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Leclercq de Neuville, propriétaire à Surques; Lenglet, doyen à Dohem, vice-président; Bonnière, notaire à Dohem; Bourgois, juge de paix à Setques, secrétaire.

Canton de St-Omer (nord). MM. de Grave, maire à Moulle; Truche, avocat à St-Omer; Delattre, juge à St-Omer.

Canton de St-Omer (sud). MM. Lefebvre-Hermand*, membre du Conseil général, à St-Omer; Courtois, avocat à St-Omer; Platiaux, membre du conseil d'arrondissement à Longuenesse; Dupont, exmaire de Tatinghem.

ARRONDISSEMENT DE SAINT-POL.

Canton d'Aubigny. MM. Dautricourt, doyen à Aubigny, prési dent; de Tramecourt Gustave, propriétaire à Givenchy-le-Noble; Mathieu, membre du Conseil général à Camblain; Damour, maire à Tincques; Godefroy, Adolphe, propriétaire à Monchy-Breton ; Rousez, maire à Averdoingt, secrétaire.

Canton d'Auxi-le-Château. MM. Petit, doyen à Auxi-le-Château, président; Hoyez, maire d'Erquière; Deslavier, membre du Conseil général; Houbart fils, propriétaire à Frévent; Herbout, ancien notaire à Frévent; de Cacheleu, maire de Noux, secrétaire.

Canton d'Avesnes-le-Comte. MM. de Richoufftz, membre du Conseil général à Manin, président; de Beaufort, propriétaire à Berlencourt; Vaast-Malisset, propriétaire à Bavincourt; Pauchet, percepteur au Souich; Delafontaine-Solar, maire à Couturelle; Delafosse, juge de paix; Déruelle, maire de Sus-St-Léger, secrétaire.

Canton d'Heuchin. MM. Paternelle, membre du Conseil général, à Pernes, président; Leborgne, maire à Heuchin; de Partz, de Pressy, maire d'Equires; Brocquet fils, cultivateur à Teneur de Werbier, propriétaire à Bours; Lambre, ancien instituteur à Aumerval, secrétaire.

Canton du Parcq. MM. de Tramecourt Victor, propriétaire à Tramecourt, président; Deremetz, maire de Rollencourt; Violette, maire du Parcq; Mallette, doyen à Fillièvres ; Danvin, notaire à Wail, secrétaire.

Canton de St-Pol. MM. Robitaille, doyen à St-Pol, président; Danvin, maire à OEuf; Labitte, ancien juge de paix à Blangermont; Willerval, maire de Séricourt, vice-président; d'Humières, maire à Humières; de Wazières, procureur de la République à St-Pol; Duchemin, notaire à St-Michel; Danvin, notaire à St-Pol, secrétaire.

COMMISSIONS D'EXAMENS DES ASPIRANTS AUX BREVETS DE
CAPACITÉ.

Chaque année le Conseil académique nomme des commissions d'examens chargées de juger publiquement et à des époques déter

minées par le Recteur, l'aptitude des aspirants, quel que soit leur domicile,aux brevets de capacité pour l'enseignement secondaire et l'enseignement primaire.

La première de ces commissions est composée de MM. Plichon, maire d'Arras ; l'abbé Proyart; Fayet, inspecteur de l'Académie; Braquehay, directeur au petit séminaire; de Mallortie et Rochefort, professeurs au collége.

La seconde se compose de MM. Fayet, inspecteur de l'Académie, président; Bonvoisin, inspecteur de l'instruction primaire; Boistel, avocat; Caron, professeur au collége; N...; Cauchy, maître de pension à Ste-Catherine; l'abbé Lequien pour les catholiques et le pasteur Vivien pour les protestants.

COMMISSION D'EXAMEN DES INSPECTEURS PRIMAIRES.

La commission chargée d'examiner les aspirants aux fonctions d'inspecteurs primaires se compose de MM. le Recteur, président; Plichon, maire d'Arras; B. Dauchez, ancien conseiller de préfecture secrétaire-général; l'abbé Braquehay, directeur au petit seminaire; Bonvoisin, inspecteur primaire de l'arrondissement d'Arras, secrétaire.

DES INSTITUTEURS PRIMAIRES PUBLICS OU LIBRES.

Tout Français âgé de 21 ans accomplis, muni d'un brevet de capacité, peut exercer la profession d'instituteur primaire public ou libre, à moins qu'il ne soit dans les cas d'incapacité prévus par la loi. Le brevet de capacité peut être suppléé par le diplôme de bachelier, par un certificat de stage délivré par le Conseil académique, constatant que le postulant a enseigné pendant trois ans dans une école autorisée à recevoir des stagiaires, par un certificat établissant qu'il a été admis dans une école spéciale de l'Etat, par le titre du Ministre, non interdit ni révoqué de l'un des cultes reconnus par l'Etat.

Les instituteurs communaux sont nommés par le Conseil municipal et choisis sur une liste d'admissibilité dressée par le Conseil académique. Ils sont institués par le Ministre.

Quiconque veut établir une école libre doit en faire la déclaration au Maire de la commune, lui désigner le local et lui donner l'indication des lieux où il a résidé et des professions qu'il a exercées pendant dix ans.

Cette déclaration est adressée au Recteur, au Préfet et au Procureur de la République. Le Recteur peut mettre opposition à l'ouverture de l'école, sauf confirmation du Conseil académique et appel, s'il y a lieu, devant le Conseil supérieur.

DES PENSIONNATS PRIMAIRES.

Tout Français âgé de vingt-cinq ans, ayant au moins cinq ans d'exercice comme instituteur ou comme maître dans un pensionnat primaire et remplissant les conditions prescrites pour être instituteur, peut ouvrir un pensionnat primaire, après avoir déclaré son intention au Recteur de l'Académie et au Maire de la commune.

Il peut y être mis opposition de la même manière que pour les pensionnats secondaires.

ÉCOLE NORMALE D'INSTITUTEURS.

Un décret du 25 mars 1851 règle l'organisation des écoles normales d'instituteurs et le mode d'admission des élèves.

Les candidats se font inscrire du 1er au 15 janvier. Un registre est ouvert à cet effet au secrétariat de l'Académie. Aucun candidat n'est reçu s'il n'est pourvu des pièces suivantes :

1o Un acte de naissance constatant que, au 1er septembre de l'année pendant laquelle il se présente, il aura 18 ans accomplis au moins et 22 ans au plus;

2o Un certificat de médecin constatant qu'il a été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole et qu'il n'est atteint d'aucune infirmité ou d'aucun vice de constitution qui le rend impropre à l'enseignement;

3o L'engagement légalisé de servir pendant dix ans au moins dans l'instruction primaire publique.

S'il est mineur, le candidat produira, en outre, une déclaration aussi légalisée de son père ou de son tuteur, qui l'autorisera à contracter cet engagement;

40 Une note signée de lui, indiquant les lieux qu'il a habités depuis l'âge de 15 ans ;

50 Des certificats de moralité délivrés tant par les chefs des écoles auxquelles il aura appartenu, soit comme élève, soit comme sous-maître, que par chacune des autorités locales préposées à la surveillance et à la direction morale de l'enseignement.

La commission de surveillance de l'établissement dresse la liste d'admissibilité et le Recteur nomme les boursiers en Conseil académique.

La durée des cours d'études est de trois ans.

Les élèves-maîtres du département sont placés dans le pensionnat de Dohem, où trente bourses sont entretenues par le département et deux par l'Etat.

ÉCOLE NORMALE D'INSTITUTRICES.

Les aspirantes à l'école normale d'institutrices créée dans le pensionnat de Mlle Fiolet, à Dohem, doivent se faire inscrire

vers les mois de juin ou juillet, à l'Académie, où elles subiront un examen. Les boursières sont nommées par le Préfet pour les bourses du département, et par le Ministre pour les bourses de l'Etat.

Le département entretient dix bourses et l'Etat cinq.
La durée des cours est de trois ans.

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SOCIÉTÉS SAVANTES.

Le département possède trois sociétés savantes subventionnées par le Conseil, général : ce sont l'Académie d'Arras, la Société des Antiquaires de la Morinie à St-Omer et la Société du Commerce, des Sciences et Arts de Calais.

L'Académie actuelle d'Arras a été créée sous le titre d'Académie royale des belles-lettres, en vertu de lettres patentes du mois de juillet 1773, et une ordonnance du 24 septembre 1828 l'a autorisée de nouveau sous le titre de Société pour l'encouragement des lettres, des sciences et arts.

Le nombre de ses membres titulaires ne peut dépasser 30. Mais elle a, en outre, des membres honoraires et des membres correspondants. Elle ouvre chaque année des concours et publie des mémoires. Elle pourvoit à ses dépenses au moyen des cotisations de ses membres et de la subvention de 1,000 francs que lui fait le département.

Son bureau se compose en 1851 de MM. Harbaville, ancien conseiller de Préfecture, président; Henri Colin, avocat, juge suppléant, chancelier; Caron, professeur au collége, vice-chancelier; Cornille, président du tribunal civil d'Arras, secrétaire perpétuel; Boistel, avocat, juge suppléant, secrétaire adjoint; Billet, avocat, archiviste perpétuel; l'abbé Parenty, chanoine, archiviste adjoint.

La société des Antiquaires de la Morinie a été reconnue par ordonnance royale du 21 avril 1833. Elle s'occupe principalement de fouilles archéologiques; comme l'Académie d'Arras, elle ouvre des concours et publie des mémoires.

Son bureau se compose de MM. Alexandre Hermand *, numismate, président; Louis de Givenchy, membre de plusieurs sociétés savantes, secrétaire perpétuel; Henri de la Plane, ancien député, secrétaire-adjoint; Mallet, commissaire-priseur, trésorier; Courtois, avocat, archiviste.

La société dite d'Agriculture, du Commerce, des Sciences et Arts de Calais a été instituée le 13 février 1779. Elle a été rétablie en vertu d'un règlement préfectoral du 27 mai 1819, et d'une lettre du ministre de l'intérieur du 27 juin suivant. Enfin son règlement

actuel a été approuvé par arrêté préfectoral du 29 juillet 1837. Voici la composition de son bureau en 1851 MM. le Maire de la ville, président honoraire; Lebeau, avocat, membre du Conseil général, président; N... ., vice-président; Baudron (fils), pharmacien, secrétaire-archiviste; Mouron (Alphonse), avocat, secrétaire-adjoint; Matis (Alfred), trésorier.

La société d'Agriculture de Boulogne porte aussi le titre de Société du Commerce, des Sciences et Arts; mais nous la considérons surtout au point de vue agricole, et nous ne la mentionnons ici que pour mémoire.

MONUMENTS HISTORIQUES. COMMISSION DÉPARTEMENTALE.

Un arrêté préfectoral du 3 mars 1846 a organisé une commission des antiquités départementales. Cette commission, qui siége au chef-lieu du département, a pour mission de rechercher et de classer les anciens édifices et de proposer à l'administration les mesures que nécessite leur conservation, d'explorer les archives communales, de surveiller les découvertes d'objets d'art et de débris historiques, et de préparer un album des monuments dépar

tementaux.

Les révolutions ont détruit un grand nombre de nos monuments. Cependant elles en ont épargné quelques-uns. Nous citerons en particulier dans l'arrondissement d'Arras les églises d'Ablain-St-Nazaire et d'Ecoust-St-Mein; dans l'arrondissement de Béthune, le beffroi de l'hôtel-de-ville du chef-lieu et l'église collégiale de Lillers. L'arrondissement de Boulogne renferme encore 'église de Calais, dont le maître-autel est un monument remarquable par son antiquité, et l'église du Wast, qui a été décrite dans la première livraison de l'Album des antiquités départementales. L'église de Saint-Saulve est restée debout à Montreuil comme le monument le plus intéressant par son ancienneté de l'arrondissement de ce nom. L'arrondissement de Saint-Omer possède l'église SaintPierre d'Aire, l'église Notre-Dame de St-Omer et la tour de StBertin. Cette tour est un précieux débri que le Gouvernement et la ville font restaurer et consolider en ce moment. Les églises d'Aire et de Notre-Dame sont également en cours de restauration. Le Gouvernement concourt aussi aux dépenses qu'elles nécessitent, par des allocations sur les fonds du culte et sur le crédit des beauxarts. Enfin, l'arrondissement de Saint-Omer renferme l'église de Wismes, dont le Conseil général sollicite chaque année le classement au nombre des monuments historiques.

Comme monuments modernes, la ville d'Arras a sa cathédrale de Saint-Vaast, en style grec, et l'élégante chapelle du SaintSacrement en style gothique du xve siècle. Cette chapelle a été conçue et exécutée par le jeune architecte d'Arras, M. Grigny,

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