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NEUVE-SAINTE-GENEVIÈVE.

NEUVE-FONTAINE (Rue). De la rue Duperré au chemin de ronde de la barrière Blanche. 9e A. 33o Q.

Ouverte en 1845.

NEUVE-GUILLEMIN (Rue). De la rne du Four-Saint-Germain à la rue du Vieux-Colombier. 6o A. 22o-23¢ Q.

Elle porta d'abord le nom de l'hôtel Cassel » situé rue Cassette. Plus tard, une enseigne la fit appeler « rue de la Corne ». Sa dénomition actuelle vient d'une famille qui y possédait des terrains. NEUVE-MONTMORENCY (Rue). De la rue Feydeau à la rue SaintMarc. 2o A. 6e Q.

Ouverte en 1782, dans le voisinage de l'hôtel Montmorency. NEUVE-NOTRE-DAME (Rue). De la place du Parvis-Notre-Dame à la rue de la Cité. 4o A. 16° Q.

D'abord nommée « Neuve-Sainte-Geneviève » et « Sainte-Geneviève», ensuite rue Notre-Dame », et l'on ajouta Neuve, lorsqu'elle fut rebâtie par Maurice de Sully, en 1163.

NEUVE-PIGALLE (Rue). Du boulevard Pigalle à la rue de l'Abbaye, à Montmartre. 18e A. 69e Q.

NEUVE-POPINCOURT (Rue). De la rue Ménilmontant à la rue Popincourt. 11e A. 42e Q.

NEUVE-RICHELIEU (Rue). De la place Sorbonne à la rue de la Harpe. 5e A. 5-6o Q.

Percée en 1689. On vient de la démolir en partie.

NEUVE-SAINT-AUGUSTIN (Rue). De la rue Richelieu au boulevard des Capucines. 2o A. 5o-6o Q.

Au XVIe siècle elle longeait le couvent des Petits-Pères ou Augustins, d'où lui est venu son nom.

NEUVE-SAINT-DENIS (Rue). De la rue Saint-Martin à la rue SaintDenis. 2-3e A. 8e-9e Q.

Doit son nom au voisinage de la rue Saint-Denis.

NEUVE-SAINT-ÉTIENNE-DU-MONT (Rue). De la rue Lacépède à la rue Contrescarpe-Saint-Victor. 5e A. 17e Q.

Appelé autrefois rue du Moulin-à-Vent, rue du Puits-de-Fer, rue des Morfondus, rue Tiron ». Elle tient son nom actuel du voisinage de l'église Saint-Étienne-du-Mont, et on l'a appelée Neuve, pour la distinrue du Pot-de-Fer-Sainteguer de la rue Saint-Étienne, aujourd'hui Geneviève ».

NEUVE-SAINT-EUSTACHE (Rue). De la rue Montmartre à la rue du Petit-Carreau. 2o A. 7e Q.

Construite en 1684, elle s'appela d'abord « Saint-Côme » ou « du Milieudes-Fossés ». Elle prit ensuite son nom actuel, à cause du voisinage de l'église Saint-Eustache et de la chapelle Saint-Joseph, appelée autrefois le petit Saint-Eustache ».

NEUVE-SAINT-FRANÇOIS (Rue). De la rue Saint-Louis au Marais à la rue Vieille-du-Temple. 3o A. 10o Q.

Doit son nom à François Lefèbre de Mormans, président des trésoriers de France, qui en donna l'alignement en 1620.

NEUVE-SAINT-GILLES (Rue). Du boulevard Beaumarchais à la rue Saint-Louis au Marais. 4e A. 15e Q.

Ouverte en 1640, elle doit son nom à une statue de saint Gilles. NEUVE-SAINT-JACQUES (Rue). De l'avenue de la Santé à l'avenue du Commerce. 14e A. 55e Q.

NEUVE-SAINT-MÉDARD (Rue). De la rue Gracieuse à la rue Mouffetard. 5e A. 18e Q.

C'était d'abord la rue d'Ablon ». Son nom actuel lui vient de ce qu'elle aboutit à la rue Gracieuse, autrefois rue Saint-Médard ». NEUVE-SAINT-MERRI (Rue). De la rue du Temple à la rue SaintMartin. 4o A. 13o Q.

Doit son nom au voisinage de l'église Saint-Merri. On ajouta Neuve pour la distinguer de la rue Saint-Merri, aujourd'hui « rue de la Verrérie. »

NEUVE-SAINT-PAUL (Rue). De la rue du Petit-Musc à la rue SaintPaul. 4e A. 15e Q.

La partie comprise entre la rue du Ptit-Musc et la rue Beautreillis, ouverte vers 1550, portait autrefois le n de rue des Trois-Pistolets », l'autre partie, percée en 1552, sur l'emplacement de l'hôtel Saint-Maur, fut appelée « Neuve-Saint-Paul », à cause du voisinage de la rue SaintPaul. En 1841, les deux ont été réunies sous une même dénomination. NEUVE-SAINT-PIERRE (Rue). De la rue Neuve-Saint-Gilles à la rue des Douze-Portes. 3e A. 11e Q.

Ouverte en 1640, elle fut appelée d'abord « Neuve », Saint-Pierre ».

ensuite Neuve

NEUVE-SAINT-SAUVEUR (Rue). De la rue Damiette à la rue du Petit-Carreau. 2o A. 8e Q.

C'était autrefois la rue de la Corderie », puis la rue Boyer »; en 1603, la rue des Cordiers » ou « la cour des Miracles »; en 1622, la << rue Neuve-Saint-Sauveur anciennement dite Boyer ». On l'appela Neuve à cause du voisinage de la rue Saint-Sauveur.

NEUVE-SAINT-ANASTASE (Rue). De la rue Saint-Paul à la rue des Prêtres. 4o A. 14° Q.

C'était au XIVe siècle la « ruelle Saint-Paul » Elle doit son nom actuel à une statue de sainte Anastase.

NEUVE-SAINTE-CATHERINE (Rue). De la rue Saint-Louis à la rue Payenne. 4 A. 14o Q.

Doit son nom au prieuré de Sainte-Catherine, dont elle longeait les bâtiments.

NEUVE-SAINTE-GENEVIÈVE (Rue). De la rue de Fourcy à la rue des Postes. 5 A. 19e Q.

Doit son nom au voisinage de l'abbaye Sainte-Geneviève; on ajouta

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Neuve pour la distinguer de la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, qui s'appelait autrefois rue Sainte-Geneviève ».

NEUVE-VÉRON (Rue) De la rue du Vieux-Chemin à la rue de l'Abbaye. 18 A. 69€ Q.

NEVERS (Impasse de). Rue d'Anjou-Dauphine. 6e A. 21 Q. NEVERS (Rue). Du quai Conti à la rue d'Anjou-Dauphine. 6e A. 21° Q. Au XIe siècle, ce n'était qu'une ruelle servant à l'écoulement des eaux du collège Saint-Denis. En 1571, c'était « la ruelle par laquelle on entre et sort du quai et jardin de l'hôtel Saint-Denis ». Elle s'est appelée aussi rue des Deux-Portes »; et elle a pris le nom de Nevers, parce qu'elle longeait les murs de l'hôtel de Nevers, autrefois hôtel de Nesle. NEVEUX (Passage). De la rue du boulevard de Strasbourg à la rue du Faubourg-Saint-Denis. 10e A. 38 Q.

Porte le nom du propriétaire qui l'a établi.

NEWTON (Rue). De la rue du Chemin-de-Versailles au chemin de ronde de la barrière de l'Étoile. 8e A. 16-64¢ Q.

On a donné à cette rue, ouverte en 1836, le nom d'Isaac Newton, célèbre savant anglais, né en 1642, mort en 1727.

NICOLAS-FLAMEL (Rue). De la rue de Rivoli à la rue des Lombards. 4e A. 13 Q.

Au XIe siècle, cette rue s'appelait « Marivas ». Ce ne fut jusqu'à ces dernières années qu'une ruelle, dont l'ouverture de la rue Rivoli a amené l'élargissement. En 1851, on lui donna le nom de Nicolas Flamel, célèbre écrivain du xve siècle, qui demeurait au coin de cette rue. NICOLET (Rue). Du quai d'Orsay à la rue de l'Université. 7e A. 28° Q. Elle était désignée autrefois sous le nom de Saint-Nicolas dont la dénomination actuelle n'est probablement qu'une altération. NICOLET (Rue). De la chaussée de Clignancourt à la rue Bachalet. 18o A. 70° Q.

Doit son nom à un cabaretier voisin.

NOIR (Passage). De la rue Neuve-des-Bons-Enfants à la rue de Valois-Palais-Royal. 1er A. 3e Q.

Établi en 1782, il est ainsi nommé parce que c'est un escalier obscur

et noir.

NONNAINS-D'HYÈRES (Rue des). Du quai des Ormes à la rue Charlemagne. 4 A. 14 Q.

Vers 1300, c'était la rue à Nonnains-d'Ière », parce que les nonnains on religieuses de l'abbaye d'Hyères, près Villeneuve-Saint-Georges, y possédaient en 1182 une maison.

NORD (Boulevard du). Du boulevard de Strasbourg au faubourg Poissonnière. 10e A. 37e Q.

Établi en 1827, il est ainsi nommé, parce qu'il se dirige vers le nord. NORD (Cité du). Quartier des Épinettes, à Batignolles. 17o A. 68¢ Q. NORD (Passage du). De la Petite-Rue-Saint-Denis à la rue de la Glacière, à Montmartre. 18 A. 70o Q.

NORD (Passage du). Rue du Dépotoir, à La Villette. 19 A. 76o Q. NORD (Chemin du). De la rue des Poissonniers à l'avenue de SaintQuen, à Montmartre. 18e A. 72° Q.

NORD (Rue du). De la rue des Poiriers à la route Militaire, à Montmartre. 18 A. 72e Q.

NORMANDIE (Rue de). De la rue de Périgueux à la rue Charlot. 3e A. 10-14 Q.

Ouverte en 1696. Porte le nom d'une ancienne province de France. NOTRE-DAME (Rue). De l'avenue de Clichy à la Promenade, à Batignolles. 17 A. 68e-68o Q.

NOTRE-DAME (Rue). De la rue Saint-Denis à la rue de la Fontaine, à Montmartre. 18e A. 70 Q.

NOTRE-DAME (Rue). De la Grande-Rue à la rue Militaire, à Vaugirard. 15 A. 57o Q.

NOTRE-DAME (Rue). De la rue Sainte-Claire à la rue de la Tour, à Passy. 16 A. 62o Q.

NOTRE-DAME (Pont). Du quai aux Fleurs au quai de Gèvres. 4o A. 16e Q.

Il existait déjà en bois au xme siècle et on l'appelait pont de la Planche - Mibray ». En 1413 il fut reconstruit; on y mit sept ans. Il était chargé de soixante maisons. Il s'écroula en 1499 et fut réédifié en pierre. Soixante-dix maisons étaient construites; elles ont été abattues

en 1782.

NOTRE-DAME-DE-BONNE-NOUVELLE (Rue). De la rue Beauregard au boulevard Bonne-Nouvelle. 2o A. 8e Q.

Doit son nom à l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle. NOTRE-DAME-DE-GRACE (Rue). De la rue de la Madeleine à la rue d'Anjou-Saint-Honoré. 8e A. 31 Q.

Ainsi nommée parce qu'elle a été ouverte, en 1792, sur les terrains du couvent de Notre-Dame-de-Grâce de la rue Ville-l'Évèque. NOTRE-DAME-DE-LORETTE (Rue). De la rue St-Lazare à la rue Pigalle. 9e A. 33 Q.

Ouverte en 1824, elle est ainsi nommée parce qu'elle commence près de l'église N.-D.-de-Lorette.

NOTRE-DAME-DE-NAZARETH (Rue). De la rue du Temple à la rue St-Martin. 3e A. 9e Q.

Nommée autrefois Nve-St-Martin », elle prit le nom de « N.-D.-deNazareth en 1630, à cause du couvent des Pères de N.-D.-de-Nazareth, situé rue du Temple, dont elle longeait les murs.

NOTRE-DAME-DE-RECOUVRANCE (Rue). De la rue Beauregard au boul. Bonne-Nouvelle.

C'était d'abord la « Petite-Rue-Poissonnière », à cause du voisinage de la rue Poissonnière. Rasée en 1594, comme la rue N.-D.-de-BonneNouvelle, et reconstruite en 1630, elle doit son nom actuel à la proximité

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de l'église N.-D.-de-Bonne-Nouvelle, qui s'est appelée quelque temps N.-D.-de-Recouvrance ».

NOTRE-DAME-DES-CHAMPS (Rue). De la rue de Vaugirard au carrefour de l'Observatoire. 6o A. 23° Q.

Aux xive et xve siècles c'était le « chemin Herbu », puis la rue du Barc», ensuite la rue N.-D.-des-Champs », parce qu'elle conduisait au monastère de N.-D.-des-Champs de la rue St-Jacques.

NOTRE-DAME-DES-VICTOIRES (Rue). De la rue des PetitsPères à la rue Montmartre. 2o A. 6e-7e Q.

Au commencement du XVIe siècle c'était le chemin Herbu ensuite la rue des Victoires », puis la rue des Pères-Augustins-Déchaussés », enfin, «rue N.-D.-des-Victoires», à cause du couvent des Augustins-Déchaussés, dont l'église était sous l'invocation de N.-D.-des-Victoires. NOYERS (Rue des). De la place Maubert à la rue St-Jacques. 5o A. 20* Q.

Formée en 1851, par la réunion des rues «des Noyers » et « du FoinSt-Jacques». La rue « des Noyers », située entre la place Maubert et la rue St-Jacques, tirait son nom d'une allée de noyers qu'elle avait remplacée. Elle fut aussi nommée «St-Yves », à cause de la chapelle SaintYves qui se trouvait au coin de la rue St-Jacques.

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OBLIN (Rue). De la rue de Viarmes à la rue Coquillière. 1er A. 2oQ. Aboutissant à la halle au Blé, elle porte le nom d'un des entrepreneurs de cet édifice.

OBSERVATOIRE (Avenue de l'). Du boul, du Montparnasse à l'observatoire. 14e A. 53e Q.

Établie, en 1807, pour mettre en communication avec le Luxembourg l'Observatoire, construit en 1667.

OBSERVATOIRE (Carrefour de l'). A la jonction des rues de l'Est, de l'Ouest et de l'avenue de l'Observatoire. 5-6e A. 23° Q.

Doit son nom au voisinage de l'Observatoire. C'est là que le 7 décembre 1815, à sept heures du matin, Michel Ney, maréchal de France, a éte fusillé.

ODEON (Carrefour de l'). Entre les rues de l'Ancienne-Comédie et de l'Odeon. 6o A. 22e Q.

Doit son nom à son voisinage du théâtre, construit en 1773, brûlé en 1799, et reconstruit en 1807.

ODEON (Place de l'). Au bout de la rue de l'Odéon. 6e A. Ainsi nommee parce qu'elle est devant le théâtre de l'Odéon. ODEON Rue de l'). Du carrefour de l'Odéon à la place de l'Odéon. 6 A. 22e Q.

Ouverte en 1779, sous le nom de rue du Théâtre-Français », parce qu'elle conduisait à la salle construite pour le Théâtre-Français. En 1797, la salle et la rue prirent le nom de l'Odéon.

ODESSA (Cite d'). Boulev. Montparnasse, à deux pas de la gare de l'Ouest. 14 A. 55° Q.

ODIOT (Cité). Rue de l'Oratoire-du-Roule. 8e A. 30e Q.
Porte le nom du propriétaire qui l'a fait construire en 1845.

OISE (Quai de l'). De la place de la Mairie aux fortifications, à la Villette, 19 A. 730-74e Q.

OISEAUX (Rue des). Du marché des Enfants-Rouges à la rue de Beauce. 3e A. 10€ Q.

Ouverte en 1626, elle doit son nom à une enseigne.

OLIVET (Rue d'). De la rue Vanneau à la rue Traverse. 7o A. 276Q. Ouverte, vers 1646, sur un terrain dit d'Olivet dont le nom lui est resté.

OLLIVIER (Rue). De la rue du Faub.-Montmartre à la rue SaintGeorges, 9e A. 34e-35e Q.

Ouverte en 1824, elle porte le nom d'un député, membre du Conseil général de la Seine.

OPÉRA (Galeries et passages de l'). Du boul. des Italiens aux rues Drouot, Rossini et Lepelletier. 9 A. 35e Q.

Lorsque l'Opéra fut construit, en 1821, dans les terrains de l'hôtel Choiseul, on etablit le passage allant de la rue Drouot aux rues Rossini et Lepelletier. Les deux galeries conduisant au boulevard ont été exécutées en 1822 et 1823.

ORAN (Rue d'). De la rue Ernestine à la rue des Poissonniers. 18e A. 71e Q.

Doit son nom à une province de l'Algérie.

ORANGERIE (Rue de l'). De la rue d'Orléans-St-Marcel, à la rue Censier. 5e A. 18e Q.

On l'appelait autrefois des Oranges », « des Orangers; elle doit ce nom aux orangers du Jardin des Plantes qui étaient conservés pendant l'hiver dans une des maisons riveraines.

ORATOIRE-DU-LOUVRE (Rue de l'). De la rue de Rivoli à la rue St-Honoré. 1er A. 2e Q.

Au xe siècle c'était la rue d'Hosteriche », « d'Ostriche », « d'Aultrache», «d'Autruche », « de l'Autruche »; elle se prolongeait alors jusqu'à la Seine. En 1636, on l'appelait « rue du Louvre ». Fermée à l'époque où Louis XIV fit construire la colonnade du Louvre, elle fut nommee «culde-sac de l'Oratoire », à cause de la maison des Pères de l'Oratoire qui y était située. En 1758, l'impasse redevint rue. En 1854, la rue de l'Oratoire a été élargie par suite de la démolition de toutes les maisons du côté droit.

OSEILLE.

ORATOIRE-DU-ROULE (Rue de l'). De l'avenue de l'Étoile à la rue du Faub.-St-Honoré. 8e A. 30e Q.

Ouverte en 1789 sur des terrains appartenant à la congrégation de l'Oratoire..

ORFEVRES (Quai des). Du pont St-Michel au Pont-Neuf. 1er A. 1erQ. Construit de 1580 à 1643, il doit son nom aux orfévres qui y étaient et y sont encore établis,

ORFÉVRES (Rue des). De la rue St-Germain-l'Auxerrois à la rue Jean-Lantier. 1er A. 1er Q.

Au XIe siècle c'était la rue aux Moines-de-Joie-en-Val», et par corruption de «Jenvau». On l'appela ensuite « des Deux-Portes », c d'EntreDeux-Portes », « aux Deux-Portes ». En 1399 les orfèvres y firent bâtir une chapelle dédiée à saint Éloi, d'où la rue prit le nom de « rue de la Chapelle-aux-Orfèvres », puis « des Orfèvres ».

ORIENT (Rue de l'). Rue de l'Empereur, à Montmartre. 18 A. 69€ Q. ORIENT (Passage d'). De la rue de Bercy à la rue de Lyon. 12 A. 48e Q.

ORILLON (Rue de l'). De la rue St-Maur-Popincourt à l'ancienne barrière de Ramponneau. 11e A. 41 Q.

Doit son nom à une maison dite de l'Orillon qui y était située.
ORILLON (Impasse). Rue de l'Orillon. 11 A. 41* Q.

ORILLON Rue de l'). Du boulev. de Belleville à la rue de la Courtille. 20e A. 77e Q.

ORLÉANS (Quai d'). Du pont Louis-Philippe au pont de la Tournelle. 4 A. 16e Q.

Construit de 1614 à 1646, il fut ainsi nommé en honneur du duc d'Orleans.

ORLEANS (Route d'). Du boulevard d'Arcueil à la rue Militaire. 53¢ A. 55€ Q.

ORLEANS (Rue d'). De l'avenue de Clichy à la rue Lévis, à Battgnolles. 17 A. 67e-68° Q.

ORLEANS (Rue d'). Du port de Bercy à la rue de Bercy. 12 A. 47°Q. ORLÉANS (Rue d'). Du quai de la Loire à la rue d'Allemagne, à la Villette. 19 A. 73e Q.

ORLÉANS (Rue). De la rue des Tournelles dans les champs, à Vau girard. 15 A. 57e Q.

ORLÉANS-SAINT-HONORÉ (Rue d'). De la rue St-Honoré à la rue des Deux-Ecus. 1er A. 2e Q.

Elle a ete successivement rue de Nesle », rue de Bohême », rue d'Orleans», parce qu'elle conduisait à l'hôtel de Nesle, qui appartiat successivement à Jean de Luxembourg, roi de Bohéme, beau-père de Jean II, dit le Bon, roi de France, et à Louis de France, duc d'Orleans, fils de Charles V.

ORLÉANS-SAINT-MARCEL (Rue d'). De la rue Geoffroy-St-Hilaire à la rue Mouffetard. 5° A. 18e Q.

Appelée d'abord rue des Bouliers», «rue aux Rouliers, rue au Bouloir », puis rue de Richebourg », elle prit ensuite son nom actuel, parce que le duc d'Orléans, fils de Charles V, y possédait une maison que lui avait donnée sa belle-sœur, la reine Isabeau de Bavière. Dans cette rue était autrefois l'entrée du cimetière St-Médard, qui devint célèbre, au XVIIe siècle, par les prétendus miracles opérés sur le tombeau du diacre Paris. L'autorité ayant fait fermer ce cimetière, on écrivit sur la porte:

De par le roi, défense à Dieu De faire miracle en ce lieu.

ORME (Rue de l'). De la rue de Mornay à la rue St-Antoine. 4o A. 15e Q.

Ouverte en 1829 sur les terrains de l'ancien arsenal et formee d'une avenue plantée d'ormes.

ORME (Rue de l'). De la rue de la Procession à la rue du Transit, à Vaugirard. 15o A. 57¢ Q.

ORMEAUX (Avenue des). De la place du Trône à la rue de Montreuil. 11 A. 44° Q.

Formée vers 1780, elle doit son nom aux ormeaux qui y furent plantes. ORMEAUX (Rue des). De la rue du Chemin-de-Lagny à la rue de Montreuil. 11e A. 44 Q.

ORMEAUX (Rue des). Du boul. de Montreuil à la grande rue de ce nom, à Charonne. 20 A. 80€ Q.

ORMES (Quai des). De la rue de l'Étoile à la rue Geoffroy-Lasnier, 14o A. 14° Q.

Tient son nom des Ormes qui y étaient plantés. ORMESSON Rue d'). De la rue du Val-Ste-Catherine à la rue Culture-Ste-Catherine. 4o A. 14° Q.

Ouverte en 1784, le sieur d'Ormesson étant alors contrôleur des finances.

ORSAY (Quai d'). De la rue du Bac à l'ancienne barrière de la Cunette. 7e A. 25-26-28e Q.

C'était d'abord le quai de la Grenouillère », à cause des marécages peuples de grenouilles qui s'étendaient le long de la Seine. En 1708 le prévôt des marchands, Boucher d'Orsay, commença la partie qui avolsine le pont Royal et on lui donna son nom.

ORTIES (Rue des). De la rue d'Argenteuil à la rue Ste-Anne. 1er A. 3° Q.

Doit son nom aux orties qui couvraient le terrain où elle a été ouverte au XVIe siècle.

OSEILLE (Rue de l'). De la rue St-Louis-au-Marais à la rue Vieilledu-Temple. 3e A. 10e-11e Q.

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Doit son nom aux jardins potagers sur l'emplacement desquels elle a été ouverte en 1626.

OUDINOT (Rue). De la rue Vanneau au boulevard des Invalides. 7e A. 27e Q.

On a réuni sous cette dénomination, en 1852, les rues Plumet » et Neuve-Plumet, » en l'honneur du maréchal duc de Reggio,, mort en 1847, gouverneur des Invalides.

OUDINOT (Impasse). Rue Vanneau. 7e A. 27e Q.

QUEST (Rue de l'). De la rue de Vaugirard au carrefour de l'Observatoire. 6e A. 22e-23e Q.

Ainsi nommée parce qu'elle est située à l'ouest du jardin du Luxembourg. OUEST (Rue de l') De la chaussée du Maine à la rue du Transit. 14e A. 56o Q.

OURCQ (Place de l'). Ancienne barrière de Pantin. 19e A. OURS (Cour de l'). Rue du Faubourg-Saint-Antoine. 3o A. OURS (Rue aux). De la rue Saint-Martin à la rue Saint-Denis. ler, 2o, 3o A. 2o, 8e, 12e Q.

C'était au XIe siècle la « rue aux Oues », à cause des oies qu'y vendaient les nombreux rôtisseurs qui y étaient établis. De « oûes» on a fait ours », d'un oiseau de basse-cour un quadrupède de ménagerie.

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PAGEVIN (Rue). De la rue J.-J. Rousseau à la place des Victoires. 1er-2e A. 7e Q.

Cette rue est formée des trois vieilles rues «Verderet », « Pagevin » et du «Petit-Reposoir » réunies, en 1851, sous une seule dénomination. En 1205, la rue Verderet était une petite rue fort sale, nommée, pour cette raison, Merderel »; en 1311, c'était « l'Orde rue », puis la rue Breneuse. » De son premier nom l'on a fait, par euphémisme, Verderet », puis

Verdelet. La rue Pagevin allait de la rue Coq-Héron à la rue des Vieux-Augustins. Au XIe siècle elle faisait partie de la rue Verdelet. Elle prit d'un particulier, qui y demeurait au xvIe siècle, le nom de Pagevin. >

PAILLASSONS (Impasse des). Rue Pérignon. 15o A. 58¢ Q. PAIX (Rue de la). De la rue Neuve-des-Petits-Champs au boulevard des Capucines. 2o A. 5o Q.

Jusqu'en 1814, elle a porté le nom de « Napoléon » qui l'avait fait ouvrir en 1806. Celui qu'elle porte aujourd'hui lui a été donné en 1814. PAIX (Rue de la). De l'avenue de Clichy à la rue Saint-Étienne, à Batignolles. 16 A. 67-68e Q.

PAIX (Rue de la). De la rue de la Tombe-Isoire à Montrouge. 1415 A. 53-57* Q.

PAIX (Cité de la ). Rue de Meaux, à la Villette. 19 A. 75° Q. PALAIS-BOURBON (Place du). Rue de Bourgogne et rue de l'Université. 7e A. 27e Q.

Elle doit son nom au palais bâti en 1722 par le duc de Bourbon, lequel palais a été tour à tour affecté aux séances du Conseil des CinqCents (1796), de la Chambre des députés (1814-1848), de l'Assemblée nationale (1848-1851).

PALAIS-DE-JUSTICE (Place du). Boulevard de Sébastopol, dans la Cité. 4e A.

Formée vers 1788, au-devant du Palais-de-Justice qui lui a donné son nom. Cette place a été longtemps le lieu où les criminels condamnés par la cour d'assises de la Seine étaient exposés aux regards du public et marqués, par le bourreau, d'un fer chaud sur l'épaule. La marque a été abolie par la révolution de 1830, l'exposition par la révolution de 1818. PALAIS-ROYAL (Place du). Rue Saint-Honoré. 1er A.

Doit son nom au Palais-Royal. Agrandie, en 1648, par la démolition de l'hôtel Sillery. En 1852, elle a été étendue jusqu'à la rue de Rivoli, et cet agrandissement a fait disparaître la rue du Musée, autrefois rue Frementel, Froitmantel, Frementeau, Froitmanteau, entin Fromenteau.» PALATINE (Rue). De la rue Garancière à la place Saint-Sulpice. 6* A. 22e Q.

Ouverte, en 1646, sur l'emplacement du cimetière de Saint-Sulpice; d'abord appelée rue Neuve-Saint-Sulpice », puis du Cimetière», elle doit son nom actuel à Anne de Bavière, princesse Palatine du Rhin. PANORAMAS (Passage des). Du boulevard Montmartre à la rue Saint-Marc, à la rue Montmartre et à la rue Vivienne. 2e A. 6o Q.

Formé, en 1800, sur l'emplacement de l'hôtel de Montmorency, il doit son nom à deux rotondes qui s'élevaient à droite et à gauche sur le boulevard Montmartre et où étaient exposés les Panoramas de Rome, Naples, Florence, etc.

PANOYAUX (Rue des). Du boulevard des Amandiers à la rue des Amandiers, à Belleville. 20 A. 79e Q.

PANOYAUX (Impasse des), à Belleville. 20e A. 79° Q.

Rue neuve, vieille étymologie. D'où vient « Panoyaux »? Est-ce un nom d'homme ou un nom de chose? Nous ne savons. Peut-être est-ce qu'il indique un pan de murailles, pannus; peut-être qu'il y avait là une fabrique de panonceaux ou de pennonceaux, mot formé de pinna, de cette manière : pinna, penna, penno, pennonis, pennonius, pennonicus, pennoniculus, etc. Cherchez, lecteurs, vous trouverez peut-être.

PANTHEON (Place du). Entre le Panthéon et la rue Soufflot. 5 A. Formée en partie lorsque fut construite l'École de droit, en 1770. Plus tard, quand on éleva la nouvelle église Sainte-Geneviève, la place fut agrandie. Elle doit sou nom à cette église qu'un décret de la Convention

nationale avait affectée à la sépulture des grands hommes, et qu'un décret impérial de 1851 a rendu au culte catholique.

PANTIN (Route de). De la rue de Romainville à la rue Militaire. 19e A. 75o Q.

PAON (Rue du). De la rue Saint-Victor à la rue Traversine. 5o A. 17 Q. C'était, au XIIIe siècle, la rue Alexandre Langlois, à cause d'un particulier de ce nom. Une enseigne lui a fait donner sa dénomination actuelle au XVIe siècle.

PAON-BLANC (Rue du). Du quai des Ormes à la rue de l'Hôtel-deVille. 4e A. 14e Q.

Ce n'est qu'une ruelle qui tire son nom d'une enseigne. PAPILLON (Rue). De la rue Bleue à la rue Montholon. 9o A. 35 Q. Ouverte en 1781, elle a reçu le nom d'un intendant des menus plaisirs du roi.

PAPIN (Rue). Du quai d'Austerlitz à la rue de la Gare. 13e A. 49e Q. Cette rue, voisine du chemin de fer d'Orléans, a reçu le nom de l'un des inventeurs des machines à vapeur, né en 1647, mort en 1714. PARADIS-AU-MARAIS (Rue de). De la rue Vieille-du-Temple à la rue du Chaume. 3-4 A. 11 Q.

,

En 1287, c'était la rue de Paradis» ou « des Jardins à cause des jardins qui l'avoisinaient. Une enseigne lui a fait donner son nom actuel. PARADIS-POISSONNIÈRE (Rue de). De la rue du Faubourg-SaintDenis à la rue du Faubourg-Poissonnière, 10 A. 38 Q.

En 1643, elle portait le nom de « rue Saint-Lazare. » Sa dénomination actuelle lui a été donnée par opposition à celle de la rue Bleue, appelée autrefois rue d'Enfer. »

PARC (Rue du). De la rue de l'École à la Grande-Rue, à Vaugirard. 15€ A. 57° Q.

PARC (Rue du). De la rue de Paris aux fortifications à Belleville. 19-20° A. 750-780 Q.

PARCHEMINERIE (Rue de la). De la rue Saint-Jacques à la rue de la Harpe. 5e A. 20o Q.

Au XIe siècle, c'était la « rue des Écrivains ; en 1387, la rue des Parcheminiers » et plus tard « de la Parchemineric. » Elle a dù ces différents noms aux écrivains et aux marchands de parchemins qui y étaient etablis.

PARC-ROYAL (Rue du). De la rue Saint-Louis au Marais, à la rue de Thorigny. 3e A. 11e Q.

Ouverte en 1563, elle fit d'abord partie de la rue de Thorigny. On l'appela ensuite du Petit-Paradis», puis des Fusées», enfin « du Parc-Royal », parce qu'elle conduisait au parc des Tournelles. à

PARIS (Rue de ). Du boulevard de Monceaux à la rue Cardinet, à Batignolles. 17€ A. 66° Q.

PARIS (Rue de). Du boulevard de Belleville à la rue de Romainville, å Belleville. 19e A. 75o Q.

PARIS (Rue de). Du boulevard de Charonne à la place de la Mairie, à Charonne. 20° A. 80e Q.

PARME (Rue de). De la rue de Clichy à la rue d'Amsterdam. 9e A. 33e Q.

Ouverte en 1839, elle a reçu le nom d'une ville d'Italie. PARMENTIER (Avenue). De la rue des Amandiers-Popincourt à la rue Saint-Ambroise. 11e A. 42o Q.

Formee en 1818, sous le nom du membre de l'Institut qui a introduit en France la culture des pommes de terre, lequel, né en 1737, est mort en 1813.

PARTANTS (Rue des). De la rue des Amandiers à la rue du Retrait, à Belleville. 20o A. 79° Q.

PARVIS-NOTRE-DAME ( Place du ). En face Notre-Dame. 4o A. 16o Q. Formé d'une place existant devant l'église et de plusieurs petites rues qui ont été supprimées. On appelait autrefois « Parvis » le porche ou le cloître qui est à l'entrée de l'église, et ce mot venait de paradisus, par le changement du D en V comme «< glaive» de gladius.

PASCAL (Rue). De la rue Mouffetard à la rue du Champ-de-l'Alouette. 5e-13e A. 18, 16, 51€ Q

Ouverte en 1825, elle porte le nom de l'auteur des Provinciales, né en 1623, mort en 1662.

PAS-DE-LA-MULE (Rue du). Du boulevard Beaumarchais à la place Royale. 3-4e A. 11-15° Q.

Ouverte en 1604, elle s'appela d'abord « rue Royale » << petite rue Royale. » Pourquoi son nom actuel? Probablement parce qu'elle montait, car elle monte encore, et qu'il y avait à lever le pas pour les mules comme pour les hommes.

PASSY (Quai de). Du pont de Grenelle à l'avenue Franklin. 16 A. 62€ Q.

PASSY (Boulevard de). Du rond-point de l'Étoile à la rue de Longchamp. 16 A. 64° Q.

PASTOURELLE (Rue). De la rue du Grand-Chantier à la rue du Temple. 3 A. 10-12 Q.

En 1296, c'était la rue Groignet »; en 1302, la « rue Jehan-SaintQuentin. » Sa dénomination actuelle lui vient sans doute de quelque bergère amoureuse et affolée.

PATRIARCHES (Rue des). De la rue d'Orléans à la rue de l'Épéede-Bois 5e A. 18e Q.

Doit son nom à son voisinage du marché construit en 1830 dans un terrain appelé « cour des Patriarches », parce qu'aux xшe et xive siècles il y avait une maison appartenant à Bertrand de Charnac, patriarche de Jérusalem, et à Simon de Cramault, patriarche d'Alexandrie.

PAUL-LELONG (Rue). De la rue Notre-Dame-des-Victoires à la rue de la Banque. 2o A. 6o Q.

Ouverte en 1814. On lui a donné le nom de l'architecte chargé de construire les bâtiments du Timbre, et mort, en 1845, avant l'achèvement de cet édifice.

PAUQUET (Rue). De la rue Projetée au chemin de ronde, à Passy. 16 A. 64° Q.

PAUQUET-DE-VILLEJUST (Rue). De la rue de Chaillot au chemin de ronde de l'Etoile. 16o A. 64o Q.

Ouverte en 1836, elle doit son nom à un avocat, mort en 1839, qui avait contribué à la faire établir.

PAUVRES (Impasse des). Rue Boileau, à Passy. 16° A. 61 Q. PAVÉE-AU-MARAIS (Rue). De la rue de Rivoli à la rue NeuveSainte-Catherine. 4o A. 14 Q.

En 1235, c'était la rue du Petit-Marivaux », en 1406, du PetitMarais », puis de Marivas, de Marivaux », et enfin la rue Pavée. » Une partie de cette rue a été détruite, en 1855, pour le prolongement de la rue de Rivoli.

PAVÉE-SAINT-ANDRÉ-DES-ARCS (Rue). Du quai des Augustins à la rue Saint-André-des-Arcs. 6o A. 21o Q.

Elle portait déjà ce nom en 1300. Au xvie siècle, on l'a appelée « rue Pavée-d'Andouilles. » C'était une facétie du peuple parisien qui se venge de ses misères par des lazzis.

PAVILLONS (Passage des). De la rue Beaujolais-Palais-Royal à la rue Neuve-des-Petits-Champs. 1er A. 3o Q.

On l'appelle aussi « passage des Deux-Pavillons. »

PAVILLONS (Rue des). De la rue de Calais à la rue de la Duée, à Belleville. 20o A. 78o Q.

PAYENNE (Rue). De la rue des Francs-Bourgeois à la rue du ParcRoyal. 3e A. 11e Q.

Elle a porté successivement les noms de rues « Payelle, Parelle, Guyenne, Payenne », dont l'étymologie n'est point connue.

PECHOIN (Rue). Du boulevard du Combat à la rue Asselin, à Belleville. 19 A. 76* Q.

PECQUAY (Passage). De la rue des Blancs-Manteaux à la rue Rambuteau. 4 A. 13e Q.

Ce passage était autrefois une impasse dite, en 1300, « rue Perenellede-Saint-Paul »; son nom actuel vient, par altération, de celui de Jean de la Haie, dit Piquet, qui y possédait une maison.

PEINTRES (Impasse des), Rue Saint-Denis, 2o A. 8° Q.

Au commencement du xive siècle, c'était la « rue de l'Arbalète », en 1325, la ruelle sans chef dite des Étuves », ensuite la rue de l'AsneRayé. En face de cette impasse, dans la rue Saint-Denis, était une porte de Paris dite la « Porte-aux-Peintres, » La porte, comme l'impasse, devait son nom soit à Guyon Ledoux, peintre, qui y fit bâtir une maison en 1535, soit à Gille Lepeintre, qui possédait la maison de l'Arbalète à la fin du XIe siècle.

PELÉE (Impasse). Petite-rue-Saint-Pierre-au-Marais. 11e A. 42o Q. Au siècle dernier c'était la ruelle Pellé », du nom d'un particulier. PELERINS-SAINT-JACQUES (Rue des). De la rue du Cloitre-SaintJacques à la rue Mondétour. 1er A. 2o Q.

Doit son nom à l'hôpital Saint-Jacques, destiné aux pèlerins, sur l'emplacement duquel elle a été ouverte en 1813.

PELICAN (Rue du). De la rue de Grenelle-Saint-Honoré à la rue Croix-des-Petits-Champs. 1er A. 2o Q.

Aux xive et xve siècles, elle était habitée par des filles publiques, ce qui lui avait valu un nom obscène dont, au xvie siècle, on fit celui de Pélican.

PELLETERIE (Rue de la). De la rue de la Cité au boulevard de Sébastopol. 4o A. 16° Q.

Cette rue doit son nom aux pelletiers qui s'y étaient établis. PELOUSE (Rue de la). De la rue de Bellevue à l'avenue de la PorteMaillot, à Passy. 16 A. 64 Q.

Doit son nom aux pelouses de l'ancien Ranelagh, où elle aboutit. PENEL (Passage). De la rue de la Glacière a la rue du Ruisseau, à Montmartre. 18e A. 70e Q.

PENTHIEVRE (Rue de). De la rue Ville-l'Évêque à la rue du Faubourg-Saint-Honoré. 8e A. 31&Q.

Au XVIe siècle, c'était la pelait

rue des Marais ». Au XVIe siècle on l'ap« du Chemin-Vert ; en 1775, rue Verte»; plus tard on a dit Grande-Rue-Verte» pour la distinguer de la Petite-Rue-Verte. En nom actuel en l'honneur d'un des fils du roi 1817, on lui donna son Louis-Philippe.

PÉPINIÈRE (Rue de la). De la rue de l'Arcade à la rue du FaubourgSaint-Honoré. 8e A. 30e-32o Q.

Son nomlui vient de ce qu'elle longeait la pépinière du roi, qui s'étendait de la rue de Courcelles jusqu'à la rue de Miroménil dans le faubourg Saint-Honoré.

PÉPINIÈRE (Rue de la). De la route d'Orléans à la chaussée du Maine. 14e A. 55€ Q.

PERCEE (Rue). De la rue Charlemagne à la rue Saint-Antoine. 4 A. 14 Q.

Elle était déjà ainsi nommée au xive siècle.

PERCEVAL (Rue). De la rue de la Gaieté à la rue de l'Ouest, à Vaugirard. 14e A. 55¢ Q.

PERCHAMPS (Rue des). De la rue de La Fontaine à la rue Molière, à Auteuil. 16o A. 61o-64o Q.

PERCHE (Rue du). De la rue Vieille-du-Temple à la rue Charlot. 3 A. 11e Q.

Ouverte en 1626, elle a reçu le nom d'une ancienne province de France.

r

PETIT-MUSC.

PERCIER (Avenue). De la rue de la Pépinière à l'avenue de Munich. 8e A. 31° Q.

Appelée d'abord de « l'Abbatoir, elle a reçu, en 1811, le nom de l'architecte, membre de l'Institut, né en 1764, mort en 1838.

PERCIER (Rue). De la rue Blanche à la rue Fontaine. 9e A, 33€ Q. Désignée d'abord sous les noms de rue de l'Aqueduc», ou du « ('anal». Même étymologie que précédemment.

PEREIRE (Boulevard). De l'avenue de la Porte-Maillot à la rue Cardinet, à Neuilly. 17° A. 65-66o-67€ Q.

PERICHAUX (Sentier des). A Grenelle. 15 A. 57 Q. PERIGNON (Rue). De l'avenue de Saxe au chemin de ronde de Sè vres. 7-15 A. 27-58 Q.

Ouverte en 1820, sous le nom d'un membre du conseil municipal. PÉRIGUEUX (Rue de). De la rue de Bretagne a la rue Saint-Louis, 3e A. 10e Q.

Alignée en 1626, elle reçut le nom de Périgueux, capitale d'une des anciennes provinces de France. Elle ne s'étendait alors que jusqu'à la rue de Normandie; on l'a, en 1697, prolongée jusqu'a la rue Boucherat (aujourd'hui réunie à la rue Saint-Louis).

PERLE (Rue de la). De la rue de Thorigny à la rue Vieille-du-Temple. 3e A. 11 Q.

Elle fit partie d'abord de la rue de Thorigny. Sa dénomination actuelle vient d'une enseigne.

PERNELLE (Rue). De la rue Saint-Bon au boulevard de Sébastopol. 4e A. 13 Q.

Appelée autrefois« Petite rue Marivaux, et quelquefois rue des Prétres ». Elle a reçu, en 1851, le nom de la femme du célèbre Nicolas Flamel.

PERNETTY (Impasse). Rue Pernetty. 14° A.

PERNETTY (Rue). De la rue de Constantine à la rue de Vanves, à Plaisance. 14e A. 56° Q.

PERPIGNAN (Rue de). De la rue des Marmousets à la rue des TroisCanettes. 4o A. 16e Q.

Au xive siècle, elle se confondait avec la partie orientale de la ras des Trois-Canettes, sous le titre de « rue de la Court-Ferri ». Elle doit son nom actuel à un jeu de paume qui y était situé.

PERRÉE (Rue). De la rue Caffarelli à la rue du Temple. 3o A. 10Q. Ouverte en 1809, elle a reçu le nom du contre-amiral, né en 1761, tur le 18 fevrier 1800, dans un combat qu'il soutint à bord du vaisseau le fienéreur, contre quatre vaisseaux anglais commandes par Nelson.

PERREE (Rue). De la rue de Constantine à la rue Blottière, à Plaisance. 14 A. 50 Q.

PERRIER (Rue). De l'avenue de la Porte-Maillot à l'avenue de l'Impératrice, à Neuilly. 16 A. 63o Q.

PERRON (Passage du). De la rue Beaujolais à la rue Neuve-des-Petits-Champs. 1er A. 3e Q.

PERS (Impasse). Chaussée de Clignancourt. 18 A. 70% Q. PETEL (Rue). De la rue de Sèvres à la rue Blomet. 15 A. 57° Q. PETIT (Passage). De la rue Mogador à la rue des Cendriers, à Belleville. 20 A. 79 Q.

PETIT-BANQUIER (Rue du). De la rue du Banquier au boulevard de l'Hôpital. 13e A. 49e Q.

PETIT-CARREAU (Rue du). De la rue Saint-Sauveur à la rue de Cléry. 2 A. 8e Q.

On l'appela d'abord « Montorgueil », puis des Boucheries. Sa denomination actuelle lui vient d'une enseigne.

PETIT-CHAMP-DE-L'ALOUETTE (Rue du). De la rue du Champ-del'Alouette à la rue de la Glacière. 13o A. 52o Q.

Appelée d'abord « rue Payen », puis de la Barrière, elle doit son nom actuel au terrain sur lequel elle est percée.

PETIT-DIEU (Impasse). A Montmartre. 18e A. 70e Q. PETIT-HURLEUR (Rue). Du boulevard de Sébastopol à la rue SaintDenis. 2o A. 8e Q.

Du XIe au XVIe siècle, c'était la « rue Jean-Palée » ou « Palée ». Son nom actuel Ini vient de la rue du Grand-Hurleur.

PETIT-LION (Rue du). De la rue Saint-Denis à la rue Montorguen. 20 A. 8 Q.

En 1360, cette rue, qui était en dehors de l'enceinte de Philippe-Aguste, s'appelait la rue du Lion-d'Or outre la porte Saint-Deais ». Plus tard, ce fut la rue au Lion ou du Lion ». A la fin du xvsiècle, deux enseignes lui firent donner les noms de rue du Grand et du Petit Lion ». En 1851, on a réuni a la rue du Petit-Lion la rue Pavée-SaintSauveur, qui allait de la rue du Petit-Lion à la rue Montorgueil et qu se nommait déjà ainsi en 1313.

PETIT-MOINE (Rue du). De la rue Scipion à la rue Mouffetard. 5o A. 13° Q.

Ce nom lui vient d'une enseigne, enseigne de cordelier ou de capucin, nous ne le savons pas exactement, et nos lecteurs ne tiennent pas à le savoir plus exactement que nous.

PETIT-MUSC (Rue du). Du quai des Célestins à la rue Saint-Antoine. 4e A. 15o Q.

d'où Put-Muce

C'était au XIIe siècle la rue Pute-y-Muce ». Pourquoi? Parce que, disent les uns, il y avait là autrefois une voirie, puanteur cachée. Cela s'accorderait assez avec le « Petit-Muse actuel. Mais nous pensons qu'il faut chercher ailleurs. Les filles de joie étaient, au temps jadis, appelées « putes », de putida : à preuve le Roman de la Rose. Or, elles se cachaient ou mussaient, ou muçient,

de amicire

dans la rue qui nous occupe. D'un autre côté, musc, odeur, s'éch vait autrefois mus », venant de mus, muris. Prononcez, lecteurs.

PETIT-PONT (Le). De la rue Saint-Jacques à la rue de la Cité. 4 5 A. 16-20 Q.

Il y avait un pont en cet endroit avant la conquête romaine. On le nommait « Vieil-Petit-Pont » pour le distinguer d'un autre petit pont construit sur le grand bras de la Seine. Emporté plusieurs fois par les eaux, il fut réédifié, tantôt en pierre, tantôt en bois, à différentes époques, en 1185, en 1394, en 1409, en 1660, en 1718, et, finalement,

en 1853.

PETIT-PONT (Place du). Du quai Saint-Michel à la rue du PetitPont. 5 A.

Doit son nom au Petit-Pont. Autrefois elle se confondait avec la rue du Petit-Pont. Au nord était le Petit-Châtelet.

PETIT-PONT (Rue du). De la rue de Bucherie à la rue Galande. Je A. 20e Q.

Elle portait déjà au xe sièce ce nom, provenant du Petit-Pont où elle conduit.

PETITE-BOUCHERIE (Passage de la). De la rue de l'Abbaye à la rue Sainte-Marguerite-Saint-Germain. 6e A. 21 Q.

D'abord appelé « rue Abbatiale », l'établissement d'une boucherie lui fit donner plus tard son nom actuel et, par suite de l'exhaussement du sol, la rue devint un passage.

PETITE-CORDERIE (Rue de la). De la rotonde du Temple à la place de la Corderie. 4° A. 10 Q.

Doit son nom à son voisinage de la rue de la Corderie.

PETITE-FONTAINE (Chemin de la). De la rue de la Source à la rue de la Glacière. 16 A. 62 Q.

Doit son nom à son voisinage de la rue de la Fontaine, à Auteuil. PETITE-TRUANDERIE (Rue de la). De la rue Mondetour a la rue de la Grande-Truanderie. Ier A. 2o Q.

et « rue

On l'a appelée anciennement rue du Puits-d'Amour Ariadne »; l'un et l'autre noms dus à une histoire d'amants malheureux, quelque chose comme le saut de Leucade. On l'a nommée ensuite de la Petite-Truanderie», parce qu'elle aboutit à la rue de la GrandeTruanderie.

PETITES-ECURIES (Passage des). De la rue du Faubourg-Saint-Denis à la rue des Petites-Ecuries. 10e A. 38 Q.

Ainsi nommé à cause de son aboutissement dans la rue des PetitesÉcuries.

PETITES-ÉCURIES (Rue des). De la rue du Faubourg-Saint-Denis à la rue du Faub urg-Poissonnière. 10o A. 38 Q.

Construite en 1780, elle doit son nom aux petites écuries du roi, qui étaient situées au coin de la rue du Faubourg-Saint-Denis.

PETITS-CHAMPS (Rue des). De la rue Beaubourg à la rue SaintMartin. 3 A. 12o Q.

Elle portait déja, au xe siècle, ce nom tiré des champs où elle avait

été ouverte.

PETITS-HOTELS (Rue des). De la place Lafayette à la rue SaintQuentin. 10 A. 37o Q.

Ainsi nommée parce que les maisons qu'on y a construites forment de petits hôtels séparés.

PETITS-PÈRES (Passage des). De la rue de la Banque à la place des Petits-Pères. 2o A. 6e Q.

Formé en 1779, il doit son nom au voisinage de l'ancien convent des Petits-Pères.

PETITS-PÈRES (Place des). En face de l'église Notre-Dame-des-Victoires. 2o A.

C'est l'ancienne cour du couvent des Petits-Pères, d'où elle tient son

nom.

PETITS-PÈRES (Rue des). De la rue de la Banque à la rue VideGousset. 2o A. 6o Q.

Elle doit son nom au voisinage du couvent des Augustins ré ormés, dits Petits-Pères. »

PETRELLE (Rue). De la rue du Faubourg-Poissonnière à la rue Rochechouart. 9 A. 36 Q.

Appelée Jolivet», puis Malborough », elle porte maintenant le nom d'un architecte qui y fit construire plusieurs maisons vers la fin du siècle dernier.

PEUPLIERS (Chemin des). Du chemin du Moulin-de-la-Pointe à la rue Militaire, 13e A. 51 Q.

Doit son nom aux arbres qui la bordent.

PHÉLIPPEAUX (Rue). De la rue du Temple à la rue Volta. 3o A. 9o Q. En 1397, c'était la rue Frépault »; au xve siècle, la « rue Frapault »; en 1560, la rue Fripaux et Frepaux »; en 1636, la rue « Frépaux »; ensuite la rue Phélipot, Philipot », enfin la rue Phélippeaux ». Si Paris s'est transformé depuis le xive siècle, le nom de cette voie publique n'est pas resté en arrière: il s'est transformé au point d'en étre méconnaissable.

PHILIPPE (Cité). Du quartier du Combat à La Villette. 19e A. 79€ Q. Doit son nom an propriétaire qui l'a fait construire.

PIAT (Rue). De la rue de Paris à la rue Vilin, à Belleville. 20o A. 77o Q. Même étymologie.

PICARD (Rue). Du quai de la Gare à la rue du Chevaleret. 13 A. 50 Q.

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PIERRE-ASSIS (Rue). De la rue Mouffetard à la rue Saint - Hippolyte. 13 A. 52¢ Q.

Appelée autrefois rue « Quirassis, Quiracie, Qui-Rassis », puis « Pierre-Agil, Pierre-Agile », entin « Pierre-Assis ». Même observation que pour la rue Phelippeaux, et beaucoup d'autres rues encore. PIERRE-AU-LARD (Rue). De la rue Neuve-Saint-Merri à la rue du Poirier. 4 A. 13e Q.

Cette rue, formant équerre, avait autrefois deux noms. La partie aboutissant a la rue Saint-Merri s'appelait, au XIe siècle, Vicus Aufredi de Gressibus; la partie attenante a la rue du Poirier s'appelait Vicus Petri Ollard. Au XIVe siècle, la première portait le nom de « rue Espaulart ». Au xvie siècle, les deux parties furent réunies sous la seule denomination de rue Pierre-au-Lard ». Quelques etymologistes ont voulu taire venir cette dernière denomination du voisinage d'un marche aux porcs, et ils ont suppose que, dans cette rue, il y avait jadis une pierre sur laquelle on vendait le lard du marché voisin. Nous voila bien loin de Pierre Oilard, n'est-ce pas ?

PIERRE-LEVEE (Rue). De la rue des Trois-Bornes à la rue Fontaineau-Ro. 11 A. 41 Q.

Ouverte en 1782, elle a été ainsi nommée, parce qu'en creusant le sol on y trouva une espèce de monument druidique, de menhir, de dolmen formé d'une pierre très-large soutenue sur deux autres pierres placees debout.

PIERRE-LOMBARD (Rue). De la place de la Collégiale à la rue Mouffetard. 5e A. 13e Q.

Ouverte en 1770, elle s'est appelé d'abord petite rue Saint-Martin ». On lui a donne son nom actuel, en memoire de l'evèque de Paris, mort en 1164, surnomme le maitre des sentences, parce que son souvenir se lie naturellement à celui de l'ancien eglise Saint-Marcel.

PIERRE-PICARD (Rue). De la chaussee Clignancourt a la place SaintPierre, a Montmartre. 18 A. 70° Q.

Doit son nom à un propriétaire riverain.

PIERRE-SARRAZIN (Rue). Du boulevard Sébastopol à la rue Hautefeuille, 6 A. 21o Q.

Doit son nom à un particulier qui y posssédait plusieurs mais ns au XIe siècle. Avant le percement du boulevard de Sebastopol, elle aboutissait rue de la Harpe.

PIGALLE (Cite). Rue Pigalle. 9e A. 33e Q.

Doit son nom à la rue dans laquelle elle est située.

PIGALLE (Rue). De la rue Blanche a l'ancienne barrière Montmartre, 9 A. 33° Q.

Appelée d'abord rue Royale », puis de « l'An VIII», elle a reçu, vers 1803, le nom du célèbre sculpteur, né en 1714, mort en 1785, qui y demeurait.

PIGALLE (Cité). Quartier des Grandes-Carrières, à Montmartre, 18 A. 6 Q

Doit son nom à son voisinage du boulevard Pigalle. PIGALLE (Boulevard). De la Petite-Rue-Royale à la rue de l'Empereur. 18 A. 69 Q.

Doit son nom à son voisinage de la rue Pigalle.

PINEL (Rue). De la rue Campio-Formio au boulevard de l'Hôpital. 13¢ A. 49° Q.

Elle fut d'abord appelée de l'Hôpital-Général ». En 1851, on lui a donné le nom du medecin, né en 1745, mort en 1826, qui fut un des principaux médecins de la Salpêtrière. Pinel est un des plus savants alienistes de ce siècle.

PIROUETTE (Rue). De la rue Rambuteau à la rue Mondétour. 1er A. 2o Q.

Le nom de cette rue est un de ceux qui ont subi le plus d'altérations en passant par la bouche du peuple de Paris. Ainsi, de « Therouenne » qui était le nom du territoire sur lequel cette rue fut tracée, et qui, au xe siècle, appartenait à Adam, archidiacre de Paris et évéque de Thérouenne, -on a fait successivement Pétonnet, Tironne, Térouenne, du Pétonnet, du Perronnet, Tironnet, Téronne, Pirouet en Tiroye, en Tiroire, en Théroenne, Tirouer, Thérouanne, Tirouanne, Pierret de Terouenne, Pirouet en Térouène, etc., etc. D'évolutions en évolutions, d'âge en âge, nous avons eu « Pirouette ». Dans ce gâchis des nomenclatures parisiennes, le diable n'y reconnaîtrait pas ses petits! PIVER (Passage). De la rue de l'Orillon à la rue du Faubourg-duTemple. 11e A. 41e Q.

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