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aussi profond que pratique : « Quand je vais
auprès d'un hoinne, riche ou pauvre, pour
calmer ses remords, exciter ses vertus ou
apaiser ses douleurs, je lui souhaite la paix,
mais ne la lui donne pas. Je ne puis lui dire:
Vous avez fait une mauvaise action, allez
au tribunal où elle sera jugée et pardonnée;
-vous souffrez, allez à l'autel où Dieu lui-
même viendra en vous pour vous consoler.
Je puis être comme un ami qui souhaite la
santé à son ami, je ne suis jamais comme
un médecin qui la lui rend. Où en serait
l'assistance charitable en Angleterre, con-
clut M. Cochin, si cette puissance n'était pas
ce qu'elle est, une puissance maritime en
même temps que commerciale; si toutes les
mers ne faisaient pas, pour ainsi dire, partie
de son territoire, et tous les pays partie de
son marché; si elle n'avait pas aujourd'hui
l'Australie et la Californie, qui ont reçu,
en 1852, trois cent soixante-huit mille sept
cent soixante-quatre de ses enfants; si l'é-
migration et la famine n'avaient pas arraché
à la malheureuse Irlande trois millions de
ses habitants en dix ans. (Report of colonial
land and emigration commissioners, 1853.)
En somme, l'histoire de la législation chari-
table et du paupérisme en Angleterre prouve
à l'excès que, dans ce grand pays, on fait
d'immenses efforts pour nourrir le pauvre,
on ne le moralise pas; on craint le pauvre,
on ne l'aime pas; nous n'oserions pas dire
qu'au lieu de lui faire la charité, on lui fait
la guerre, si ce mot n'était pas prononcé par
un des plus remarquables écrivains qui aient
traité cette matière, M. Charles Weston
(1802, Remarks on the poor laws), dans une
page empreinte d'une éloquence expressive
et douloureuse: Ainsi, dit-il, après une
guerre continue de cent quarante ans, nous
avons enfin gagné une complète victoire, et
fait nos ennemis prisonniers de guerre;
mais, comme à l'issue d'une guerre civile,

nous trouvons que nous avons épuisé nos
ressources, dépeuplé notre pays, vicié ses-
mœurs, énervé son énergie, et qu'en échange,
nous avons conquis un désert désolé, fertile
seulement en plantes dangereuses, en ani-
maux venimeux, en éléments contagieux;
un territoire qui nous donne uniquement
des êtres vicieux, dégradés, insouciants,
dont nous ne tirons ni honneur ni avantage,
qui sont une entrave à notre force, un far-
deau pour notre industrie, une souillure
pour notre morale, et une contagion de l'es-
pèce la plus mortelle pour notre bien-être
national, et nous laissent exclusivement
préoccupés des moyens de nous débarrasser
d'un butin si fatalement acquis. Ce senti-
ment divin de la charité, qui porte non-
seulement à respecter le droit du faible
et la place du pauvre, mais à les comparer,
à les juger trop petits, à vouloir les élever,
les dilater, qui fait l'honneur de la France,
on le chercherait vainement dans les mœurs
et dans la législation, nées de la réforme,
qui ont ôté au riche toute vraie charité, au
pauvre toute dignité, toute reconnaissance.
Au fond du cœur de l'un et de l'autre, on
trouve la loi et le respect de la loi; mais
c'est la loi des hommes; ce n'est pas la loi
de Dieu. (Lettre sur le pauperisme en An-
gleterre, par M. Augustin Cochin. Annales
de la charité 1854.)

Concluons: Après la pitié antique, mêlée
de tant d'alliage, après la miséricorde juive,
isolée en Judée, la tradition des apôtres a
fondé la charité catholique, que le fatalisme
de Mahomet a paralysée, et que le protes-
tantisme a fait dégénérer en assistance ra-
tionaliste, se mourant de la.gueur en France,
et s'épuisant, en Angleterre, en manifesta-
tions fastueuses et en efforts impuissants
Voy. CLERGÉ (influence du); CONGREGATIONS
hospitalières et enseignantes, etc.

TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES DANS CE VOLUME.

BATIMENTS HOSPITALIERS.
BUREAU DE BIENFAISANCE.
SECTION 1Te

-

-

-

-

-

11

CHAP. Ce qui est compris dans cet arti le.
Diverses dénominations. — Rôle des pauvres En quoi
consistent les secours à domicile. Nature des recettes
des bureaux de bienfaisance. Situation des secours à
domicile dans l'ancienne France.
11
CHAP. II. — Droit canon. Administration des se-
cours à domicile aux xn et x siècles. Suite du
même sujet. - XIV et xv siècles.
14
Arras. Dijon.
CHAP. III. Xvi siècle.- Strasbourg.-Aumônerie de
Saint-Marc (1523).—Mortagne (Orne) (1550).—Aumône-
rie générale de Lyon.-Procession de l'aumône de Lyon.
-Ordonnance de Charles IX.---Bourse des pauvres de Lille
(1551).-Décision du parlement (5 juin 1532).-Injonction
du parlement du 5 février 1555 -- Ordonnance du roi
(1556).-Arrêt du parlement de Toulouse du 10 mars 1558

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Bureau général des pauvres de Paris (1544).-Edit de
Henri II (1547).- Secours à domicile à Rouen (1531).—
Ordonnance de Moulins (1566). Lettres patentes de
Charles IX (1572). Règlement de l'aumône de Metz
(octobre 1572). Juridiction de l'aumône de Pa-
ris (1578). Exposé de la situation de l'aumône de
Paris (1582). Edit "de 1586. Disette à Paris,
Arrêt du parlement (1587).- Caractère de la coti-
sation à l'aumône générale (1596). — Arrêt du parie-
ment (1597).

--

21

CHAP. IV. XVIe siècle. Grand bureau des pau-
vres relié à la police de Paris; arrêt du Parlement
(1626).—Bureau des pauvres de Beauvais (1629).
Temps de contagion ( 1631 ).- Différend relatif aux
quêtes dans les églises; arrêt du Parlement (1659).—
Nouveau débat relatif au droit de quêtes (1641).— Ar-
rêt relatif aux taxations. Même sujet. Injonction
aux commissaires de rendre compte. Responsabi.itė

1555

1

du receveur général des pauvres (1616).- Bourse commune de Saint-Omer (1649).- Difficulté de la levée des taxes (1650). - Chambre des pauvres de Calais. Arrêt du parlement concernant le grand bureau des pauvres de Paris (1659).- Révision du rôle des pauvres de la même ville. (1669).- Bureau de charité de Clermont-Ferrand (1683). Réorganisation des secours à domicile, dans le ressort du parlement de Paris (1695). -Cherté des grains; distribution extraordinaire à Paris (1693-1694). Résumé.

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75

CHAP. V.XVIe siècle. Considérations générales. - Etrange doctrine du parlement de Paris sur les legs faits aux pauvres. Conséquences de l'affaiblissement des secours à domicile. Même sujet. Division des secours établis par le code de la police. - Catégories diverses des pauvres d'après le même code. (1709)-Simultanéité des secours à domicile et des secours hospitaliers (1718). - Chiffre de la population pauvre. Répartition entre les 43 paroisses de Paris. Comment se formait le lien entre le grand bureau de l'aumône. Remèdes distribués aux pauvres des campagnes aux frais de l'Etat. - Partage des dons manuels entre les hôpitaux et les charités des paroisses réglé par le conseil d'Etat (1722).--Nouveau règlement Fondations du grand bureau des pauvres de Paris. particulières dans l'enclave de l'aumône générale (1723).Difficulté de la levée de la taxe des pauvres (1730).Règlement intérieur du grand bureau des pauvres : Verger (ou huissier à verge), visiteur et distributeur. Police des pauvres (1757)-Règlement général dans le ressort de Paris (1740). - Restriction de l'impôt forcé. Nature des fourneaux on marmites des pauvres au milieu du XVIe siècle (1757). Esprit général des secours à domicile, dans les petites localités. - Bureau de charité dans la parcisse d'Auxon (Aube) (1758). Bureau gnéral des pauvres de Villeneuve-la-Guyard (1761). Bureaux de charité définis par un économiste du temps (1775).- Charité de Donne-Marie (1780).Bureau de Compagnie de charité de Civray (Vienne). charité d'Ay (Marie) (1783).- Bureau de Mareil. — Règlement général émané du parlement de Paris (1785). - Bureau de charité de Clermont (Oise) (1786).- Bureau de Crépy (Oise) (1787).- Bureau de Noirmoutier. -Bureau de Verteuil. -- Bureau du Mans (1788) SECTION 11.

95 157

CHAP. I.-Premier soin de l'Assemblée constituante. - Son projet de décret. Loi de 1790.- La Convention. Loi du 7 brumaire, an X. Ordonnances de 157 1821 et 1830. - Forme des budgets

CHAP. II. - Situation des bureaux modernes. Aceroi-sement du nombre des bureaux. Répartition des bureaux de bienfaisance dans les 86 départements.

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162

CHAP. II. Revenus des bureaux par départements. - Bureaux à créer. - En quoi consistent les revenus des bureaux existants. - Marche des revenus. - Donations comparées. Dons manuels, quêtes et souscriptions. Recettes générales comparées, et décomposition de ces recettes. Permanence des ressources éventuelles. Ressources des bureaux comparées aux populations. CHAP. IV. CHAP. V.

Chiffre des indigen's secourus.

166 177

Frais d'administration Possibilité de réduire ces frais. 178 Cor. VI. Secours distribués. - Absence de méthode dans la distribution des secours. 182 SECTION III. 186

CHAP. Ir. Etude approfondie des secours à domicile à Paris. Pauvres inscrits en 1789 et en 1791-1796. Organisation moderne.-Arrêté du 29 germinal 1800.- Recensement des pauvres (1801).- Arrêté de 1802.-Organisation de 1816.-Quels furent les rédacteurs de l'ordonnance du 2 juillet.

187

206

CHAP. II. Ordonnance du 29 avril 1831. CHAP. III. Dénombrement et décomposition de la Population indigente.-Valeur du rôle des pauvres.

208

CHAP. IV. Causes génératrices de la misère. Causes générales. Salaires comparés aux objets de consommation. - Causes individuelles. - Déficit des familles pauvres évalué. Besoins partiels. Mours des indigents.

209

CHAP. V. Recettes des bureaux de bienfaisance de Paris. Besoins comparés des bureaux d'après les circulaires annue les des administrateurs. 213

CHAP. VI. Mouvement des secours. - Dépenses en 1826. Dépenses en 1841. - Compte-rendu d'un arrondissement modèle. Compte-rendu d'un arrondissemeat placé dans un milieu opulent. Aperçu de la

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CHAP. VII. Bureaux de bienfaisance des départeBut de cette investigation. - Environs de Paris: Seine-et-Oise, Versailles, Saint-Germain, SaintCloud, Meulan, Etampes, Rambouillet. - Départements de l'Oise.-Eure-et-Loir, Chartres.-Aube, Troyes. CHAP. VIII. France du nord: Somme, Amiens, Abbeville, Péronne, Novon, etc. -Pas-de-Calais, Arras, Saint-Omer, Boulogne, Calais, etc. - Calocdos, Caen, Bayeux, Lisieux.

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CHAP. II. Aumônes. Définition. CHAP. II-Quêtes. - Troncs. - Fabriques. CHAP. IV. - Ressources d'origine gouvernements e. - Charités royales Observation préliminaire. - Childeric. Louis le Gros. - Dons à THôtel-Dieu au siècle. Jean II. - Louis VIH. Saint Lonis-Philippe le Long. - Philippe le Bel. - Philippe de Valds. Charles VI. - Louis XI. - Francois fer. Henri D. - Louis XIV. Régence. - Louis XV. -- Louis XIL -Résumé des charités royales en 1789.

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CHAP. V-Exemptions, franchises, immunités et prixges. Louis VI.-Philippe le Long. - Charles le Bel Charles V. Charles VI. - Philippe-Auguste. - Sant Louis. Philippe le Bel Philippe de Valois Charles VI. Charles VII.-Louis I.- Francois I. Henri II. xvII siècle. Plaidoyer de 1000 per défendre les franchises des subsides dont jouissent les hôpitaux; priviléges judiciaires; gratuité des services rendus aux hôpitaux par les chiru giens et apothicaires -Cendres de l'Hôtel-Dieu déclarécs insaisissables. -Concession de marais salants convertie en croit de presdre le sel dans les greniers de la ferme, en payant le prix du marchand, privilége proportionné au nombre e lits et du persoanel hospitalier. - Priviléges de l'hoptal général. Lois somptuaires restreintes au pront des hôpitaux. Droit d'expropriation pour cause d'utile publique. Force armée concédée aux hôpitaux gearaux. Franchise de logement des gens de guerre dans les maisons, fermes et métairies des hôpitaux, reprodui sant les ordonnances du moyen âge connues socs le nom de lettres de sauvegarde. Exemption d'ispôts des maisons de l'Hôtel-Dieu, confirmée (1681. Franchise des droits d'entrée au profit de l'hôpital gene ral de Paris (1706). L'hôpital général de Caen et s fermiers des aides (1714)-Priviléges de l'hôpital génér de Paris, confirmés en 1720. - L'exemption d'entrée de l'hôpital général, portée à 1,900 muids. Franchises abolies en 1762. Priviléges de l'hôpital général con firmés par Louis XVI. Abolition de la franchise des droits d'entrée à partir du 15 juin 1788, et substitution i ces droits d'une indemnité fixe payée par le trésor. Immunités maintenues.

451

CHAP. VI. Droit d'octroi-Droit sur l'entrée des vis (1659). Prorogation en 1648, 1er février 1658, 169. 9 février 1675, 1680, 28 janvier 1690.- Droit d'entrée sur les huiles (5 décembre 1702).-Idem sur les foins, de 1702 à 1782.- Droits d'entrée sur les vins et eaux-de-vie de

l'hôpital général de Caru (juin 1714). Droits d'entrée par voie de bois et voie de charbon entrant dans Paris 25 dicembre 1719). -- Droit sur le sel convert en conforfait (2 mai 1720). —Série d'arrêts concernant les droits d'octroi des hôpitaux à partir du 28 juin 1721.-Généralités de Caen, Rouen, de la Bretagne, de Bourges, de ChaJons, de Metz -Abandon à tous les hôpitaux du royaume de la moitié des gages et taxations qu'avaient percus sur les octrois les titulaires d'offices (7 novembre 1721). — Assiette de l'impôt dans les généralités de Bordeaux, Orléans, Bourges, Tours, Metz, Caen, Grenoble, la Rochelle, Montauban, Rouen, Soissons, Amiens, Poitiers, Alencon, Riom, Limoges, Auch, Lyon, Châlons et les provinces de Bretagne, Hainault, Roussi lon et Moulins. Diverses matières imposables suivant les localités.-Même sujet. Arrêté de 1728, 1756, 1727.-La nourriture des mendiants devient, en 1727, la cause de la concession --Déclaration de 1759.-Produit des droits perçus au marché de Sceaux (25 dicembre 177).-Droit sur a m ́lasse (14 mars 1777). -Bénéfices concédés à l'Hôtel-Dieu de Lyon sur les octrois (1779). Droit de l'hôpital général de Paris sur les vaches laitières.-Renouvellement des concessions sur 'entree da vin, du bois et du foin - Abolition des octr is en (1791).-Octroi municipal et de bienfaisance. 487

Cap. VII. Concessions sous forme d'impôt. — Droit d'admission on réception. Prestation de serment des évêques et abbés. Installation de titulaires d'offices.Admission des pprentis et droits de maitrise. - Taxe au profit des hôpitaux imposée aux employés de la monBale. - Taxe des secrétaires du roi. 521

-

CHAP. VIII. - Privilége des pauvres. -Attribution aux pauvres du foin qui tombe des bateaux sur les quais. Droit de glanage. Abandon des chaumes.-Defeuse aux propriétaires de vendre le droit de glanage, et d'envoyer paitre leurs bestiaux dans leurs champs avant le délai preserit. Admission du principe que le glanage est de droit divin.-Dfense de labourer les chaumes avant e 15 septembre.-Entants de l'hôpital reçus, imposés aux maitres préférablement à d'autres apprentis. 526

CHAP. IX. Diverses concessions pécuniaires.- x1° siè cle. La prévôté d'Arbois, de toute denrée doit 5 sous à Ja ma'adrerie. La maladrerie a droit aux fressures de toutes les grosses bêtes. - xn siècle.--Droit au labourage d'une charrue dû à l'hôpital d'Etampos. XIe siècle. Concession de saint Louis -- siècle. · Droit à un panier de poisson de l'Hôtel-Dieu de Paris. - Aumône par pièce de drap, due par les drapiers de Paris. - Demer à Dien concédé à l'hôtel-Dieu de Bayeux sur tous les marinks -x siècle. - Biens des écoliers mour nt par intestat, employés en uvres pies. - xvi siècle - Quêtes faites par les corps religieux au profit de l'Hôtel-Dieu. Droit sur les spectacles, dù par les confrères de la Passion à partir du 27 janvier 1541; sa fixation. - Suite de l'histoire des droits sur les spectacies. - Produit du droit sur les spectacles à la fin de l'ancien régime. - Dispense de jeune, source de revenus pour les hôpitaux. — Droit d'étal concédé à l'Hôtel-Dieu en carème. - Produit de ce droit à la fin de l'ancien régime. — Le droit d'étal étendu à tout le ressort de Paris au profit des hôpitaux.—Droit de 10 franes par minot de sel. XVI siècle. Retenue sur la caisse de Farmée pour les aumônes. Droit sur chaque eu de paume et de boules.-Droit d'aubine, désh'rence ou bitarse. - Droit de havage de l'exécution; droit sur les grains et comestibles; droits attachés aux offices des mesureurs réunis, concédés aux hôpitaux de Pontoise. Privil'ges de la circulation des coches, carrosses e! carrio cs, concedés aux hôpitaux dans tout le royaume Quarts de lots sur les pêches de harengs et maquereaux.- Deniers pour livres sur les prises.-Doublement de l'impôt sur les banes et lanternes, au prost des classes suirantes. Privilege des hôpitaux de Jouer des bancs et tables les jours de loire et autres jours sur les plaees publiques des villes et Laubourgs Perception pour les bons pauvres de Thôpital. Droit sur le mesurage du charbon à Lille. Aumône sur tous les bateaux et bâtiments qui déchargent leurs marchandises sur les quais, attribués aux hospices de Dieppe. - siècle.-Droit du vingtième concédé Droit sur le nettoyage du à d'hôpital général de Paris. ma ché de Saint-termain. - Droit sur les vendant-vins. Indemnité payée par le fermier des carrosses. — Ce 530 que c'était que le droit de havage.

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533

CHAP. XIIL Charité privée dans l'ancien régime. Hopital de Lyon - Evêque d'Orléans - Evêque de Blois Hôtel-Dieu de Paris.-Hospice de Troyes.-lospice de Cluny, Distributions aux pauvres, annoncées à Ja criée; idem, aux funérailles. Injonction aux mourants. Legs pieux. - Dessertes des tables. Mariage de soixante pauvres filles. - Le parlement s'impose pour les pauvres de la contagion. -- Donations particulières. Donations du erdinal et du due de Mazarin. Arrêts du partement pour l'exécution des donations testamentaires. --Reconstruction de l'tel-Dieu de Paris, après l'incendie de 1757, par la charité privée. -Souscription de 1786 pour l'érection de quatre hôpitaux de Paris. Loterie de 50,000 billets en 1787.-Loterie de 12 millions en 1788. 562 CHAP. XIV. Bureau de charité contribuant à la dépense des hospices.

576

CHAP. XV. La charité profite de tout. Hôpital de Roncevaux, élevé par (harlemagne à l'endroit où est massacré Rolland. Comtesse Jeanne, à Lille. - Seigneur Blanche-Rose, à Issoudun,-Guillaume le Conquérant en Normandie. Richard H, à Fécamp. - Gentilhomme du Dauphin. Vicomte de Flandres. Prebende du pre

-

mier chanoine à Orléans. -Etienne Baudry à son retour de la Palestine. Il donne son nom aux Haudriettes. Riche marchand de Florence. - Chevaliers partant pour Rhodes.-Gentilshommes, usurpateurs des biens des ecclésiastiques frappés d'amendes, dent la moitié appartient aux hôpitaux. Maison d'associations prohibées convertie en hôpital. - Catholiques et protestants exercent la charité par espèce de concurrence. - Hopitaux. — Vendeurs indulgences. - Loi somptuaire du concile de Trente, dont la sauction pénale tourne an profit des pauvres.- Calomnies et blasphèmes punis d'amendes, dont les deux tiers sont dévolus aux pauvres. Confiscations des biens des Jésuites ayant la même destination. Mobilier des congrégations de pénitents supprimées, attribué à l'Hôtel-Dieu. Non-résidence des curés entraînant la dévolution d'une partie de leurs revenusaux pauvres et aux hôpitaux.la révocation de l'édit de Nantes profite aux hôpitaux. Consistoires fermés. · Confiscations. — Attribution aux pauvres catholiques des dous faits aux pauvres protestants.- Maison du Bon-Pasteur établie dans la maison d'un apothicaire banni. Emplacement et dépendances du Temple, dévolus en partie à l'hôpital général de Paris, ainsi que d'autres immeubles. Biens de la confrerie de Saint-Sébastien, attribués au même établissement en 1732. 576

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CHAPITRE 1. Copital et revenu de la charité au temps présent. Nouveau point de vue où nous nous placesS

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Recette et établissements modernes suivant les siatistiques de M. de Watteville. Statistique officiel.e publiée en 1844. Division de la fortune des hospices d'aprés la statistique. Même décomposition d'après M. de Watteville Valeur mobilière des biens des hospices d'après la statistique officielle. - Exemples des éléments constitutifs d'on buget de recette. Eléments excentriques. Revenus administratifs. Vicissitudes des budgets. Hôpitaux où les recettes grandissent et où elles diminuent, de 1835 à 1841. Revenus sans aucun rapport avec le besoin des popu ations. Exem596 p'es cités. CHAP. H. Concours de l'Etat. Observations préliminaires. · Concessions. Amendes. - Droit sur. les speciacies. Marche de ce droit, de 1796 à 1806, de 1807 à 1817, de 1817 à 1826, de 1827 à 1831. - Détails par départements. Concessions de terrain dans les cimetières. 604

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CHAP. III Concours direct. - Etablissements géné

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- Les subventions aux hospices s'appliquent, en 1843, à 61 départements, et celles aux bureaux de bienfaisance à 57 départements.-En 1845, les subventions appliquées à la charité privée s'élèvent à 155,000 fr., dont 47,000 fr. à des œuvres de Paris, au nombre de 24.- Secours spécial aux sociétés de charité maternelle. Fonds de secours de l'Etat applicables aux personnes dans l'indigence, qui ont des droits à la bienveillance du gouverFonds secrets. -- Décrets du 22 janvier et du

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nement. 27 mars 1852. 607 CHAP. IV. Fonds commun. Sa nature et sa destination. Fonctionnement du fonds commun. Sa relat.on avec la charité. Premier et deuxième fonds commun. Répartition du premier fonds commun. Répartition du deuxième fonds commun. 614 CHAP. V. Concours indirect de l'Etat. — Budget de l'Etat, dans ses rapports avec ceux qui en vivent. - Le budget porte une partie du poids de la société sur laquelle il pèse. 219,000 individus remplissent des emplois civils sans avoir besoin de connaissances spéciales, et recoivent de l'Etat 145,000,000 fr. Le budget salarie 63,000 personnes instituteurs ou institutrices, 50,000 cantonniers, 30,000 gardes-champêtres, etc. Le chiffre de l'armée, en 1844, est de 344,000 hommes, dont 50,400 engagés volontaires. La marine emploie 34,625 personnes. Le budget des cultes, à la même époque, rétribue 34,000 prêtres. Les retraités civils forment un personnel de 49,000 individus. Les militaires recevant des pensions s'élevaient, en 1835, à 121,807 individus, les ecclésiastiques dans ce cas à 14,897. Le budget de 1843 porte à la dotation des invalides, 1.500,000 francs.

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633

CHAP. VII. Concours des départements à l'assistance. Dépenses obligatoires ou ordinaires et dépenses facultatives Dépenses ordinaires.-Enfants trouvés.-Aliénés. Charité facultative. Elle s'exerce en subvention aux communes, encouragements, secours pour remédier à la mendicité, dépenses diverses-Développements. -Récapitulation des frais. - Départements. Enfants trouvés, 4,735,215 francs. - Aliénés, 2,857,000 fr. 41 c., y compris les mêmes centimes facultatifs; dépenses purement facultatives, 1,844,684 francs. 657

CHAP. VIII. Concours des communes à l'assistance. Revenu total des communes. - Dépenses ordinaires et extraordinaires. Classification des communes en raison de leur revenu. Les subventions communales relatives à l'assistance sont comme celles des départements. Subventions des communes considérées en masse, par départements. Enfants trouvés, aliénés, hospices, établissements de bienfaisance. - Remise d'impôts. 686

CHARITE A L'ETRANGER.

CHAP. IX. Concours de la charité privée. — Dons et legs aux hospices, moyenne annuelle. -- Chiffres de 1833 à 1841. Dons et legs par départements en 1841. — Libéralités comparées. Evaluation du conseil d'Etat. Dons et legs aux bureaux de bienfaisance. Ils s'élèvent, de 1816 à 1826, à 11,183,659 francs, de 1826 à 1856, à 13,441,269 francs. Nature des dons et legs. - Portion capitalisable.-Détails.-Legs Monthyon.- Législation. Sermons de charité, loteries et bals des pauvres. Bal du dixième arrondissement de Paris, en 1842. 699 708 CHAPITRE I. Charité en Angleterre. Trois époques dans les institutions charitables de l'Angleterre. Caractère de l'assistance anglaise.-La taxe des pauvres a pour point de départ le protestantisme. - Statuts qui l'organisent. Tentative de défense de la taxe des pauvres, par les économistes.-- Workhouses.- Immense développement de la volontary contribution, servant de pendant à la taxe des pauvres. Nomenclature. - Exposé des œuvres publiques et privées. - Asiles de nuit. Sociétés générales.-Sociétés pour les étrangers.- Idem pour les nationaux.-Idem pour les divers cultes.-Idem

de prévoyance. Idem hygiéniques-Idem protectrices des pauvres.-Idem pour l'instruction populaire. — Charité en Allemagne, Suisse, Hollande, Suède, Danemark, Norwége.-Loi du 25 mai 1850 en Suisse. Canton de Vaud. Etats-Sardes, Russie, Amériques, pays Mahometans. Charité catholique. - Principauté de Monaco, Milan, Venise, Florence, Espagne. 709

CHAP. II. Secours à domicile à l'étranger. - Genève, Fribourg, canton de Vaux.-Hambourg.-Hollande -Secours à domicile en Italie. Etats-Romains, Comtat Venaissin, Naples, Florence, Etats-Sardes, Nice.-Belgique. Bruxelles, Liége.- Allemagne, Bavière.

818

CHAP. III. Secours hospitaliers à l'étranger. — Angleterre. Détails sur les Workhouses. Détails sur les asiles de nuit. Hôpitaux. Visite aux hôpitaux de Londres. Hôpitaux royaux. Colléges médicaux et chirurgicaux annexés aux hôpitaux. Hôpital Saint-Thomas. Hôpital Saint-Georges. Hôpital Brompton. Hôpital Chelsea. Hopital de Greenwich. - Ecosse.- Irlande.- Hollande. Suisse. Dix grands hôpitaux. Genève. Båle. Berne. Hospices des Bourgeois. Bourgeoisies Suisses. Fribourg. Bourgeois. Lauzanne. Secours hospitaliers en Italie. Rome. Naples. Toscane. Etats-Sardes. Nice. Belgique. Bruxelles. Hospice Saint-Jean. Historique, construction. Visite à l'hospice Saint-Jean. Liége.-Espagne.-Vienne. Bade; visite à l'hôpital.--Hospice moderne du MontCarmel. 1866

CHAP. IV. - Administration de la charité à l'étranger. - Angleterre. — Budget de l'hôpital Saint-Thomas de Londres. Régime alimentaire. Hôpital de Bridewell, dépense et personnel administratif. Dépense et personnel administratif de la maison de travail du même hôpital. Dépense de la même maison. - Personnel administratif de Bethlem.-Régime administratif à Greenwich.Administration en Amérique. — Cantons suisses. — Russie. Italie, historique, ix x, xio, x2, xm2 et xiv siècle. Administration moderne: Rome, Milan, Trieste, Venise, Etats de Parme, Etais-Sardes, Turin. - Simultanéité des secours à domicile et des secours hospitaliers. Moyenne des prix de journée. — Ensemble de la charité dans une ville italienne. - Observations générales. Conclusions.

CHARITE (ESPRIT DE LA).

932

866

1001

Sentiments correspondants à l'esprit de charité avant l'ère chrétienne. Ere paienne, ère juive. PREMIERE PARTIE.

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1005

SECTION 1. — PITIÉ ANTIQUE. Première époque.— Age homérique, morale d'Hésiode.-Loi du travail. -Précepte de la pitié. Principe de la solidarité humaine. —-Prométhée. Pandore. Conséquences de la solidarité humaine.--Solidarité humaine personnifiée. Prométhée. -Pressentiments d'un Sauveur. Bienfaiteurs de l'homanité de l'âge homérique. Thésée.-Pitié antique dans les faits. OEdipe. Antigone.-L'homme humain des temps héroïques. Alliance de la pitié envers les hommes à la piété envers les dieux.-Suite du même sujet.-Homère mendiant.

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SECTION. I. Deuxième époque. -- Siècle de Périclès. - Pressentiment du prosélytisme chrétien chez Socrate. - Aspirations païennes à la morale évangélique — Euripide. Rameaux des suppliants. Athènes élève des autels à la pitié. Pitié dans Eschyle. Tragédie des Suppliantes. Démosthènes. Pitié dans les lois. Pitié dans la philosophie.-Amour du prochain soupçonné par Socrate. Socrate prototype de la sagesse paienne.

Il se dévoue à l'éducation des âmes.--II scruté la conscience d'autrui. — Son abnégation. Il enseigne le mépris des choses périssables. - Socrate dans sa vie. — Sa patience. Son amour de la pauvreté. Il pardonne à ses accusateurs et à ses juges. Sa mort. — L'enseignement de Socrate finit avec lui. Aristote ne voit dans l'homme que l'homme social. La morale de Zénon, plus près du christianisme, ne passe pas au peuple.-Assimilation de l'offrande à Dieu et des secours au prochain.

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SECTION III. Obstacles apportés par la civilisation antique aux progrès de l'humanité. —Religion antique, le ciel paien. Les dieux d'Homère. - Irrévérence envers les dieux. Les oracles. -Eternité socratique. - Vague de la morale de Socrate. Défectuosité de la morale antique. - Doctrine de la vengeance. Restrictions sax principes de la pitié antique. La pauvreté jugée pr Aristophane. Dédain de Socrate pour les malades et les infirmes. Abaissement des masses. Qualification ontrageuse des masses. Platon, Aristote, Xénophon, Aris tophane. Inégalité des hommes devant Dieu. - Abaissement de la femme. - Patriotisme antique opposé à la fraternité. Abaiss ment des mœurs Barbarie dans

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chrétiennes entrevues à Rome. La chasteté. — Les vestales. - Esprit de pauvreté en honneur. Suite du même sujet. Caton. Suite du même sujet.-Frugalité célébrée par Horace. Suite du même sujet. La grâce de Dieu entrevue par Cicéron. 1105

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Opinion sur les esBarbarie envers les

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- Temps héroiques de la charité chrétienne.

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SECTION V. Obstacles apportés par la morale et par les mœurs de Rome au règne de la charité.—Observations générales. Cicéron nie le gouvernement de la Providence. - Inhumanité philosophique. Inégalité entre Jes hommes. -Mépris de l'enfance. Dureté des mœurs. Despotisme du père de famille. claves. Mépris de la pauvreté. prisonniers de guerre. Coutumes inhumaines dans les honneurs du triomphe. Cruauté des combats de gladiateurs. Corruption des mœurs publiques. - De quel poids Rome pèse sur le monde. Abaissement des 1 Purs. Mépris pour l'homme dans le nouveau-né. Droit de vie et de mort sur l'enfant. — Loi de Romulus; loi des douze tables. -Immolation des adultes.-Barbarie attestée par les dissertations des rhéteurs - Témoignage d'Ovide; autres témoignages. — Il n'est pas vrai que Rome eût été préservee du paupérisme par l'esciavage et l'infanticide. Réfutation de cette fausseté historique. - Dillérence fondamentale entre l'ère païenne et l'ère chretienne. 1120 SECTION VI. Miséricorde juive. Exposé de cette doctrine. Suite du même sujet. Psaumes. Proverbes - Isaie. Ezechiel. Daniel. Osée.. - MaJedictions bibliques contre les impitoyables. - Aumône alliée à l'idée d'offrande à Dieu. Suite du même sujet.-Suite du même sujet Démonstration. Premier age du monde. Deuxième époque. — Troisième époque, Suite. - Le prêtre identifié au culte. — Sacrifice de la vie. Machabées. Conclusion 1164 DEUXIEME PARTIE. 1180 1180

SECTION 1.

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§ - Esprit de la charité chrétienne. - Prolégomè- Considérations préliminaires. Justification des droits de la charité évangélique à régir l'humanité. 1180

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§ III.Jésus-Christ arché-type de la charité. - JésusChrist nait pauvre. Ses miracles sont des œuvres de charité. Suite du même sujet. Conséquence de sa mission. - Suite du même sujet --Suite du même sujet. Charité exercée envers les pécheurs. - Pratique de la charité le jour du sabbat. La piscine. Le centenier. La fille de Jaire. La veuve de Naim. Mission des apôtres.-Jésus-Christ qualitie ses œuvres.~ Application du principe de la charité universelle. pécheresse La femme adultère. - Suite des œuvres de charité. - Les cinq pains d'orge. Les sept pains. -Les quatre drachmes. Le lunatique guéri Deux aveugles guéris. Le sourd-muet. La femme courbée guérie le jour du sabbat. Les dix lépreux; guérison de l'âme et du corps L'aveugle-né. Résurrection de Lazare. Suite Sacrifice suprême de la charité divine.

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§ XIII. Application de la charité aux régimes pénitentiaires. Division du sujet. Lapsi. 1330 § XIV. Monasticité. — Suite du même sujet. — Action de la monasticité sur la charité. — Vie cénobitique. -Application des monastères à la pénitence des grands pécheurs. L'organisation du travail a son type dans les monastères. Le travail monastique profite aux indigents. La monasticité dans ses rapports avec la société générale. Hospitalité monastique; éducation des enfants dans les monastères. — Héroisme monastique. — Semence nécessaire à la charité. 1335

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§ XV. Enseignement des docteurs. Doctrine de la charité dans la chaire chrétienne. - Saint Jean Chrysostome, saint Ambroise, saint Augustin. Suite du même sujet. Saint Basile. -Retranchement du luxe : moyen 1358 d'exercice de la charité. § XVI. Les femmes chrétiennes des premiers siècles. 1374 § XVII. La charité dans les lois. — Opinion de Montesquieu. Constantin. Manifestations de la charité de cet empereur. - Apparition de la charité dans le sénat romain. Théodose. Le christianisme n'a pas favorisé la mendicité dans les lois. - Edit de Marcien. - Justininien. -- Le christianisme passe dans le corps de la législation tout entier pour l'humaniser.. Aperçus d'un grand jurisconsulte contemporain. Modifications introduites dans la jurisprudence. Action propre de Justinien. Transformation des lois à l'égard des nouveaunės. 1406 SECTION II. Esprit de la charité dans les temps modernes. 1406 § 1. Charité dans les mœurs. - Fixation de la naissance des sociétés modernes. Théodebert. Radegonde.vn siècle. Expression de la libéralité du moyen âge. Saint Bernard des Alpes. Le grand docteur saint Bernard. - - Saint Thomas. Saint Louis. Charité contemporaine. Elisabeth de Hongrie. — Sainte Catherine de Sienne.

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§ IV. XVI siècle. Lettres-patentes de 1530. Règlement de l'aumône générale de Lyon. - Police de l'aumône de Paris. Police des pauvres de Rouen. 1450 Doctrine de saint François de Sales. § V. xvn siècle. Grandeur charitable du siècle de Louis XIV. Saint Vincent de Paul. Un des coopéra teurs de ce saint. Claude Bernard. Bénigne Joly.Une assemblée de charité en 1651. Charités royales. Marie-Thérèse d'Autriche Mme de Miramion, dite la grande aumônière du xvn° siècle. Mlle de la Sablière. Mme de Montespan. Mme de Maintenon. Ses immenses charités. Mile de Longuev lie. - Mme Fouquet. Doctrines de Bossuet et de Massillon. -- Fénelon. 1456

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§ VI. xvm siècle. - Belzunce. Nom de Law à côté de celui du Souverain Pontife. Compagnies de charité du dernier siècle. Charité générale. — Les encyclopédistes.- Louis XVI. - Sa famille. Les deux courants de la charité sous son règne.-Philanthropisme sous le nom de sensibilité, substitué à l'esprit chrétien -- Où il mène. Hiver de 1789. L'assistance se fait

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