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Sur ce nous prions Dieu qu'il vous ait, TrèsHaut, etc., en sa sainte et digne garde.

Votre bon Frère, Cousin, Allié et Confédéré.

Écrit à Marly, le 14 juillet 1707.

III.

LOUIS.

Lettre de créance pour le Résident de France, Barré.

TRÈS-CHERS, GRANDS AMIS, ALLIES, ET CONFÉDÉRÉS.

Nous avons jugé à propos de donner au Sieur Barré le titre de notre Résident auprès de vous. Les ordres que nous lui envoyons en cette qualité vous feront connaître l'affection véritable que nous conservons pour votre République; et nous ne doutons point que vous n'ajoutez une entière créance à ce qu'il vous dira de notre part. Sur ce nous prions Dieu qu'il vous ait, Très-Chers, Grands Amis, Alliés et Confédérés, en sa sainte et digne garde.

Votre bon Ami, Allié et Confédéré,

Écrit à Versailles, le 27 mars 1702.

LOUIS.

Et plus bas,

COLBERT.

IV.

Lettre de créance de monsieur Quirini, noble de Venise, près la République Française.

Aux Représentans du Peuple Français, en Convention nationale, Louis Manin, par la grace de Dieu, Duc de Venise etc., salut et honneur.

En conséquence de la bonne intelligence qui a toujours subsisté entre les deux nations, nous avons nommé, pour résider près de vous avec le titre de noble de la République de Venise, notre bien-aimé le noble M. Quirini, homme trèsrecommandable par ses rares qualités, et qui mérite toute notre affection.

Il exprimera et confirmera la parfaite amitié que le Sénat veut entretenir et conserver envers la République Française.

Il est en outre spécialement chargé de mettre tout en œuvre pour lui prouver la pureté et la sincérité de nos sentimens pour elle.

Nous prions donc les Représentans du Peuple Français d'accueillir favorablement la personne de notre noble, et de recevoir avec bienveillance les communications qu'il aura à leur faire, et de lui accorder la même confiance qu'ils nous accor. deraient à nous-mêmes, d'autant que tout ce qu'il

est chargé de leur dire ne tend qu'à maintenir la parfaite harmonie qui subsiste heureusement entre les deux gouvernemens.

André ALBERTI, Secrétaire.

Donné dans notre palais ducal, le 7 mars, indiction 13-1795.

V.

Le Directoire Exécutif de la République Française, au Corps Helvétique.

TRÈS-CHERS, GRANDS AMIS, ALLIÉS ET CONFÉDÉRÉS.

Le désir que nous avons d'entretenir et de cultiver l'amitié et la bonne intelligence avec vous nous a engagés à nommer le citoyen Barthélemy pour résider auprès du Corps Helvétique en qualité d'Ambassadeur de la République Française... La connaissance que nous avons des principes et des sentimens du citoyen Barthélemy nous autorise à penser que le choix que nous avons fait de sa personne pour remplir cette importante place ne pourra que vous être agréable. C'est dans cette persuasion que nous vous prions, TrèsChers, Grands Amis, Alliés et Confédérés, de lui accorder une entière confiance dans tout ce qu'il sera chargé de vous dire de notre part, et surtout lorsqu'il vous exprimera nos voeux pour la prospérité du Corps Helvétique, et notre empresse

ment à concourir à sa satisfaction et à resserrer les nœuds qui unissent les deux Républiques.

REWBELL, Président.

Par le Ministre des Relations Extérieures,

CH. DELACROIX.

Pour le Directoire exécutif,

Le Secrétaire général, LA GArde.

Écrit à Paris sous le sceau de la République Française, le 5 pluviôse an iv de la République une et indivisible.

VI.

Très-Haut, Très - Excellent et Très - Puissant Prince, notre Très-Cher et Très-Aimé bon Frère et Cousin.

La disposition constante où nous sommes de donner à V. M. de nouvelles preuves du sincère attachement qui nous anime à son égard nous a déterminés à ne pas différer davantage l'envoi d'un Ministre à sa cour. En conséquence nous avons fait choix du Sieur Marquis N. N., Officier de l'ordre de la Légion d'Honneur, etc., etc., et nous l'avons nommé pour résider près de V. M. en qualité de notre Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire. La connaissance que nous avons de ses talens et de sa fidélité pour notre personne nous

donne l'assurance qu'il méritera notre entière approbation, et nous sommes également persuadés qu'il réussira d'autant mieux à se concilier l'estime et la confiance de V. M, qu'il aura principalement à l'entretenir de la sincérité de nos sentimens pour elle et du désir que nous avons de maintenir la plus parfaite union entre les deux états. Nous prions V. M. de l'accueillir avec bienveillance et d'ajouter une créance entière à tout ce qu'il vous dira de notre part, et surtout lorsqu'il lui renouvellera les assurances de la sincère estime et de la parfaite amitié que nous conserverons toujours pour elle. Sur ce nous prions Dieu, Très-Haut, Très-Excellent et Très-Aimé bon Frère et Cousin, qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.

Votre bon Frère et Cousin

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Écrit au château des Tuileries, le, etc., de l'an de grace 1818,

et de notre règne le 23o.

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