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ces maladies cracles et trip communes, suites inevitables des marises ant. e a mechante

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de la maison on je n'étais armite, en ens rues en dedommagement des provisicos fournies a du bruit occasic one.

» Enfin, craignant que mon armee ne s'afaibit

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les corps s túranierent des le 1) wul, at se porterent a la gauche da Dnieper. Les Russes, de

rejcignimes. Le little 15, et à l'aube, GrouCN

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succes en notre faveur eut lieu le 15 a Lady, en avant de Krasnoy,one roi de Napies, soutenu par le marechal Ney, taa. Siessa ou prit mille hommes et huit canons au general russe Jeweroweski. Le 15.mon quarter-general:uta korysnia. Le bi. le marschal Ney atteignit le premier Smolensko.

>> C'était une ville ancienne et forte, garnie de murailles de dix pieds d'épaisseur, hautes de vingtcinq, et flanquées de grosses tours garnies d'artillerie de siège, aussi bien que les remparts. En outre de la population, l'armée russe y avait renfermé trente mille hommes. Le reste était sur la rive droite du Dnieper, et communiquait avec la ville par trois ponts construits en aval de Smolensko. Barklai de Tolly, Bagration, étaient là, et l'ordre du czar voulait que l'on y livrât bataille.

» Je montai à cheval: je reconnus la ville et les positions extérieures, puis j'établis ainsi l'ordre du combat ma gauche militaire fut commandée par le duc d'Elchingen; ma droite, par le prince Poniatowski; le prince d'Eckmülh au centre, et la garde impériale en réserve de celui-ci, en avant de Iwanowskoe, où je me tins de ma personne. Le prince Eugène était posté en réserve de la droite, ainsi que la cavalerie du roi Murat. Les Russes, en opposite, occupaient les deux côtés de la rivière et les mamelons qui s'élèvent au dessus de la partie basse de la ville; divers corps les renforcèrent successivement.

» Le 10, il n'y eut que des escarmouches. Le 17 on s'attaqua décidément; et pour répondre à l'impatience française, dont les cris demandaient la bataille, je fis savoir au prince Poniatowski qu'il eût à la commencer. La cavalerie du roi de Naples, la division Bruyères, suivirent ce mouve

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y disait : « L'armée française a été taillée en pièces, et la garde impériale est détruite; j'ai pris cent pièces de canon, tué seize mille hom>>mes, fait vingt mille prisonniers, entre autres » le prince Eugène, le prince d'Eckmülh, le duc d'Elchingen, etc., etc. Et tandis qu'à Moscow on chantait le Te Deum en remerciment de la délivrance de l'Empire russe, le vaincu (l'Empereur des Français) faisait insulter déjà par ses enfants perdus les alentours de cette capitale moscovite. Croirait-on, enfin, que Kutusow reçut le bâton de feld-maréchal et un présent de cent mille roubles; c'était récompenser à haut prix une défaite. Quant à moi, je donnai avec plus de justice à Ney le titre de prince de la Moscowa, pour rappeler la part éclatante qu'il venait d'avoir à cette victoire (1).

(1) Je transcris ici la proclamation du prince Kutusow à son armée avant la bataille de la Moskowa. Elle donnera une idée de l'éloquence russe.

« Frères et camarades :

› Vous voyez devant vous, dans cette image sacrée du saint objet de votre admiration, un appel qui vous crie hautement de vous lever tous avec fermeté contre le tyrannique perturbateur du monde. Non content de détruire l'image de Dieu dans la personne de millions de ses créatures, ce tyran universel, cet archi-rebelle à toutes les lois divines et humaines, pénètre à main armée dans vos sanctuaires, les souille de sang, renverse vos autels, foule aux pieds vos têtes, et expose la vraie crêche

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