Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]
[ocr errors][subsumed]

Une deuxième, en wist ell

principe et aux excitous te

[ocr errors]

Une troisième, en de pui ples T'arrivée de Léopold en Beinerte.

Une quatrième, en reisur Taber un VİS quatre articles dans le sets les pisems cyo ment et simplement, sans des VITO

[ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

1 A

CHAPITRE XXI.

sidérations sur l'indépendance belge.

[ocr errors]

Ancien état des provinces belges : absence d'unité et de dynastie nationale. Incertitude dans le développement de la civilisation belge : Constitution de 1831. Deux genres d'ennemis de l'indépendance: les partisans de la réunion à la France et ceux de la restauration. Impossibilité d'une restauration complète et durable. Impossibilité d'une réunion intégrale à Opinion de Mirabeau sur

a France. Du partage.

[ocr errors]

'indépendance belge. De l'indifférence politique. De Reproche adressé par Guillaume le

'esprit de localité.

-

Caciturne aux révolutionnaires du XVIe siècle,

ous avons rapidement tracé l'histoire de la révolu: nous avons cherché à nous rendre compte de la ession des événements, de l'enchaînement des es et des effets; et nous avons vu la Belgique er, à travers des crises nombreuses, au rang des

ns.

monarchie de Léopold est un fait; mais un fait, ela seul qu'il est, n'a pas droit à l'existence. Il faut e fait renferme en lui-même les conditions propres perpétuer; ces conditions, on les dénie à la Bel: objet de la haine de tous ceux dont la révolution sé les intérêts, objet des dédains de tous ceux qui, tre froissés dans leurs intérêts, sont indifférents crédules, la monarchie nouvelle est en butte aux les plus multipliées; battue des vents de la

a résisté à bien des orages: périra-t-elle à

tractant des engagements envers la révolution belge, par la suspension d'armes de novembre 1830;

Une deuxième, en souscrivant, le 18 février 1831, au principe et aux conditions de l'indépendance belge; Une troisième, en ne reprenant les hostilités qu'après l'arrivée de Léopold en Belgique;

Une quatrième, en refusant d'adhérer aux vingtquatre articles dans le sens des réserves, ou même purement et simplement, sans préjudice des négociations secondaires;

Une cinquième, en refusant de négocier directement avec la Belgique, en septembre 1832;

Une sixième, en ne prévenant point, par une évacuation volontaire, des événements qui devaient assurer à la France et à la Grande-Bretagne une haute prépondérance1.

La postérité ne verra que les résultats; et, dans ce siècle, la postérité arrive vite.

1 Il restait plus d'une faute à commettre. Après avoir amené en 1833 la rupture des négociations reprises à la suite de la convention du 21 mai, le roi Guillaume ler attendit l'exténuation de son pays pour souscrire au traité du 19 avril 1839, qui n'est que celui du 15 novembre 1831, maintenu an profit de l'Europe dans toute sa rigueur quant aux territoires, et modifié au désavantage de la Hollande quant à la quote-part de la dette et à la naviga(Note de la 4e édition.)

tion de l'Escaut.

CHAPITRE XXI.

Considérations sur l'indépendance belge.

Ancien état des provinces belges : absence d'unité et de dynastie nationale, Incertitude dans le développement de la civilisation belge : Constitution de 1831. Deux genres d'ennemis de l'indépendance : les partisans de la réunion à la France et ceux de la restauration. Impossibilité d'une restauration complète et durable. Impossibilité d'une réunion intégrale à Opinion de Mirabeau sur

[ocr errors]

la France. Du partage.

l'indépendance belge. De l'indifférence politique, De Reproche adressé par Guillaume le

l'esprit de localité.

Taciturne aux révolutionnaires du XVIe siècle.

Nous avons rapidement tracé l'histoire de la révolution; nous avons cherché à nous rendre compte de la succession des événements, de l'enchaînement des causes et des effets; et nous avons vu la Belgique monter, à travers des crises nombreuses, au rang des

nations.

La monarchie de Léopold est un fait; mais un fait, par cela seul qu'il est, n'a pas droit à l'existence. Il faut que ce fait renferme en lui-même les conditions propres à le perpétuer; ces conditions, on les dénie à la Belgique : objet de la haine de tous ceux dont la révolution a blessé les intérêts, objet des dédains de tous ceux qui, sans être froissés dans leurs intérêts, sont indifférents ou incrédules, la monarchie nouvelle est en butte aux attaques les plus multipliées; battue des vents de la presse, elle a résisté à bien des orages : périra-t-elle à

l'entrée du port? Sortie du peuple, aurait-elle perdu les sympathies populaires? Avouée par l'Europe, serait-elle hostile aux intérêts européens? Sans rapport avec le passé, sans rapport avec l'avenir, serait-ce une espèce d'épisode destiné à prouver une dernière fois au monde que le peuple belge est incapable d'être par lui-même?

On s'est empressé de dire: « Ce qui n'a pas été ne peut être. L'histoire nous montre les Belges toujours associés, plus ou moins directement, à un autre peuple. On ne fait point violence à sa destinée. Les intérêts matériels ont été sacrifiés à de prétendus intérêts moraux, et ceux-ci n'ont triomphé qu'au profit d'une opinion. En Belgique, il y a des partis et des provinces, et point de nation. Comme une tente dressée pour une nuit, la monarchie nouvelle, après nous avoir abrités contre la tempête, disparaîtra sans laisser de traces.

Cependant, de l'aveu même des ennemis de la révolution, les Belges ont un caractère particulier et indélébile, qu'on retrouve également sous la grossièreté des temps barbares, dans l'enthousiasme des croisades et de la lutte communale, dans l'aisance de la prospérité industrielle et parmi les raffinements de la civilisation moderne. L'histoire les présente comme inconciliables avec d'autres nations; si, en conservant leurs traits primitifs, ils ne sont pas parvenus à se faire peuple, il faut qu'ils aient été arrêtés par des obstacles qu'il importe de constater. Le type national existait, pourquoi ne s'est-il pas revêtu d'une forme extérieure et durable?

Lorsque la loi de la conquête s'est empreinte pour la première fois sur notre sol, le vainqueur rendit à ceux

« PreviousContinue »