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Rouzet, qui dirige la section des filles. L'abbé Martin est à la tête de celle des garçons;

140 EURE-ET-LOIR, Nogent-le-Rotrou, 28 élèves (12 garçons, 16 filles), fondée en 1808, dirigée actuellement par l'abbé Leboucq, supérieur des sœurs de l'Immaculée Conception;

15° GARD, Nîmes, 18 élèves (10 garçons, 8 filles). M. Chelles, sourd-muet, dirige cet établissement fondé en 1848;

16° GARONNE (Haute-), Toulouse, 60 élèves (39 garçons, 24 filles), fondée en 1826, par l'abbé Chazotte, dirigée maintenant par des sœurs de Saint-Joseph de Lyon. Un laïque est chargé de l'enseignement des garçons;

170 HÉRAULT, Montpellier, 25 élèves (13 garçons, 12 filles), fondée en 1853, par la sœur Marie Caumont, de Saint-Vincent de Paul;

180 ILLE-ET-VILAINE, Rennes, 6 filles, dirigée par des sœurs de la Sainte-Enfance;

19o Fougères, 16 élèves (7 garçons, 9 filles), fondée en 1826 et dirigée par des sœurs de l'Adoration de la Justice de Dieu, sous les ordres de l'abbé Taillandier, supérieur général, y résidant;

200 INDRE-ET-LOIRE, Tours, 10 filles, fondée en 1855 par des sœurs de Saint-Vincent de Paul;

210 ISÈRE, Grenoble, 20 élèves (16 garçons, 4 filles), fondée en 1840 et dirigée par M. Rauh, bavarois, disciple de Grater, dont il suit la méthode;

220 Vizille, 9 filles, fondée par Mlle Gallien, élèves de l'Institution impériale de Paris;

230 LOIRE, Saint-Étienne, 51 garçons, fondée en 1825, et dirigée par des frères de la doctrine chrétienne ;

240 Même ville, 69 filles, fondée en 1828, dirigée par des sœurs de Saint-Charles;

25. LOIRE (Haute-), le Puy, 53 élèves, (22 garçons, 34 filles), fondée en 1818, déclarée d'utilité publique par dé. cret impérial de 1853, sous une commission administrative, les garçons enseignés par des frères de la doctrine chrétienne, les filles par des sœurs de la Présentation;

260 LOIRE-INFÉRIEURE, Nantes, 49 garçons, fondée en 1834, à l'hospice général, transférée en 1856, dans un immeuble acheté par le département. Les élèves sont instruits par des frères de Saint-Gabriel;

270 LOIRET, Orléans, 48 garçons, fondée en 1839, rigée par l'abbé Laveau;

di

280 Même ville, 28 filles, fondée à la même époque, et dirigée par des sœurs de la Sagesse;

290 Lor, Cahors, 6 filles, fondée en 1855, par des sœurs du Calvaire;

300 MAINE-ET-LOIRE, Angers, 30 élèves (11 garçons 19 filles), fondée en 1777, dirigée par des sœurs de SainteMarie;

34° MAYENNE, Laval, 39 élèves (18 garçons, 24 filles). fondée en 1836 dans l'hospice de cette ville, par des sœurs de la Congrégation d'Évron, qui en dirigent l'enseignement;

320 MEURTHE, Nancy, 120 élèves (70 garçons, 50 fille fondée en 1828 par M. Piroux, ancien élève-professeur l'Institution impériale de Paris, qui dirige l'enseignemen assisté de deux instituteurs et d'un répétiteur sourd. muets pour la maison des garçons; de deux institutrice et d'une répétitrice sourdes-muettes pour la maison de demoiselles. Un instituteur parlant et une institutric parlante, dans les mêmes catégories pour ce qui concern la parole artificielle;

330 MORBIHAN, Sainte-Anne-d'Auray, 45 filles, fondé en 1811 et dirigée par des sœurs de la Sagesse ;

340 NORD, Lille, 45 filles, fondée en 1824 par le sourdmuet Massieu, élève de l'abbé Sicard, dirigée par des sœurs de la Sagesse;

350 Fives, 40 garçons, même fondateur, à la même époque, dirigée par des frères de Saint-Gabriel;

360 OKNE, Alençon, 29 élèves (17 garçons, 12 filles), fondée en 1853 par des sœurs de la Providence, qui en dirigent l'enseignement;

37° PAS-DE-CALAIS, Arras, 29 élèves (14 garçons, 15 filles), fondée en 1847 par Mlle Duler, dirigée actuellement par des sœurs de Saint-Vincent de Paul;

380 PUY-DE-DÔME, Chaumont, 35 élèves (24 garçons, 44 filles), fondée en 1833, et dirigée par l'abbé Dessaigues et sa sœur ;

390 Clermont, 20 filles, fondée en 1827, et dirigée par des sœurs de Saint Joseph;

400 PYRÉNÉES-ORIENTALES, Perpignan, 13 élèves,

(2 garçons, 14 filles), fondée en 1857, par M. Fourty, qui en dirige l'enseignement;

41° BAS-RHIN, Strasbourg, 34 élèves (14 garçons, 20 filles), fondée d'abord à Colmar, en 1826, par M. Jacoutot, qui l'a transférée en 1839 dans sa résidence actuelle. Il est secondé par un professeur sourd-muet et deux sœurs de Saint-Vincent de Paul;

420 RHÔNE, Lyon, 80 élèves (45 garçons, 35 filles), créée par M. Comberry, sourd-muet, dirigée actuellement par un sourd-muet des plus distingués, ancien élève de l'Institution impériale de Paris, M. Forestier, qui a épousé la fille parlante du fondateur, laquelle dirige l'enseignement des filles;

430 SEINE-INFÉRIEURE, Rouen, 38 élèves (22 garçons, 16 filles), fondée en 1835, et dirigée par l'abbé Lefèvre. Elle a maintenant pour professeur sourd-muet M. Capon, ancien élève de l'Institution impériale de Paris;

440 TARN, Alby, 59 élèves (24 garçons, 35 filles), fondée en 1830 dans le couvent du Bon-Pasteur, et dirigée par des sœurs de cet ordre;

450 VAUCLUSE, Avignon, 6 filles, fondée en 1855 par des sœurs du Bon-Pasteur, dans leur couvent;

460 VIENNE, Poitiers, 24 garçons, fondée en 1838 par des frères de Saint-Gabriel, qui la dirigent.

470 Lornay-lès-Poitiers, 68 filles, fondée en 1833 par des sœurs de la Sagesse, qui la dirigent.

Ce grand nombre d'écoles, appartenant, pour la plupart. si l'on en excepte les institutions impériales, à des cor

porations religieuses, dont la bonne volonté ne peut à nos yeux être un instant douteuse, manquent, en général, d'homogénéité dans leurs méthodes d'enseignement, et dépendent, comme nous l'avons dit, du ministère de l'intérieur (section des établissements de bienfaisance), ce qui n'empêche pas, ainsi qu'on le verra bientôt, M. le ministre de l'instruction publique d'exercer une active vigilance sur elles, sans crainte de conflits qu'heureusement rien ne peut faire naître entre des fonctionnaires aussi dévoués au bien.

Avant l'agrandissement du territoire de la France par suite de la guerre d'Italie, M. de Watteville n'évaluait pas à plus de 4,803 le nombre de nos sourds-muets, des deux sexes, âgés de 5 à 15 ans, sur lesquel il en supposait au maximum 3,000 capables d'être admis, en raison de leur âge et de leur santé, au bienfait de l'instruction publique, d'où il en résultait 550 environ exclus. Les filles se trouveraient plus favorisées dans cette répartition de lumières que les garçons; elles seraient reçues dans les écoles dans la proportion des 4/5; les garçons seulement dans celle des 2/3.

Enfin, sur les 2,446 élèves fréquentant les institutions, 334 seulement payeraient, d'après M. Watteville, le prix de la pension, tandis que 2,112 seraient boursiers ou élevés par la charité publique, ce qui, suivant lui, justifierait grandement son assertion que la plus grande partie serait issue de parents pauvres.

Par suite de l'annexion de la Savoie à la France, il a fallu ajouter bientôt aux Institutions impériales de Paris

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