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til at efterkomme den anmodning, som rettes til ham. I tilfælde af samtykke skal omkostninger ved reisen og opholdet tilstaaes, vidnet overensstemmende med de takster og reglementer, der er gjæl dende i den stat, hvor afhørelsen skal finde sted, med mindre vedkommende myndig. hed her finder at burde tilstaa ham en høiere godtgjø relse.

Intet vidne, af hvad nation det end er, som efter en til samme i det ene rige rettet anmodning frivillig afgiver møde for nogen domstol i det andet rige, skal dersteds kunne forfølges eller fængsles i anledning af ældre strafbare handlinger eller domfældelser eller i anledning af en paastaaet medskyldighed i de gjerninger, der er gjenstand for den retssag, hvori han skal optræde som vidne.

Art. 14. Naar det i den ene stat under behandlingen af en straffesag angaaende en ikke politisk forbrydelse ansees nødvendigt eller nyttigt at erholde meddelt bevismidler eller dokumenter, der beror hos myndighederne i den anden stat, skal saadan begjæring efterkommes, saafremt ikke særegne betænkeligheder derfor er til hinder.

Art. 15. Naar en person fra den ene stat skal udleveres til en tredie magt, og han i den anledning skal transporteres over den anden stats territorium, skal denne ikke modsætte sig gjennemtrans

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komma den kallelse, som varder detsamma meddelad; och skall vittnet, i händelse af samtycke, erhålla reseersättning och traktamente i öfverensstämmelse med de taxor och bestämmelser, som gälla i det rike, hvarest förhöret skall äga rum, såvida icke vederbörande myndighet därstädes skulle anse sig böra tillerkänna vittnet ett större ersättningsbelopp.

Icke i något fall må ett vittne, af hvad nationalitet det än är, som, till följd af kallelse emottagen i det ena riket, frivilligt inställt sig inför domstol i det andra, därstädes tilltalas eller häktas för tidigare förbrytelser eller på grund af äldre dom eller i anledning af påstådd med brottslighet i de handlingar, som äro föremål för den rannsakning, i hvilken vittnet skall höras.

Art. 14. Om under handläggningen i det ena riket af brottmål, som icke rörer en politisk förbrytelse, det anses nödvändigt eller nyttigt att erhålla del af sådana bevisningsföremål eller handlingar, som finnas i förvar hos myndigheterna i det andra riket, skall begäran därom efterkommas, såvida ej i visst fall betänkligheter häremot

möta.

Art. 15. Skall en person från ettdera riket utlämnas till en tredje makt, och uppstår därvid behof af att han transporteras öfver det andra rikets område, må detta icke motsätta sig genomtransporten

porten, forudsat at personen ikke er denne stats undersaat. Begjæring om saadan gjennemtransport fremsættes ad diplomatisk vei og skal være ledsaget af et dokument in originali eller i bekræftet afskrift, som hjemler udleveringen. Samme regel gjælder, hvis en person skal udleveres fra en tredje magt til noget af rigerne. Gjennemtranspor

ten foregaar under ledsagelse af tjenestemænd tilhørende den stat, gjennem hvilken transporten foregaar.

Art. 16. Udgifter, der foranlediges ved de i denne konvention omhandlede forføininger, bestrides af hver stat inden sit omraade med undtagelse af udgifterne ved gjennemtransport efter art. 15.

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med mindre personen i fråga är dess egen undersåte. Hemställan om medgifvande till genomtransporten framställes på diplomatisk väg och skall vara åtföljd af vederbörligt utlämningsbeslut i original eller bestyrkt afskrift. Detsamma gäller om en person skall utlämnas från en tredje makt till någondera parten. Genomtransporten försiggår

under beledsagelse af tjänsteman tillhörande det rike, genom hvilket transporten sker.

Art. 16. Kostnader, som föranledas af någon i denna konvention omförmäld åtgärd, bestridas af hvardera parten inom dess område, med undantag af kostnaderna för sådan genomtransport, som omförmäles i art 15.

Art. 17. Denna konvention skall ratificeras och skall träda i kraft tio dagar efter utväxlingen af ratifikationerna samt gälla, intilldess sex månader förflutit från det densamma blifvit af någondera parten uppsagd.

Till bekräftelse häraf hafva de respektive fullmäktige undertecknat denna konvention och försett densamma med sina sigill.

Som skedde i två exemplar i Kristiania 21 februari 1907.

Ernst Günther.

Suisse.

Acte d'accession du 30 avril 1817 à la déclaration du 20 novembre 1815 des puissances alliées Autriche, France, Grande-Bretagne, Portugal, Prusse et Russie concernant la neutralité perpétuelle de la Suisse et de l'inviolabilité de son territoire.

Nous Charles, par la grace de Dieu Roi de Suède, de Norvège, des Goths et des Vandales etc. etc. etc., Duc de Schleswig-Holstein, de Stormarie et de Ditmarsen, Comte d'Oldenbourg et de Delmenhorst etc. etc., savoir faisons, qu'ayant été invité de la part de la Confédération Suisse de donner Notre assentiment à la Déclaration signée à Paris le 20 novembre mil huit cent quinze par les Plénipotentiaires de l'Autriche, de la France, de la Grande-Bretagne, du Portugal, de la Prusse et de la Russie, portant reconnaissance de la neutralité perpétuelle de la Suisse et de l'inviolabilité de son territoire, et voulant donner à la Confédération un témoignage de Notre désir de contribuer à lui garantir un avenir heureux et tranquille; à ces causes Nous acceptons et reconnaissons par le présent Acte, tant pour Nous que pour Nos successeurs aux Trônes de Suède et de Norvège, d'après l'ordre de succession établi par les États du Royaume de Suède le 26 Septembre 1810, par la Constitution Norvégienne en date du 4 novembre 1814 et l'Acte fondamental qui fixe les rapports constitutionnels entre les deux Peuples, accepté par le Storthing de Christiania le 31 juillet 1815 et par la Diète extraordinaire de Stockholm le 6 août 1815, les principes énoncés dans la Déclaration susmentionnée du vingt novembre mi huit cent quinze, promettant d'apporter tous Nos soins à leur maintien.

En foi de quoi Nous avons signé le présent Acte de Notre propre main et y avons fait apposer Notre sceau Royal.

Fait à Notre Château de Stockholm le trentième jour du mois d'avril l'an de grace mil huit cent dixsept.

Charles.

le Comte d'Engeström.

La déclaration du 20 novembre 1815 susmentionnée a la teneur suivante:

L'accession de la Suisse à la déclaration donnée à Vienne, le 20 mars 1815, par les Puissances signataires du Traité de Paris ayant été dûment notifiée aux ministres des Cours impériales et royales, par l'acte de la diète helvétique du 27 mai suivant, rien ne s'opposait à ce que l'acte de la reconnaissance et de la garantie de la neutralité perpétuelle de la Suisse dans ses nouvelles frontières fût fait conformément à la déclaration susdite. Mais les Puissances ont jugé convenable de suspendre jusqu'à ce jour la signature de cet acte, à cause des changements que les événements de la guerre et les arrangements qui devaient en être la suite, pouvaient apporter aux limites de la Suisse et des modifications qui pouvaient aussi en résulter dans les dispositions relatives au territoire associé au bienfait de la neutralité du corps helvétique.

Ces changements se trouvant déterminés par les stipula tions du Traité de Paris de ce jour, les Puissances signataires de la déclaration de Vienne font, par le présent acte, une reconnaissance formelle et authentique de la neutralité perpétuelle de la Suisse, et elles lui garantissent l'intégrité et l'inviolabilité de son territoire dans ses nouvelles limites, telles qu'elles sont fixées, tant par l'acte du Congrès de Vienne que par le Traité de Paris de ce jour, et telles qu'elles le seront ultérieurement, conformément à la disposition du 3 novembre ci-joint en extrait qui stipule en faveur du corps helvétique un nouvel accroissement de territoire à prendre sur la Savoie pour arrondir et désenclaver le canton de Genève.

Les Puissances reconnaissent et garantissent également la neutralité des parties de la Savoie désignées par l'Acte du Congrès de Vienne du 29 mars 1815 et par le Traité de Paris de ce jour, comme devant jouir de la neutralité de la Suisse, de la même manière que si elles appartenaient à celle-ci.

Les Puissances signataires de la déclaration du 20 mars reconnaissent authentiquement par le présent acte que la neutralité et l'inviolabilité de la Suisse et son indépendance

de toute influence étrangère, sont dans les vrais intérêts de la politique de l'Europe entière.

Elles déclarent qu'aucune induction défavorable aux droits de la Suisse, relativement à sa neutralité et à l'inviolabilité de son territoire, ne peut ni ne doit être tirée des événements qui ont amené le passage des troupes alliées sur une partie du sol helvétique. Ce passage, librement consenti par les cantons dans la Convention du 20 mai, a été le résultat nécessaire de l'adhésion franche de la Suisse aux principes manifestés par les Puissances signataires du Traité d'alliance. du 25 mars.

Les Puissances se plaisent à reconnaître que la conduite de la Suisse dans cette circonstance d'épreuve a montré qu'elle savait faire de grands sacrifices au bien général et au soutien d'une cause que toutes les Puissances de l'Europe ont défendue; et qu'enfin la Suisse était digne d'obtenir les avantages qui lui sont assurés, soit par les dispositions du Congrès de Vienne, soit par le Traité de Paris de ce jour, soit par le présent acte auquel toutes les Puissances de l'Europe sont invitées à accèder.

En foi de quoi, la présente déclaration a été faite et signée à Paris, le 20 novembre de l'an de grâce 1815.

Metternich, Wessenberg. Richelieu. Castlereagh, Wellington. Palmella, B. Joaquim Lobo da Silveira. Hardenberg, Humboldt. Rasoumoffsky, Capo d'Istria.

Déclaration du 4 décembre 1842 pour l'abolition du droit de détraction.

Sa Majesté le Roi des Royaumes Unis de Suède et de Norvège et le Directoire Fédéral de la Suisse au nom de la Confédération Suisse ayant trouvé convenable de s'entendre relativement à l'exportation des biens des ressortissans respectifs d'un pays à l'autre, sont convenus à cet égard des articles suivans:

Art. I. Les droits connus sous le nom de jus detractus et gabella hereditaria ne seront plus exigés ni perçus à l'avenir, lorsqu'en cas de succession, donation, vente ou autre, il y aura lieu à une translation des biens des Royaumes Unis de Suède et de Norvège dans la Confédération Suisse ou des États de la Confédération Suisse dans ceux de Sa Majesté le Roi de Suède et Norvège; toutes les impositions de cette nature étant abolies entre les pays respectifs, pour toute leur étendue tant actuelle que future.

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