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XIII

In Coliseum Romanum in quo Lepidæ admodum figuræ eximio pictore Josepho de Verner. Carmen eucharisticon.

80. In tabellas excellentissimi pictoris Iosephi de Werner ad nobilem et eximium virvm Evstachivm Qvinot. Apud quem illæ visuntur Trecis, Carmen. Trecis, apud Franciscvm Jacqvard, typographum D. Episc. in vico magno, sub signo D. Catharinæ. MDCLXVIII.

In quarto, imprimé de 22 pages, portant à la fin: Canebant Musa Treco-pithaan Auctore P. I. Bahier, Orat. D. I. Sacerd., p. 285-306.

Brienne, dans une note mise au verso du titre, explique qu'il a placé la pièce de Bahier à la suite de celles de J. de la Fosse parce qu'elle a le même sujet. Jean Bahier, mort en 1707, est cité en outre comme auteur d'un poème sur Fouquet: Fuquetius in Vinculis.

Les sujets des compositions de Werner, au nombre de onze sont rappelés par des manchettes.

81. Jacobi de la Fosse, congr. mission., presbyteri, Carmina Palinodica, vulgo dicta Palinods, in immaculatum Deiparæ conceptum, p. 309-314.

1. Mopsus; II Pepo; III Simonides ex Tullio.

Brienne met à la fin la date des calendes de mars 1681, où il a achevé la copie de cette pièce.

82-85. Petri Danielis Huetii, serenissimo Delphino à studiis : Epiphora Idyllium, Cadomi 1654, in-4°; Vitis egloga; Cadomi, 1653, in-4°; Ad ægidium menagium epistola s. 1. n. d., in-8°; et Ad Ludovicum XIV. Ode, Parisiis, 1660 in-4o1. Adde, p. 315-346.

Brienne fait précéder ces quatre pièces imprimées de la note suivante :

Hos quatuor cultissimi Ingenii fætus ne pereant hûc attenere visum est, nec ingratum esse potest Fossæi Maxapitov piis manibus tanti viri consortium.

86. Addenda ad Librum IV odarum Jacobi de la Fosse. In Truttam à R. P. Brissonio ad D. D. Barat 2, clarissimum medicum

1. Aux titres sommaires de Brienne, je substitue ceux de ces pièces de Huet.

2. Dans une note d'une autre pièce, Brienne qualifie Barat, « medicus Trecensis politioris literaturæ. »

dono missam. Extemporalis urbanitas ac festivas poetica. Ode VIII, p. 347-353.

87. R. P. Alexi Brissonio, notissimæ facundiæ viro. Eucharistichon. Signé: I. Barat medicus, p. 354.

88. Clarissimo viro D. Barato, doctori medico. de dix vers, signée: Alexis Brissonius, p. 355.

Pièce latine

89. Clarissimo viro D. D. Jacobo Moireau, cong. Orat. presbyt. viro reconditioris Polymathiæ nec non amænioris Philologiæ, Rhetori multarum palmarum, poetæ felicissimi volatus, ac demum Præfecto in collegio Pithæo-Trecensi gratias refert poetice, ob pugillares affabie factas, J. D. la Fosse. Ode extemporanea, IX, p. 356-361.

90. Ad eundem R. P. I. Moireau. post mille exantlatos in augendo literarum patrimonio labores, defectum viribus, flaccescente in dies pulmone, ad Caprinum uber edactum consilio prudentissimi medici. Liberalis jocus et poetica expostulatio. Ode X, p. 361-364.

91. Ludrica Nænia in denatum felem. Ode alcaica et XIma.

92. Opusculum continens veram et graphicam descriptionem morbi D. Lamberti, cong. Miss. presbyt. et prosopopæiam missionis natos suos flentis et novissime Dominum Lambertum, authore J. de la Fosse, p. 371-380.

I. Mors Domini Lamberti elegiaco carmine celebrata.

II. Prosopopæia missionis interitus natorum suorum lugentis ac maxime Domini Lamberti, nuper in Polonia, summo bonorum omnium dolore ac desiderio erepti. Carmen elegiacum.

En marge se trouve une suite de mentions indiquant les noms français des personnages cités, qui comprend ceux de MM. de la Salle, de Sergis, Le Laboureur, Mestier, Moncuy', du Four, de Pille, Le Sage, Guerin, du Coudray, Gilles, des Champs, frère Hervy, Gondrée, Nacquart.

Brienne s'élève d'une manière véhémente, contre un annotateur du manuscrit de La Fosse, qui a osé dire que deux vers de cette pièce étaient litura digni; il termine sa copie : poematum quotquot hujusce (La Fosse) reperiri potuerunt », le XII kal. novembris, anni MDCLXXXXI.

A la suite, il donne encore cependant les pièces suivantes :

93. Tombeau en latin d'Adrien Le Bon, de Neufchâtel, en Nor

1. Occidit et Cocti sortitus nomina Montis.

2. Nous avons déjà dit que ce devait être une erreur pour 1681.

mandie, prêtre, chanoine régulier de S. Augustin, mort à 74 ans, le 5 des ides d'avril 1651, p. 380.

C'est sans doute la copie d'une inscriptien qui se trouvait alors: « in æde S. Lazaris congregationis missionis Parisiis. »

94. R. P. Famiani Strada, Soc. Jesu citharædus et philomela, stilo Claudiano, p. 382.

95. Jacobi Sannazarii, epigramma, p. 382.

96. Caroli du Perrier, inscriptio Luparæ apponenda.

97. Inscriptio altera quæ legitur super portam Domus bellica vulgo L'arcenal, dictæ in urbe Parisiensi (par J. Auratus, ni fallor.) 98. Table, p. 383-387.

COMTE DE MARSY.

M. Leblond, sénateur de la Marne, est mort le 22 juillet, des suites d'une maladie de cœur.

11,était âgé de 75 ans.

M. Leblond avait été jadis le secrétaire de Merlin de Douai.

Après la Révolution de février, il fut appelé au poste de substitut du procureur général près la Cour d'appel de Paris, poste qu'il abandonna lorsque le département de la Marne l'eut choisi comme représentant. C'est lui qui fut l'auteur de la proposition en vertu de laquelle le président de la République devait être élu par l'Assemblée nationale.

Sous l'Empire, M. Leblond reprit sa place au barreau de Paris et, après la Révolution, il devint quelque temps directeur politique du journal le Siècle.

Le 5 septembre 1870, il fut nommé procureur général près la Cour d'appel de Paris.

M. Leblond siégea sur les bancs de la gauche républicaine à l'Assemblée de Versailles.

En 1879, il fut élu sénateur et s'inscrivit à la gauche républicaine.

Ancien vice-président de la Commission des grâces et bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris en 1873, il fut nommé, dans ces derniers temps, conseiller à la Cour de cassation. Il était président du Conseil général de la Marne.

*

Mme Coquebert de Montbré, née de Maindreville est morte récemment à Paris, à l'âge de 84 ans. La famille Coquebert est l'une des plus considérables de la vieille noblesse bourgeoise de Reims, par son ancienneté, par ses charges et par ses alliances. L'un de ses membres, le capitaine Coquebert se signale à Reims par sa fidélité au roi contre les Guises. Elle a formé les branches de Bullin, de Montfort, de Crouy, de Mutry, de Montbré, seule subsistante, formée par Jean, maître en la Cour des comptes de Paris en 1710. De gueules à 3 coqs d'or, posés 2 et 1.

BIBLIOGRAPHIE

ANNUAIRE DE L'AUBE POUR 1886, Dufour-Bouquot, éditeur, et librairie Léopold-Lacroix, Troyes.

Comme les années précédentes, l'Annuaire de l'Aube, méthodiquement divisé en deux parties principales, l'une qui doit être en quelque sorte le vademecum des administrateurs et des administrés, l'autre qui fournit aux amateurs de notices historiques et de renseignements statistiques, une série d'études aussi variées qu'approfondies sur les choses locales, mérite de fixer l'attention du monde savant de la Champagne et de la Brie.

D'abord est-il rien de plus curieux que le Voyage d'un archéologue dans le sud-ouest de la Champagne en 1646, publié avec une introduction et des notes par M. Albert Babeau, l'un des membres les plus distingués de la Société académique de l'Aube? Le voyageur archéologue n'est autre qu'un descendant d'une famille noble de Normandie, Nicolas-François Baudot, seigneur du Buisson et d'Aubenay; c'était un de ces érudits solides et modestes qui écrivaient beacoup et ne publiaient rien; attaché à des ambassades, ou sous les ordres d'intendants d'armée, il avait parcouru diverses contrées de l'Europe, le crayon à la main pour noter, chemin faisant, les observations archéologiques et les documents historiques qu'il lui était permis de recueillir. M. Albert Babeau, par un heureux hasard, trouva dans les volumes manuscrits de ce savant touriste, le Voyage en Champagne et, grâce à la communication qui lui en a été faite, il en reproduit avec d'intéressants commentaires les passages relatifs à la région qui forme aujourd'hui le département de l'Aube.

La Notice sur le prieuré de Foissy, par M. Alphonse Roserot est précédée d'un plan de ce domaine, aujourd'hui propriété du ColJège Saint-Bernard, près Troyes, finage de Baire-Saint-Parre-auxTertres. Ce prieuré figure parmi ceux qui restèrent conventuels jusqu'à la fin de l'ancien régime; les religieuses professes atteignaient encore le chiffre de vingt en 1762; elles dépendaient de l'abbaye de Fontevrault, mais primitivement elles étaient hospitalières sous la régle de Saint-Augustin; leur fondation, due à Thibaut, comte de Champagne, remontait au commencement du XIIe siècle.

Viennent ensuite les De Vaveray, seigneurs des Presles, d'après des documents inédits, par M. l'abbé Etienne Georges, de Troyes, membre de plusieurs Sociétés savantes; il paraît que cette famille,

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