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Mobilier général de Petit-Bourg.

9,896 55

7,698 72

Id. des bureaux de Paris.
Id. agricole.

Id. industriel.

Lingerie générale.

400 55 5145 35 555 1,513 05

96 327 34

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Excédant de recetes, 12,134 f. 69 c.

Cet excédant de recettes a été employé, en partie, à l'achat de 400 fr. de rentes, et, en partie, à la formation d'un fonds de réserve destiné à subvenir aux dépenses des années suivantes, où il ne se fera ni ventes ni loteries.

Asile-Ouvroir du Cœur-de-Marie (rue Notre-Dame-des-Champs, 21). Cette œuvre a pour but de recueillir les jeunes filles convalescentes sortant des hôpitaux, de leur donner l'hospitalité pendant deux ou trois mois, c'est-à-dire pendant le temps nécessaire pour rétablir entièrement leur santé, étrangères, leur fournir les moyens de reet leur procurer des places; ou, si elles sont tourner dans leur pays.

Cette œuvre, fondée en 1840, a pris chaque année de l'accroissement.

Le premier local s'est trouvé bientôt insuffisant, et au commencement de 1844, l'établissement a dû être transporté dans une maison plus vaste et plus commode, où tous les services sont placés dans les meilleures conditions de salubrité. Cette amélioration n'a pu s'obtenir que par une augmentation de dépense et pour le loyer et pour l'achat du mobilier; maisaussi, pendant l'année dernière, 160 jeunes filles ont pu être admises dans cet asile, y trouver les moyens de rétablir leur santé et de se procurer ensuite de l'ouvrage au dehors, ou de rentrer dans leurs familles. Saus cette bienfaisante hospitalité, beaucoup d'entre elles seraient retombées à la charge des hôpitaux ou auraient été entraînées dans le vice, par suite de leur misère.

3,343

Subventions de divers départements.

1,250

Id. de la ville de Paris,

3,000

Id. du ministère de l'intérieur.

3,000

Produit de la quête.

10,334 35

vêture et pension d'enfants.

Recouvrements à faire.

31,263

DÉPENSES.

Frais d'impression, de bureaux, etc. Traitement et honoraires de l'agent gé néral

910 25 1,157 70

2,500

Frais d'installation et d'approp: iation, etc. 1,200 Frais de 33 trousseaux à 80 fr. l'un.

2,640

Pension des enfants, calculée depuis le

jour de leur entrée à raison de 200 f. 4,334 35 Traitem. de 3 sœurs de Saint-Joseph.

1,500

Traitements de 5 contremaîtres.
Cinq trousseaux pour les contremaîtres.

Restant en caisse au 31 déc. 1844 15,510 70

Maison de refuge pour les jeunes filles sourdes-muettes (rue des Postes, 17).—Le nombre des jeunes filles entretenues dans la maison a été le 19 en 1844, comme les années précédentes.

Quêtes.

Produit de l'ouvrage. Pensions.

1,000

500

15,742 30

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731 50

4,584 25

Situation financière en 1844. RECETTES.

646 35 671 25

12,643 35

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L'asile du Cœur-de-Marie, dit le préfet, est l'un des établissements qui rendent le plus de services à la classe pauvre, par le grand nombre de jeunes tilles qui y sont secourues. Il en a, en effet, recueilli 730 depuis 1840, époque de sa fondation. Ce magistrat propose une subvention de 1,000 fr.

Asile-ouvroir de Gérando (rue Cassini, 4). - Pendant l'année 1844, cet établissement a secouru 162 convalescentes, dont 16 s'y trouvaient au 31 décembre 1843. - 80 y sont venues de la maison d'accouchement ou des cliniques, et 66 de l'hôpital de Lourcine. Sur res 162 personnes recueillies dans l'asile, 106 ont été placées dans de nouvelles maisons ou sont rentrées chez leurs anciens maîtres; 10 ont été réconciliées avec leurs familles et 2 se sont mariées; en tout 148.

Parmi les autres convalescentes, 20 sont sorties volontairement ou ont été renvoyées pour diverses causes; 5 ont été réadmises dans les hôpitaux; enfin 19 restaient dans la maison le 31 décembre 1844.

Depuis sa fondation (1" octobre 1839) jusqu'au 31 décembre 1844, l'asile-ouvroir de Gérando a recueilli 699 convalescentes, dont 359 venaient de la maison d'accouchement ou des cliniques, et 340 sortaient de l'hôpital de Lourcine. Sur ce nombre, 590 ont été placées ou réconciliées avec leurs familles,

ou sont rentrées chez leurs anciens maîtres.

Le plus grand nombre des jeunes filles qui ont trouvé dans l'asile-ouvroir un secours si précieux, ne manquent pas de s'y réunir chaque mois, lorsqu'elles ne sont pas empêchées par les devoirs de leur état, pour assister aux instructions religieuses qui sont faites par l'aumônier attaché à la maison. Elles prouvent, par cette démarche spontanée, qu'elles désirent persévérer dans la bonne voie où elles sont rentrées, et qu'elles conservent avec reconnaissance le souvenir de la bienfaisante hospitalité qu'elles ont regue dans l'asile.

Compte financier de l'œuvre pendant 1844. RECETTES.

Dons du roi et de la famille royale.

760

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Frais de culte, médicaments, impressions. 1,268 05

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L'exercice 1843 a présenté un déficit plus considérable encore que celui de 1844. Il est donc impossible que l'oeuvre puisse pourvoir, sur ses ressources ordinaires, aux frais

de consolidation du bâtiment qui menace ruine et compromet l'existence des personnes qui l'habitent. Le conseil d'administration a déclaré qu'il ne pouvait appliquer à cette dépense extraordinaire qu'une somme de 6,000 fr., tenue en réserve, depuis quelques années, pour parer à l'insuffisance des recettes annuelles.

Cette institution rend d'éminents services à la société, dit le préfet. Les résultats sont nécessairement plus lents dans cette maison que dans toute autre, parce que le mal auquel il faut remédier est plus profond, plus opiniâtre, et par conséquent plus difficile à déraciner. Mais aussi, combien ne doit-on pas se féliciter de voir l'œuvre réparatrice s'achever heureusement, à l'égard de quelques-unes de ces tristes victimes de l'indigence et de la corruption. Chaque année, 15 ou 16 jeunes filles sont ainsi régénérées et placées dans des maisons de confiance, où elles continuent à se bien conduire, et gagnent honnêtement leur vie, heureuses d'avoir échappé au sort déplorable qui les attendait inévitablement, si la maison du Bon

(18) La directrice n'a jamais consenti à recevoir d'appointements.

Pasteur ne leur eût offert un asile salutaire. Je considère cette institution comme une œuvre de haute moralité, digne, à tous égards, d'être soutenue et encouragée, continue le préfet. C'est ainsi que l'ont appréciée vos prédécesseurs, lorsque, en 1820, ils ont consenti à lui céder gratuitement l'usufruit de la maison qu'elle occupe; c'est ainsi que la jugent encore MM. le duc de Broglie, de Vatimesnil et Raulin, qui font partie de son conseil d'administration. Le suffrage d'hommes si honorables et si éclairés sera sans doute auprès de vous une garantie de la bonne administration de cette œuvre et de la réalisation de toutes les améliorations dont elle est susceptible. J'espère donc que vous voudrez bien lui accorder, comme l'année dernière, un secours de 1,500 fr.

Comité de patronage pour les prévenus acquittés (rue des Anglaises). Le nombre des prévenus acquittés qui sont secourus s'accroît chaque année. En 1840, la maison en a reçu 150; 216 en 1841; 264 en 1842; 404 en 1843, et enfin 434 en 1844. Sur ce dernier chiffre, 57 individus ont quitté la maison sans que le conseil puisse indiquer ce qu'ils sont devenus. Ils ont refusé le patronage, soit parce qu'ils n'en avaient pas besoin, soit parce qu'ils n'ont voulu ni accepter le travail, ni retourner dans leur pays, ni rentrer dans leur famille. Les autres 377 prévenus acquittés ont pu, grâce à la sollicitude du comité, se réhabiliter et retrouver les moyens d'existence que leur avait fait perdre la prévention dont ils avaient été l'objet. L'œuvre a réparé envers eux le préjudice qu'ils avaient injustement subi dans l'intérêt de la société.

Situation financière de l'œuvre en 1844.
RECETTES.

Subvention du département.

ld. de la ville de Paris. Cotisations particulières.

2,000

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Cet excédant a été couvert au moyen des

fonds disponibles de l'exercice 1843, qui ont été réservés pour payer les frais des contructions neuves.

Il résulte des notes qui accompagnent le compte de gestion, que les dépenses relatives à la nourriture et à l'entretien des pensionnaires de l'asile se sont élevées, en 1844, à 304 fr. 82 c. par tête, et les autres dépenses générales à 207 fr. 85 c. également par tête; ensemble, 512 fr. 67 c. par chaque personne, et qu'enfin le prix de journée a été de 1 fr. 40 c. environ.

Ces renseignements, comparés à ceux qu'indiquent les comptes des autres établissements de la même nature, prouvent suflisamment que l'hospice de la Providence est administré avec beaucoup d'ordre, d'économie et d'intelligence. Le préfet prie le conseil d'accorder à l'asile le secours ordinaire de 3,500 fr.

Infirmerie de Marie-Thérèse (rue d'Enfer)

1,000

1,250

4,250

RECETTES.

DÉPENSES.

Rentes sur l'Etat.

Loyer.

700

7,419

Dépenses du personnel.

1,770

Dividende de 20 actions de la banque.

2,140

Entretien de la maison, chauffage, etc.

Nourriture des patronnés.

200 10 737

Subvention de la ville.

2,000

Produit d'un sermon de charité.

8,446 90

Secours de diverse nature aux mêmes.

Dépenses diverses.

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Asile de la Providence (à Montmartre).

Sommes reçues pour pensions, savoir :

payées pour les administrés.

Dépenses représentatives des pensions

Traitement du supérieur de l'infirmerie. 1,000

28,400

RECETTES.

Personnel des employés.

Réparations et entretien.

1° De la reine.

2,300

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10,000

3° De la société de la Pro

32,350

vidence.

5,850

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14,200

Intérêt des valeurs productives.

Produit d'une quête.

Subvention du ministre de l'intérieur

1,005 08 1,531 15

1,000

Id.

de la ville de Paris.

Recettes diverses.

3,500 1,089 13

40,473 38

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6,200

1,582

37,182

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20,005 90

Tableau de la situation financière.

moyen d'augmenter son avoir de 2,469 fr. de rentes sur l'Etat. Il ne faut donc pas considérer comme déficit réel la différence signalée par le compte entre les 'recettes et les dépenses. Cette différence disparaîtrait si le compte comprenait le montant des aumônes et le produit de la vente du chocolat fabriqué par les religieuses.

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Association des Mères de Famille. Cette œuvre se propose le même but que la société de Charité maternelle celui de venir en aide aux pauvres mères en couche; seulement elle accorde ses secours aux femmes qui ne remplissent pas les conditions exigées pour être assistées par la société de Charité maternelle, ou par les bureaux de bienfaisance.

Dans le cours de 1844, elle a secouru 846 mères de famille, c'est-à-dire 132 de plus qu'en 1843, et depuis sa fondation, en 1836, elle a assisté 5,493 femmes en couches.

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5,842

Impressions et fournitures de bureau.

1,322 85

9,449 85

Loyer, chauffage, éclairage.

767 15

500

Affranchissements, ports de lettres.

147 15

2,000

Achat et entretien du mobilier. Dépenses diverses et imprévues

852 60

1,194 60

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Excédant de recettes, 20,583 fr. 43 c. Ce boni, provenant de ressources extraordinaires, doit être considéré comme un fonds de réserve.

OEuvres des apprentis et ouvriers.

Situation financière.

Les secours donnés par la société consistent en layettes, et en jupons, camisoles, Couvertures pour les mères; elle leur prête aussi des draps et des chemises; enfin, elle donne du paín, de la viande, du sucre, du bois, etc.

Situation en 1844.

RECETTES.

Souscriptions et intérêts de bons du tré

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DÉPENSES.

Prix ou récompenses pour l'assiduité des époux aux instructions de la chapelle.

Frais de publications aux mairies, tim bre et coût des actes.

Frais de layettes et linge donné aux fem

mes accouchées. Bans de pain, viande, sucre et bois.

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Société de Saint-François-Régis. société a admis, en 1844, 1,223 nouveaux Couples, et fait célébrer 1,060 mariages, qui ont assuré à 1,017 enfants naturels les bienfats de la légitimation. Parmi les charges que la société est obligée de supporter, la plus onéreuse consiste dans le timbre et le coût des actes nécessaires aux futurs époux pour les mettre en mesure de contracter le mariage civil.

Mgr l'archevêque de Paris, dans les premiers jours du mois de mars 1844, a ordonné une quête d'office dans toutes les paroisses de son diocèse, à l'effet de venir en aide à la société. Cette quête a produit 8,797 fr. 80 c. D'un autre côté, l'un des membres du conseil d'administration de l'œuvre a remis manuellement à son trésorier trois secours montant ensemble à 11,683 fr. 50 c. Ces ressources extraordinaires ont pern..s à la société, non-seulement de payer Toutes les dépenses de l'année 1844, mais encore de former un fonds de réserve important, qui lui permettra de parer à toutes les éventualités des années suivantes.

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Subvention du département de la Seine."
Produit d'une quête à Saint-Roch.
Idem

L'oeuvre avait placé, en 1844, un trèsgrand nombre d'apprentis; plus de 700 étaient visités et secourus chez leurs maîtres. On s'occupait de fonder une classe du soir et une réunion du dimanche pour les 1" et 2 arrondissements.

Le ministre de l'intérieur venait d'allouer une subvention de 6,000 fr. Le préfet propose une allocation de 2,000 fr.

Association des fabricants et artisans pour l'adoption des orphelins des deux sexes. Cette œuvre, qui compte, en 1844, 15 années d'existence, s'est soutenue jusqu'alors au moyen de ses seules ressources.

A la fin de l'année 1843, elle avait à sa charge 71 orphelins ou orphelines; elle en a admis 22 dans le cours de 1844; mais 10 sont sortis d'apprentissage, et 2 ont été renvoyés pour différentes causes; il en restait donc 81 à la fin de 1844, c'est-à-dire 10 de plus qu'au 31 décembre 1843.

Situation financière de l'association.

RECETTES.

En caisse au 31 décembre 1845, fonds

Idem à la chapelle royale des aveugles et à la gymnastique de M. Lainé

Produit du travail des aveugles. Marchandises confectionnées eir magasin au 31 décembre 1844.

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7,486

500

1,338 25

216 85 3,281 18

407 25

13,229 53

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15,900 59

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de réserve.

14,695 19

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RECETTES.

Subvention du Ministère de l'Intérieur.

1,000

Id.

de la ville de Paris.

1,000

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Souscriptions.

Produit d'un concert.

Id. d'une loterie.

Id. d'un sermon.

2,901 25

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2,426 45

Idem de la société de patronage

1,387

des jeunes filles fibérées.

1,200

2,048.40

Reçu de Mme de Lamartine.

800

Recettes diverses.

97 55

Produit de la quête.

2,433

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Idem de la loterie.

Dons divers.

Economies sur les dépenses des pri

sons.

Indemnité payée par les ouvrières pour les frais de loyer, de chauffage et de blanchissage.

500

700

1,191 70

400

1,128 80

Frais de la séance générale.

135 55

IJ. d'impressions.

417 65

Indemnités payées aux maîtres d'appren

DÉPENSES.

tissage.

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Appointements de l'agent.

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10,353 30

2,165'10 565 20

Dépenses diverses.

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2,500

Blanchissage.

553 55

9,067 80

Chauffage.

387 20

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Frais de maison, de jardin, etc. Vêtements.

901 90

238 U

L'encaisse an 31 décembre

Objets mobiliers.

2,021 87

1844, était de

16,668 04

693 23

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Déficit sur les ouvrières.

10,025 90

Les frais de la nourriture pour les jour de la semaine ne figurent pas dans les de penses, parce que ces frais sont couverts p la rétribution de 60 c. que paye chaqu femme admise dans la maison.

Proposition du préfet, 1,500 fr.

Asile Fénelon, à Veaujours (Seine-et-Oise Le nombre des enfants existant à Veau jours était de 95 au 31 décembre 1844, 103 au 31 janvier 1845. Il s'élève en 1846 118. Il y en a de tout âge, depuis 3 ans ju qu'à 12; mais les plus âgés, c'est-à-dire ceu qui ont atteint 8 ans, sont complétemen séparés des plus jeunes, parce que ceuxréclament des soins plus minutieux, pl constants que les autres. Du reste, tous l enfants, sans exception, sont l'objet d'un

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