridionale |
Common terms and phrases
abante Albigeois amour anciens Arabes avaient barbares belle Béziers chansons chanter CHAPITRE Charlemagne Charles Charles-le-Chauve château chevalerie chevalier cist cme daux composée comte comte de Toulouse core couplets cour croisades d'Auvergne dame Dauphiné dialectes Dieu différens écrit Eginhard époque Fauriel femme fêtes Folquet fradre Gaucelm Faidit Gaules Gaulois GHAZÈLE Giraud Glie grammaire grec guerre Guillaume histoire homme idiomes jongleurs jour l'amour l'Enfant prodigue l'idiome langage langue provençale langue romane latin Limousin long-temps Lothaire Malte-Brun manuscrit meon méridionale midi Millot Hist mots moyen-âge païre Parabole de l'Enfant parler pastourelles patois pays peuple Philippe Ier pièce Pierre Cardinal poème poésie poète poétique poitevin Poitou Pons de Capdeuil premier presque prince prononce provinces Raymond reste rime roman provençal Rome Rouergue royaume sac de Béziers saint Sarrasins seigneur sera serment seul sirventes soun souvent tenson Théodulphe tion Toulouse Troub troubadours trouve Velay verbes XIIIe siècle
Popular passages
Page 34 - Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo, et in...
Page 104 - Farai un vers de dreyt nien Guillem de Peiteus Farai un verse de dreyt nien: Non er de mi ni d'autra gen, Non er d'amor ni de joven, Ni de ren au, Qu'enans fo trobatz en durmen Sobre chevau. No sai en quai hora -m fuy natz: No suy alegres ni iratz, No suy estrayns ni sui privatz, Ni no-n puesc au, Qu'enaissi ruy de nueitz fadatz, Sobr
Page 117 - Vlui, et se mirent à visiter le monastère , espérant faire un riche butin. Leur projet était de s'emparer des moines les plus jeunes et les plus vigoureux , et de les vendre en Espagne comme esclaves. Quand ils reconnurent que les moines étaient partis, et que les objets les plus précieux avaient été enlevés , ils entrèrent en fureur, et l'abbé s'étant enfin offert à leurs yeux, ils l'accablèrent de coups. Ce jour-là était pour les barbares un jour de fête , où ils avaient coutume...
Page 116 - ... troupeau ; que peut-être il aurait le bonheur d'ouvrir les yeux des barbares à la vérité, et que s'il était mis à mort , son sang désarmerait la colère céleste , irritée sans doute par les péchés des hommes. A la fin , les moines se résignèrent, et leur départ fut fixé pour le lendemain. Après qu'ils eurent entendu la...
Page 116 - Christiana, t. 1i , p. 468. ter, lorsque surtout on avait l'espoir de se rendre plus tard utile à la religion. Là-dessus il leur cita l'exemple de saint Paul, qui, étant poursuivi à Damas par les juifs , ses ennemis , se fit descendre la nuit dans une corbeille hors des murs de la ville ; ainsi que celui de saint Pierre , qui , en butte aux fureurs de Néron , eut également pris la fuite , si Dieu lui-même n'était venu à sa rencontre pour arrêter ses pas. Pour ce qui le regardait personnellement,...
Page 44 - Lodwig garde le serment qu'à son frère Charles il jure , et si Charles, mon seigneur, de son côté, ne le maintient, si je ne puis l'y ramener, ni moi, ni aucun autre, je ne lui donnerai aucune aide contre Lodwig.
Page 246 - ... un jeu d'envoyer les Chrétiens au martyre. Mais dans quel livre as-tu lu, que tu doives exterminer les Chrétiens ? — Comme une bête enragée, tu as dévoré les grand et les petits.
Page 134 - ... l'entière expulsion des Arabes du sol français. Les monumens de la littérature romane qui nous sont parvenus , sont tous postérieurs à la première moitié du dixième siècle ; et sans doute , l'occupation d'une partie du royaume par les Sarrazins...
Page 117 - ... si on en croit l'auteur d'après lequel nous parlons , lorsque le Seigneur, justement irrité d'un tel attentat, suscita une horrible tempête , accompagnée de grêle et de tonnerre, qui força les barbares à prendre la fuite. Le saint mourut quelques jours après ; mais les moines purent revenir en toute sûreté (i).
Page 344 - ... si mal acquis, puisqu'elle n'a pas eu honte de « consentir à un tel crime ; mais que tous les deux « soient, à perpétuité, exclus de l'amour de toute « autre personne ; que ni l'un, ni l'autre, ne soient