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Frankreich.

Nr. 8184. conditions qui ait nécessité quelques explications entre nous; je me permettrai 29. Dec. 1883, de rappeler à votre Excellence ce dont nous sommes tombés d'accord à cet égard. Les contestations mobilières entre le Gouvernement Tunisien et des sujets ou protégés Anglais seront réglées à l'amiable, s'il est possible, et sinon soumises à un arbitrage. || Les arbitres seront choisis d'une part pour le Gouvernement Tunisien par le Gouvernement de la République, d'autre part pour les sujets ou protégés Anglais par le Gouvernement de Sa Majesté; ils désigneront, en cas de désaccord, un tiers arbitre. (Les frais de l'arbitrage seront payés par les parties dans la proportion fixée par les arbitres.) || Il est bien entendu que ce réglement arbitral ne pourra en aucune façon revenir sur l'arrangement international du 23 Mars, 1870, et sur les décisions de la Commission Financière qui a été instituée dans l'intérêt des créanciers Européens par la France, la Grande-Bretagne et l'Italie. || Par conséquent, ne peuvent être soumises à l'arbitrage les réclamations antérieures au dit arrangement: c'est-à-dire, celles qui étant de la compétence de la Commission, n'auront pas été présentées à la Commission avant le 20 Février, 1870, date à laquelle les dettes du Gouvernement Tunisien ont été irrévocablement arrêtées. || Dans le cas où il y auraif contestation entre les parties sur la question de savoir si une réclamation antérieure à la date du 23 Février, 1870, n'aurait pas été présentée en temps utile à la Commission Internationale, les arbitres, avant d'examiner quant au fond, consulteront la Commission. || Si celle-ci déclare que la réclamation n'a pas été présentée en temps utile, la réclamation ne sera pas soumise à l'arbitrage et restera déchuc. || Si elle déclare, au contraire, que la réclamation lui a été présentée en temps utile, et s'il est établi que c'est par une cause dont le réclamant n'est pas responsable, qu'elle ne l'a pas classée, la réclamation sera jugée par les arbitres. || Si leur sentence condamne le Gouvernement, la réclamation sera renvoyée de nouveau à la Commission, afin qu'elle soit classée dans les conditions de l'arrangement du 23 Mars, 1870.|| Veuillez, &c.

Waddington.

Nr. 8185.

Gross

britannion.

31. Dec. 1883.

Nr. 8185. GROSSBRITANNIEN.

Königl. Ordre, betreffend die Aufhebung der Consulargerichtsbarkeit in Tunis.

At the Court at Osborne House, Isle of Wight, the 31 st day of December, 1883.

Present:

The Queen's most Excellent Majesty.

His Royal Highness Prince Leopold, Duke of Albany.

Lord President.

Sir Henry Ponsonby.

Whereas by Treaty, Capitulation, grant, usage, sufferance and other lawful means, Her Majesty the Queen has power and jurisdiction in the Regency

Gross

of Tunis; and whereas the exercise of the power and jurisdiction aforesaid is Nr. 8185. now regulated by an Order of Her Majesty in Council, made the 12th day britannien. of December, 1873, and several amending Orders in Council, and by the 31 Dec. 1883. Ottoman (Tunis) Order in Council of 1881, establishing Her Britannic Majesty's Court for Tunis; and whereas, by virtue of certain Laws of the French Republic and of certain Decrees of His Highness the Bey of Tunis, French Tribunals have been established in the Regency; and whereas, by a Decree. of His Highness the Bey of Tunis, dated the 5th March, 1883, it is declared that the subjects of foreign Powers, whose Consular Courts in the Regency shall be abolished, shall be justiciable by the said French Tribunals under the same conditions as French subjects; and whereas Her Majesty the Queen has consented to abandon her Consular jurisdiction, with a view to British subjects in the Regency becoming justiciable by the said French Tribunals under the same conditions as French subjects, and to the extent of the jurisdiction vested by law in the said Tribunals.

Now, therefore, Her Majesty, by virtue and in exercise of the Powers in this behalf by the Foreign Jurisdiction Acts, 1843 to 1878, or otherwise, in Her Majesty vested, is pleased, by and with the advice of Her Privy Council, to order, and it is hereby ordered as follows:

As regards all such matters and cases as come within the jurisdiction of the said French Tribunals, the operation of the Orders in Council regulating Her Majesty's Consular jurisdiction in Tunis shall cease to be in force and operation within the Regency on and after the 1st day of January, 1884 except as regards any judicial matters pending in Her Britannic Majesty's Court for Tunis on the day above mentioned.

And the Right Honourable the Earl Granville, one of Her Majesty's Prins cipal Secretaries of State, and the Lords Commissioners of the Treasury and the Lords Commissioners of the Admiralty are to give the necessary directionherein as to them may respectively appertain.

C. L. Peel.

Nr. 8186. FRANKREICH.

Botschafter in London an den engl. Min. des Ausw. Besondere Bestimmung für Processe gegen die Regierung wegen Immobilien.

Londres, le 31 Décembre, 1883.

Frankreich.

31. Dec. 1883.

M. le Comte, Vous avez bien voulu me demander, pour compléter ma Nr. 8186. lettre d'avant-hier relative à la suppression de la Cour Consulaire Anglaise à Tunis, des explications sur la procédure que devront suivre à Tunis les sujets ou protégés du Gouvernement de la Reine qui ont des réclamations immobilières contre le Gouvernement du Bey. | Je m'empresse de vous rappeler, en réponse à ce désir de votre Excellence, les termes sur lesquels nous sommes tombés d'accord à cet égard et qui sont les suivants: "Les réclama

Frankreich.

Nr. 8186. tions immobilières ne seront pas soumises à l'arbitrage; elles seront jugées 31. Dec. 1883. par le Tribunal compétent." Mais il est convenu que dans le cas où ce ne serait pas au Gouvernement Tunisien à être attaqué, mais où il serait au contraire d'après ses lois le demandeur il ne différera pas le moment d'intenter son action. Il est bien entendu que le Gouvernement Anglais de son côté usera de toute son influence pour que ses sujets protégés agissent de même. Dans le cas où la question de savoir qui est demandeur ou défendeur serait douteuse, c'est le Chara qui tranchera. || Je prie M. Jules Ferry de vouloir bien faire connaître à notre Ministre Résident à Tunis les termes de cet accord et d'insister pour que nous puissions en finir ainsi le plus promptement possible avec toutes ces contestations. Veuillez, &c.

Waddington.

Nr. 8187. Deutschland

Nr. 8187. DEUTSCHLAND. - Verordnung, betreffend die Konsulargerichtsbarkeit in der Regentschaft Tunis. Vom 21. Januar 1884.

[Reichsgesetzblatt 1881, S. 9]

Wir Wilhelm, von Gottes Gnaden deutscher Kaiser, König von Preussen etc., 21. Jan, 1884. verordnen auf Grund des Gesetzes, betreffend die Konsulargerichtsbarkeit in Tunis, vom 27. Juli 1883 (Reichsgesetzblatt S. 263) im Namen des Reiches, nach erfolgter Zustimmung des Bundesrathes, was folgt:

§ 1.

Die dem Konsul des deutschen Reiches in Tunis für die Regentschaft Tunis zustehende Gerichtsbarkeit wird vom 1. Februar 1884 ab mit der Maassgabe ausser Uebung gesetzt, dass die deutschen Reichsangehörigen und Schutzgenossen in der Regentschaft Tunis von diesem Tage ab der Gerichtsbarkeit der von Frankreich in der Regentschaft eingesetzten Gerichte unterworfen sind. § 2.

Die am 1. Februar 1884 bei dem Konsulargerichte anhängigen bürgerlichen Rechtsstreitigkeiten und Strafsachen werden von diesem nach den bisherigen Vorschriften erledigt. Anhängige bürgerliche Rechtstreitigkeiten können jedoch auf den übereinstimmenden Antrag der Parteien an die von Frankreich eingesetzten Gerichte abgegeben werden.

Urkundlich unter Unserer Höchsteigenhändigen Unterschrift und beigedrucktem Kaiserlichen Insiegel.

Gegeben Berlin, den 1. Januar 1884.

Wilhelm.

von Boetticher.

Bündnisse, Conventionen etc.

Nr. 8188. DEUTSCHLAND und URUGUAY.

Auslieferungsver

trag zwischen dem deutschen Reiche und dem orien-
talischen Freistaat Uruguay. Vom 12. Februar 1880.

[Reichsgesetzblatt 1883, S. 287.]

Deutschland

Nachdem Seine Majestät der deutsche Kaiser, König von Preussen, und Nr. 8188. Seine Excellenz der Präsident des Senats in Ausübung der Exekutivgewalt und des orientalischen Freistaates Uruguay übereingekommen sind, einen Vertrag Uruguay. wegen gegenseitiger Auslieferung der Verbrecher abzuschliessen, haben zu diesem Zweck mit Vollmacht versehen

Seine Majestät der deutsche Kaiser, König von Preussen: Allerhöchstihren
Minister-Residenten Dr. Theodor von Holleben;

Seine Excellenz der Präsident des Senats in Ausübung der Exekutivgewalt
des orientalischen Freistaates Uruguay: Ihren Minister der auswärtigen
Angelegenheiten Dr. Don Gualberto Mendez,

welche, nach gegenseitiger Mittheilung ihrer in guter und gehöriger Form befundenen Vollmachten, über folgende Artikel übereingekommen sind:

Art. 1. Die Hohen vertragenden Theile verpflichten sich durch gegenwärtigen Vertrag, sich einander in allen nach den Bestimmungen desselben zulässigen Fällen diejenigen Personen auszuliefern, welche wegen einer der nachstehend aufgezählten strafbaren, im Gebiete des ersuchenden Theiles begangenen und daselbst strafbaren Handlungen, sei es als Thäter oder Theilnehmer, verurtheilt oder in Anklagestand versetzt oder zur gerichtlichen Untersuchung gezogen worden sind und im Gebiete des anderen Theiles sich aufhalten, nämlich:

1) wegen Todtschlags, Mordes, Giftmordes, Elternmordes und Kindesmordes;

2) wegen vorsätzlicher Abtreibung der Leibesfrucht;

3) wegen Aussetzung eines Kindes unter sieben Jahren oder vorsätzlicher Verlassung eines solchen in hülfloser Lage;

12. Feb. 1880.

Nr. 8188. Deutschland

und Uruguay.

12. Feb. 1880.

4. wegen Raubes, Verheimlichung, Entführung, Unterdrückung, Verwechselung oder Unterschiebung eines Kindes;

5. wegen Entführung einer minderjährigen Person;

6. wegen vorsätzlicher und rechtswidriger Beraubung der persönlichen. Freiheit eines Menschen, insofern sich eine Privatperson derselben schuldig macht;

7. wegen Eindringens in eine fremde Wohnung, insofern sich eine Privatperson desselben schuldig macht und die Handlung nach der Gesetzgebung beider Theile strafbar ist;

8. wegen Bedrohung mit Begehung eines schweren Verbrechens;

9. wegen unbefugter Bildung einer Bande, in der Absicht, Personen oder Eigenthum anzugreifen;

10. wegen mehrfacher Ehe;

11. wegen Nothzucht;

12. wegen Vornahme unzüchtiger Handlungen mit Gewalt oder unter Drohungen in den von der Gesetzgebung beider Theile mit Strafe bedrohten Fällen;

13. wegen Vornahme unzüchtiger Handlungen mit oder ohne Gewalt oder Drohungen an einer Person des einen oder anderen Geschlechts unter vierzehn oder unter zwölf Jahren, je nachdem auf die verfolgte That die in dem Gebiete des einen oder des anderen der vertragenden Theile geltenden strafgesetzlichen Bestimmungen Anwendung finden, sowie wegen Verleitung solcher Personen zur Verübung oder Duldung unzüchtiger Handlungen;

14. wegen gewohnheitsmässiger Kuppelei mit minderjährigen Personen des einen oder anderen Geschlechts;

15. wegen vorsätzlicher Misshandlung oder Verletzung eines Menschen, welche eine voraussichtlich unheilbare Krankheit oder dauernde Arbeitsunfähigkeit oder den Verlust des unumschränkten Gebrauchs eines Organs, eine schwere Verstümmelung, oder den Tod, ohne den Vorsatz, zu tödten, zur Folge gehabt hat;

16. wegen Raubes und Diebstahls;

17. wegen Unterschlagung, Untreue und Erpressung in den Fällen, in welchen diese Handlungen von der Gesetzgebung beider vertragenden Theile mit Strafe bedroht sind;

18. wegen Betruges in denjenigen Fällen, in welchen derselbe nach der Gesetzgebung beider Theile als Verbrechen oder Vergehen strafbar ist;

19. wegen betrüglichen Bankerutts und betrüglicher Benachtheiligung einer Konkursmasse;

20. wegen Meineides;

21. wegen falschen Zeugnisses und wegen falschen Gutachtens eines Sachverständigen oder Dolmetschers in den Fällen, in welchen diese Handlungen von der Gesetzgebung beider Theile mit Strafe bedroht sind;

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