Histoire de la révolution française, Volumes 3-4Pagnerre, 1864 - France |
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Amis assemblées avaient Bailly Berville et Barrière billets bourgeoisie Brissot British Museum c'était caisse d'escompte Camille Desmoulins cent chap château citoyens clergé cœur Collection Berville comité comte d'Estaing comte de Provence cour Courrier de Provence crime criminelle du Châtelet déclaration décret demande Déposition députés devant dimes discours district duc d'Orléans ecclésiastiques Édition de 1792 Fauchet Favras femmes finances garde nationale gardes du corps général Histoire hommes Ibid jour Journal juges l'abbé l'Assemblée nationale l'Église l'Hôtel Lafayette Lally-Tollendal lettre liberté Louis XVI Loustalot madame Campan Maillard Marat Marie-Antoinette marquis de Favras Maury Mémoires de Ferrières ment mille livres millions ministre Moniteur Monsieur motion Mounier municipalité n'avait n'était nation Necker parlement patriotes payer peuple porter prêtres prince Procédure criminelle publique régiment de Flandre Règne de Louis reine reste Révolution française Rivarol royale royaume s'était Saint-Priest séance serait seul Sieyès soldats tion tribune Versailles veto
Popular passages
Page 52 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Page 30 - Venez, les bénis de mon Père ; possédez le royaume qui vous a été préparé dès le commencement du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; j'étais nu, et vous m'avez revêtu ; j'étais malade , et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venu à moi.
Page 52 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Page 52 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen, appelé ou saisi en vertu de la loi, doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance.
Page 45 - La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique; cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Page 107 - Louis, par la grâce de dieu et par la loi constitutionnelle de l'état, roi des Français, à tous présents et à venir, salut.
Page 53 - Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution.
Page 55 - Il sera créé et organisé un établissement général de secours publics, pour élever les enfants abandonnés, soulager les pauvres infirmes, et fournir du travail aux pauvres valides qui n'auraient pas pu s'en procurer.
Page 51 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page 53 - Pour l'entretien de la force publique et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.