Page images
PDF
EPUB

de Séez; Filles du Sacré-Coeur de Marie (Calvados); Filles de la Croix d'lgon et Ustarits (Basses-Pyrénées); Religieuses du Sacré-Cœur de Beauvais ; Sœurs de la SainteFamille à Besançon; Religieuses de SaintMaur à Bordeaux, etc.; Soeurs de MarieThérèse (id.); Religieuses de Lorette (id.); Filles de Sainte-Marie de Broons; Dames de Flines de l'ordre de Saint-Bernard (Nord), fondée en 1251; Franciscaines, monastère de Notre-Dame des Anges à Turcoing; Ber. nardines à Esquermes-les-Lille (Nord), fondée en 1799; Sœurs de la Providence de Chartres; Sœurs de la Doctrine chrétienne de Nancy, répandues dans la Meurthe et les Vosges; Sœurs de la Doctrine chrétienne, Basses-Alpes; Sœurs de la Providence de Gap; Sœurs de la Providence de Grenoble, fondée en 1821, 140 établissements; Sœurs de la Providence de Langres, fondée en 1828, 107 établissements, dont 85 dans le diocèse; communauté de l'Union chrétienne, fondée en 1650, à Paris et Fontenay-leComte (Vendée); Sœurs des Sacrés-Coeurs de Jésus et Marie aux Bronzils, 40 établissements; Sœurs de Sainte-Chrétienne, établies à Metz en 1807, pensionnat et 4 ouvroirs à Metz, 40 établissements, 17 à Metz et 23 dans les diocèses de Reims et de Châlons; Sœurs de la Providence de Saint-André, maison tuère à Peltre, près Metz, 260 établissements dans le diocèse, et 20 dans les diccèses voisins; Sœurs de la Providence de Saint-Jean de Bossel (Meurthe), 207 écoles primaires; Sœurs de l'Instruction chrétienne de Gildas-des-Bois, 56 maisons Sœurs de l'Enfant-Jésus (Haute-Loire), 45 établissements; Sœurs du Saint-Enfant-Jésus de Reims, 16 établissements; Sœurs; de l'Immaculée-Conception de Saint-Méen (Ille-etVilaine); Sœurs de la Providence de Rouen, répandue dans les diocèses d'Amiens, Bayeux et Coutances; Sœurs de la Providence de Troyes; Sœurs de la Providence de Ligny-le-Châtel (Yonne), 43 établissements divisés en trois diocèses; Sœurs de la Providence de Laon, 13 maisons; Sœurs de la Providence de Saint-Vincent de Paul (fondée en 1783), maison mère à Ribeauvillé (Haut-Rhin); la maison dirige, dans les Haut et Bas-Rhin, 244 écoles primaires de filles; Sœurs de Saint-André à Tarbes; Soeurs de la Providence de Noailles (Corrèze), 10 établissements; Sœurs de SainteMarthe, maison mère à Romans; Chanoinesses de Saint-Augustin de Notre-Dame de Verdun (Meuse); idem de Versailles, Corbeil, Etampes; Sœurs de la Présentation de Bourg-Saint-Andéol, de 2 à 300 écoles; Religieuses des Sacrés-Cours de Jésus et Marie, maison mère à Peaugres, de 30 à 40 établissements.

Les principales congrégations enseignan

tes de femmes donnent un chiffre d'environ 80.

Congrégations hospitalières. - Sœurs de l'Espérance (gardes-malades), Sœurs Augustines, à Arles; Sœurs de Saint-Augustin à

Abbeville; Sœurs du Bon-Secours (gardesmalades), id.; Religieuses hospitalières, à Corbie, Rue, Saint-Riquier, Saint-Valery; Hospitalières de Saint-Joseph, à Baugé et Beaufort; Religieuses du Bon-Pasteur, 46 maisons réparties dans l'ordre suivant en raison de leur fondation successive: Poitiers, Grenoble, Metz, Saint-Florent (près Saumur), Nancy, Amiens, Lille, le Puy, Strasbourg, Sens, Reims, Arles, Rome (SainteCroix), Chambéry, Perpignan, Bourges, Nice, Avignon, Mons, Namur, Rome (Lauretana), Munich, Londres, Paris, Lyon, Louisville (Amérique), Alger, Turin, Montréal (Canada), Dôle, Loos (près Lille), Imola (Etats pontificaux), Saint-Omer, le Caire, Moulins,. Angoulême, Tripoli, Limerick (Irlande), Aixla-Chapelle, Saint-Louis (Amérique), Philadelphie, Smyrne, Annonay, Munster, Oran; Sœurs de Jeanne Jugan, dites Petites-Sœurs; Religieuses hospitalières à Montfaucon, SaintAndré de la Marche, etc. (Maine-et-Loire); Sœurs Sainte-Marthe à Angoulême et dans 6 hôpitaux de l'Ain, fondées en 1650; Hospitalières de Saint-Augustin à Arras; Religieuses Charriotes à Arras; Sœurs hospitalières à Béthune, Aire, Saint-Omer, Calais, Montreuil, Lens; Hospitalières, à Boulogne; Sœurs du Bon-Secours, à Boulogne; Sœurs hospitalières, à Lens, pour les orphelins des deux sexes; Hospitalières de Saint-Jean, à Saint-Omer, Arras, Béthune, Laventie; Hospitalières de la Madeleine, à Boulogne, SaintOmer; Sœurs de Saint-Augustin, à Macon, Marigny (Saône-et-Loire); Hospitalières cloîtrées de Saint-Joseph, selon la règle de Saint-Augustin, fondées en 1671; Augustines, à Carpentras; Hospitalières de Bayeux, de Caen, de Lisieux, de Vire (Calvados); Hospitalières du Bon-Sauveur, aliénés, sourdsmuets, pensionnat à Caen; Religieuses hospitalières, à Troarn, Falaise, Bois-Haibout, Honfleur, Pont-l'Evêque, Vire; Sœurs de la Miséricorde, à Falaise, Lisieux, Condé-surNoircau, Vire, maison mère à Séez; Sœurs Grises de Besançon; Re igieuses de NotreDame du Refuge, à Besançon; Sœurs hospitalières de Besançon; Sueurs de la Charité de Besançon ; Sœurs dites des Pauvres, à Besan çon; Religieuses de Saint-Thomas de Villeneuve, à Lamballe (berceau de l'ordre ), aux hospices de Saint-Brieuc, Quintin, Dinan, Moncontour; Augustines de Cambrai-le-Ca teau, Lille, Comines, Seclin, Bailleul, Dunkerque, Saint-Tropez, Beausset, Hyères, Cannes, Grasse, Callas, Comps, Lorgues (Var); dans le Gard 2 établissements (20 sœurs), à Brest, Morlaix, Landernau (Finistère ), Saint-Malo, Dol, Rennes, trois maisons, Vitré (Ille-et-Vilaine), à Laigle (Orne), à Soissons (Aisne), à Pontivy (Morbihan), Saint-Germain-en-Laye, Villeneuve-SaintGeorges et Draveil ; Augustines à Guingamp, Lannion, Tréguier, Guarec; Hospitalières à Dôle, Lons-le-Saulnier, Poligny, Arbois, Salins, Orgelet et Nozeroy (Jura); Sœurs de Saint-Joseph du Bon-Pasteur (Puy-deDôme), 30 établissements dans le dépar tement; Augustines, à Aubiat, Châteaugay,

Mauzun (Puy de Dôme); Augustines, à Coutances et Barenton; Hospitalières de Dijon, Beaune, Semur, Châtillon, Nuits, Nolay, Montbard, Vitteaux, Arnay-le-Duc, Saulieu, Saint-Jean de Losne, Seurres (Côte-d'or); Hospitalières de Bernay; Hospitalières de la Miséricorde, Louviers, Harcourt, SaintNicolas de Verneuil; Hospitalières de SaintMaurice, à Vernon, Neubourg, Conches (Eure); Sœurs de Marie-Joseph, maison mère au Dorat, maison centrale à Limoges; elles dirigent 24 établissements, la congrégation se consacre spécialement au service des prisons. Augustines de la Cha rité-sur-Loire; Sœurs du Saint-Sacrement de Perpignan; Hospitalières de Poitiers; Augustines à Cuburien (près Morlaix ), Carhaix (Finistère); Filles du Saint-Esprit ou Sœurs Blanches (Finistère), 18 établissements; Hospitalières de Dieppe et d'Eu; Hospitalières de la Madeleine, à Rouen; Hospitalières de Fécamp; Hospitalières de NotreDame de la Charité, à l'hôpital général de Rouen; Augustines à Séez, Mortagne, Vimoutiers (Orne); Hospitalières de SaintThomas, à Argentan; Augustines, à Tonnerre; Augustines, à Auxerre (Yonne); Augustines, à Soissons, Château-Thierry, Laon, Saint-Quentin (Aisne); Hospitalières de la Croix (Aisne) Filles de Charité de SaintVincent de Paul de Strasbourg, maison mère à Strasbourg, presque tous les hospices de malades, d'orphelins et les prisons sont dirigés par cette congrégation. Elle vient de fonder une maison de santé, un hospice d'enfants et des maisons de retraite, tant pour les personnes du monde, que pour les vieillards infirmes; Augustines, à Tours, Luynes et Chinon; Religieuses de Notre-Dame de Charité de Tours, tenant des maisons de préservation et repentir; Sœurs de Marie-Joseph du pénitencier de Tours; Augustines, à Vannes; Hospitalières de l'hospice de Fains (Meuse); Religieuses de Notre-Dame du Refuge de Versailles, tenant des maisons de préservation et repentir; Augustines, à Versailles, Mantes et Etampes; Sœurs Trinitaires (Ardèche), desservant principalement es hôpitaux.

Les congrégations exclusivement hospitalières, ou à peu près telles, s'élèvent au nomLre d'environ 115. L'immense majorité ne dessert qu'un hospice, sous la direction d'une supérieure spéciale; les Augustines et les sœurs qualifiées simplement d'hospi

talières sont dans ce cas.

Congrégations hospitalières et enseignantes. Sœurs de Saint-Vincent de Paul; Sœurs de la Doctrine chrétienne; Sœurs tre la Conception; Filles de la Croix de Saint-André de la Puye (ou l'Apuy); Hospitalières de Notre-Dame de Grâce; Sœurs de Saint-Joseph; Sœurs de Saint-Josephde Lyon; Seurs du Bon-Sauveur, elles desservent des naisons d'enseignement, de sourds-muets, d'aliénés, des hopitaux, des salles d'asile; Sœurs de l'Immaculée - Conception, elles tiennent des externats et des refuges; Filles

de la Charité de Sainte-Marie (maison mère à Angers); Sœurs de Sainte-Anne de la Providence, maison mère et noviciat; Sœurs de Saint-Charles, maison mère à Angers; Sœurs de Saint-Charles de Lyon; Sœurs de Saint-Charles de Nancy, elles embrassent 67 établissements; Filles de la Charité du Sacrement de Jésus, maison mère à la Salle-de-Vihiers, canton de Vihiers (Maine-etLoire); Filles de la Sagesse de Saint-Sauveursur-Sèvre, elles desservent 182 établissements parmi lesquels 74 hôpitaux ou hospices, 2 maisons centrales, 8 maisons d'arrêt, 6 asiles d'aliénés, 15 pensionnats, 1 école d'aveugles et 5 de sourdes-muettes; Sœurs de la Présentation de Jésus, elles tiennent le dépôt de mendicité d'Angers et des écoles primaires; Sœurs du tiers ordre de Saint-Dominique; Sœurs de Sainte-Agnès, à Arras; Filles de Marie, tiers ordre à Auch (Gers); Sœurs de la Conception (id.); Sœurs de la Charité et Instruction chrétienne de Nevers, aux hospices d'Oloron, Mauléon, Beauvais, Chambly, Bordeaux, Monségur Sainte-Foix, elles tiennent des maisons de vieillards, de sourdsmuets, d'aliénés, des pensionnats à SaintCéré, à Cahors, Figeac, Cajare, LabastideFortunière (Lot), Lagrasse, Montréal, Castelnaudary, Limoux, Belpech (Aude), Clermont-Ferrand, Monton, Aigueperse, Thiers, Mirefleurs, Saint-Cirgues (Puy-de-Dôme), Saint-Flour, Arpajon, Aurillac, Maurs (Cantal), Fréjus, Roquebrune, Pignans, Vence (Var), Limoges (Haute-Vienne), Bourganeuf (Creuse), la Ferté-sous-Jouarre, Nangis, Provins (Seine-et-Marne), Montauban, Montech, Negrepelisse, Saint-Nicolas de la Grave, Verdun (Tarn-et-Garonne), Montpellier, Villeneuve-les-Béziers, Florensac, Bessan, Olonzac, Gignac, Moulins, Gannat, Ebreuil, Bellenave, Saint-Pourçain (Allier), dans le diocèse de Nevers, 43 établissements, en tout 200 maisons disséminées dans 39 diocèses; Sœurs de Saint-Joseph de Cluny; Religieuses du Sacré-Cœur de Jésus de SaintAubin; Sœurs de Saint-Joseph de Bourg, aux hôpitaux de Bourg, Chalamont, SaintTrivier-de-Courtes, de Lagnieu, de Belley, de Saint-Rambert, de Saint-Trivier-end'aliénés des deux sexes de Bourg; Sœurs Dombes, de Nantua, et dans les maisonsde Saint-Paul de Chartres, à Blois (hôpital général), malades à domicile, salles d'asile, aliénés, desservent 103 établissements surtout hospitaliers; Sœurs de la Providence de Ruillé; Sœurs de la Conception, maison mère à Bordeaux, petit séminaire, ouvroir; Sœurs de la Charité de Montoire, maison mère à Bourges, desservent 100 établissements: Hôtels-Dieu, orphelinats, dépôts de mendicité, prisons, salles d'asile; Filles du Saint-Esprit de Saint Vivenc, dévouées aux hôpitaux, aux écoles, à la visite des pauvres, possèdent, dans les Côtes-du-Nord, 49 établissements, dans le Finistère, 22; dans le Morbiban, 10, dans la Loire-Infé rieure, 4, dans Ille-et-Vilaine, 2; Sœurs de la Miséricorde du Puy-de-Dôme, desservent 17 établissements dans le diocèse; Sœurs des

Ecoles chrétiennes et de la Miséricorde, de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche), se répandent dans 64 établissements; Religieuses du Sacré-Cœur de Coutances, comptent 43 établissements; Religieuses du Verbe incarné, à Azerables; Religieuses du Sauveur, maison mère à Souterraine, tiennent 18 établissements; Hospitalières de Lyon, à l'Hōtel-Dieu, la Charité, l'Antiquaille, SaintePélagie et le Perron; Sœurs de la Charité d'Evron se rencontrent dans 256 établissements, presque tous dans le canton de Mayenne; Sœurs de la Présentation de Saint-Chely-d'Apcher (Lozère); Sœurs de la Doctrine chrétienne, fondée en 1700, maison mère à Nancy, rayonnent dans 420 établissements; elles sont principalement enseignantes; Miséricordiennes et Hospitalières de Sainte-Marthe du Périgord; Sceurs de Saint-Laurent (Charente-Inférieure); Sœurs d'Ernemout (Seine-Inférieure), occupent 50 établissements; Sœurs de la Providence d'Alençon; Filles de la Croix de Saint-André (Haute-Garonne), possèdent 34 établissements; Sœurs de la Présentation de la Sainte-Vierge de Tours, dite la Grande-Bretèche, en embrassent 100; Sœurs de Saint-Martin de Bourgeuil, en des servent 15; Sœurs de la Trinité de Valence,

ont des établissements dans 9 diocèses et 5 en Algérie; Soeurs du Saint-Sacrement de Romans (Drone); Sœurs de la Nativité de Notre-Seigneur de Valence (id.); Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Vallier (Drôme); Sœurs Saint-Joseph, maisons mères à Saint-Félicien, aux Vans et Vesseaux (Ardèche), principalement enseignantes dans les paroisses rurales.

Les congrégations à la fois enseignantes et hospitalières qui donnent le chiffre le moins élevé de toutes sont, en réalité, les plus répandues. C'est dans leur nombre que l'on rencontre les Sœurs de Saint-Vincent de Pant, qui desservent à elles seules autant d'établissements hospitaliers que toutes les autres réunies. Après elles viennent, pour l'importance des œuvres, les Sœurs de la Charité de Nevers, et nous aurions pu ranger dans la même catégorie la congrégation de Saint-Thomas de Villeneuve, qui donne quelquefois l'enseignement, mais nous avons mieux aimé lui conserver son caractère de congrégation hospitalière que de la montrer sous son aspect exceptionnel.

Nous avons trouvé les éléments de cette grande classification, qui nous appartient, épars dans l'Almanach du clergé publié d'après les documents de la cour de Rome, des secrétariats des évêchés et du ministère des cultes.

Totalisation du personnel des congrégations. (Voir plus haut.)

Nombre des établissements. (Voir également plus haut le dénombrement général.) § III. Monographie des congrégations de femmes par régions. France du centre.

[ocr errors]

----

Congrégations de femmes à Paris. Il y a en ce moment à Paris trente-trois couvents de femmes, qui renferment 2,819 religieuses. Voici la dénomination de ces couvents. l'Abbaye-aux-Bois, les Annonciades, trois maisons d'Augustines, deux de Bénédictines, les Sœurs du Bon-Secours, du Saint-Cœur de Marie, les Dames du Calvaire, deux maisons de Carmélites, les Dames de la Compassion, trois maisons de congrégations différentes, les Dames de Sainte-Clotilde, les Sœurs de la Croix-de-Saint-André, les Dominicaines, les Franciscaines, les Dames de l'ImmaculéeConception, de Sainte-Marie de Laurette, de Sainte-Marthe, de Saint-Maur, de SaintMichel, de la Miséricorde, de Picpus, de la Providence, du Sacré-Cœur (deux couvents), de Saint-Thomas, de Saint-Vincent de Paul, deux couvents de Dames de la Visitation.

Les douze hôpitaux civils de Paris sont desservis par les communautés suivantes : l'Hôtel-Dieu, par les Dames religieuses de Saint-Augustin; Sainte-Marguerite, rue de Charenton, idem; la Pitié, rue Copeau, par les Sœurs de Sainte-Marthe; la Charité, rue des Saints Pères, par les Religieuses de Saint-Augustin; Saint-Antoine, par les Sœurs Sainte-Marie; Necker, par les Sueurs de Chade Sainte-Marthe; Cochin, par les Sœurs de rité; Beaujon, par les Seurs de Sainte-Marthe; Bon-Secours, par les Sœurs de Charité; l'hôpital des Enfants, rue de Sèvres, par les Religieuses de Saint-Thomas de Villeneuve; Saint-Louis, par les Religieuses de SaintAugustin; Lourcine, par les Sœurs de la Compassion.

Nous avons raconté, des Sœurs de SaintVincent de Paul, leur origine dans la première partie du mot CONGREGATION, et leur renaissance au commencement de la seconde partie.

Leur nombre actuel, dont nous nous sommes enquis au séminaire des Lazaristes de la rue de Sèvres et à la maison mère des Sœurs, rue du Bac, a été fixé à 11,000 par l'économe des Lazaristes, et à 12,000 par madame la supérieure. Nous ne comptons pas, nous a-t-elle dit. (6 avril 1856.) Nous avons entendu porter le chiffre jusqu'à 14,000.

Nous estimons que les 12,000 sœurs possèdent environ 2,000 maisons ou établissements hôpitaux, hospices, bureaux de bienfaisance, écoles, salles d'asile, ouvroirs, etc.

Les novices entrant en religion chaque année s'élèvent à 700; il y en à ce nombre en tout temps, à la maison mère. Les communes rurales fournissent au noviciat son principal contingent. Un tiers appartient à la classe riche ou aisée; la plus faible partie tire son origine des rangs inférieurs des populations urbaines. Un quart de la congrégation, et par conséquent 4,000 sœurs, ont reçu une éducation distinguée. On désignait naguère, parmi les novices (janvier 1853) une jeune fille qui avait fait

toutes ses études classiques, et qui aurait pu, sans peine, obtenir un diplôme de bachelier ès lettres.

On citait parmi les nouvelles religieuses, Mlle de Mornay, petite-fille du maréchal Soult, duc de Dalmatie, placée aujourd'hui à Versailles (morte depuis). Les maisons royales et impériales de l'Europe fournissent de temps en temps des sujets à la féconde création de saint Vincent de Paul

Tous les rapports qui parviennent au ministre de la guerre, sur le service des hôpitaux de l'armée d'Orient,» lisait-on au Moniteur du 10 décembre 1854, « signalent les heureux effets de la présence des Sœurs de Saint-Vincent de Paul au chevet des soldats malades et blessés. Le zèle ardent, le courageux dévouement de ces pieuses filles ont eu, dans toute l'Europe, un retentissement qui vient de donner lieu, en Angleterre, à d'honorables tentatives d'imitation. L'exemple de nos bonnes sœurs

fructifie; mais nulle institution n'égalera en ingénieuse sollicitude, en généreuse abnégation, en sacritices, ces saintes femmes, qui n'attendent leur récompense que du ciel, et dont plusieurs l'ont déjà recueillie en succombant dans leur digne mission. C'est dans les hôpitaux de l'armée d'Orient que les Sœurs de Saint-Vincent de Paul pouvaient prouver, mieux que partout ailleurs, l'utilité de leur concours; mais les hôpitaux de l'intérieur les réclament à leur tour, et, sur un appel du ministre de la guerre, elles vont, dans peu de jours, prodiguer à la garnison de Paris, dans l'hôpital militaire du Gros - Caillou, des soins affectueux qui ne tarderont pas, sans doute, à s'étendre à d'autres établisse

ments. »

La nouveauté des Filles de la Charité créées, par saint Vincent de Paul, a consisté en ce point, que la rigueur des voeux monastiques s'est appliquée à des religieuses non cloftrées, et que ces religieuses out pénétré dans l'intérieur des familles pour y exercer la charité. Cela s'est vu depuis; les Sœurs du Bon-Secours, qui appartiennent au XIX siècle, ont même été plus loin, puisqu'elles se sont faites gardes-malades des particuliers; mais cela ne s'était vu chez aucune religieuse avant saint Vincent de Paul. Les Filles de la Charité, selon saint Vincent de Paul, ce furent des Dames de Charité laïque entrant en religion. Elles se ressentent aussi de leur origine; car elles sont les premières pour la distribution des secours à domicile. Leur aptitude, comme Sœurs hospitalières et enseignantes est admirable; mais c'est surtout en qualité de desservantes des bureaux de bienfaisance qu'elles excellent, tellement que le nom des Filles ou Sœurs de la Charité, qui est le leur propre, est appliqué, par extension, à toutes les Sœurs affectées à la distribution des se

cours à domicile. Voy. CHARITÉ (Esprit de la); Saint Vincent de Paul.

Les Dames du Sacré-Cœur, ayant leur maison mère à Paris, sont répandues dans 19

diocèses. Le nombre des sœurs s'élevait, en 1837, à 647; elles comptent alors 1,640 élè ves. Parmi les supérieures, on remarque des noms distingués, historiques même. Cette congrégation tend à s'accroître dans une grande proportion.

Congrégation du Saint-Cœur de Marie. — De 1826 à 1828, des Sœurs Augustines de Saumur, à la suite de tracasseries qu'elles eurent à subir, dit-on, de la part de l'autorité administrative ou de l'opposition, vinrent se réfugier à Paris, lieu d'asile des persécutés, et souvent le quartier général des persécu

teurs.

Le dénûment des Sœurs Augustines est si grand alors qu'elles sont réduites à vivre du travail de leurs mains. L'archevêque, Mgr de Quélen, s'intéressa à leur sort. Il était ingénieux en œuvres chrétiennes. Il existe, dit-il aux Sœurs Augustines, des congrégations hospitalières pour les pauvres malades, il malades du sexe féminin qui viennent à n'en existe pas pour les riches, les riches

Paris se confier à la science de ses médecins célèbres. Les maisons de santé sont peu dignes, les hôtels garnis ne le sont pas plus, et sont dépourvus de moyens de guérison efficaces; il faut fonder une maison de santé.

Une maison fut louée rue de l'Arbalète, par les Sœurs Augustines de Saumur, qui devinrent les Dames du Saint-Cœur de Marie. Les dames pensionnaires y affluèrent. La maison louée était trop étroite et mal appropriée à sa destination; et cependant le prix de location, les contributions comprises, se rapprochait beaucoup de 20,000 francs. Cette première phase dura six ans environ. La supérieure de la maison, douée d'une foi et d'une ardeur incomparables, achète, rue de la Santé, au fond du faubourg Saint-Jacques, un vaste terrain bâti, mais dont le jardin était la seule portion utile à conserver. Le prix de cette acquisition s'éleva à près de 300,000 francs, et on estima que les constructions ne coûteraient pas moins. Les constructions, l'ameublement, les dépenses bèrent 800,000 francs. En tout un capital de d'appropriation, telle que la chapelle, absor1,100,000 francs se trouva engagé. La moitié environ est acquittée aujourd'hui. On cal cule que dans six autres années les 5 à 600,000 francs restant le seront également. 1,100,000 francs paraissent une dépense inmodéré; mais lorsqu'on a visité le délicieus palais italien qui fut bâti, ce charmant édi fice quadrangulaire environné des plus élégantes galeries intérieures, cette magnifique chapelle, riante et sainte, qu'on dirait une échappée de vue du paradis quand un rayon de soleil l'éclaire, les filets dorés de ses courniches, et ses vitraux éclatants; quand on a donné un coup d'œil au confortable des appartements et au luxe des cuisines, on cruirait à un prix plus élevé.

Les intérêts du capital emprunté sont rigoureusement servis. Des portions considé

L'ordre de Saint-Joseph dit du Bon-Pasteur de Clermont, compte 500 religieuses répandues dans 65 ou 66 maisons, disséminées elles-mêmes dans 5 ou 6 départements. L'ordre du Bon-Pasteur de Clermont, fondé en 1651, est rétabli en 1811; il dessert 60 maisons.

rables de ce capital sont versées chaque année. Pas un fournisseur n'a attendu un jour le prix de son mémoire. Trente sœurs des servent cette magnifique institution, qui peut-être n'a pas sa pareille au monde. C'est la seule maison que possèdent les Dames du Saint-Coeur de Marie. Les pensionnaires reçues dans la maison sont au nombre de cinquante à soixante.

Les Sœurs de Saint-Paul ou de Saint-Maurice de Chartres réunissent aujourd'hui de mille à douze cents membres; cent trente de leurs sœurs sont installées aux Antilles, où elles ont quatorze établissements; elles ont neuf maisons en Angleterre (à Brigton) et une en Chine; elles desservent les hôpitaux, soignent les malades à domicile, sont chargées des hôpitaux de la marine, des hôpitaux militaires et des pénitenciers aux colonies. Nous avons parlé plus haut des Sœurs de la Charité de Nevers.

Les Dames de la Charité de la Présentation de la sainte Vierge ayant leur maison à Tours, au lieu dit la Grande-Brétèche, possèdent 150 maisons, renfermant de 13 à 1,400 sœurs. On les trouve dans les hospices; elles tiennent des écoles, des pensionnats, des ou vroirs, des salles d'asile, des crèches. La société alimentaire qui se forme à Tours au commencement de l'hiver de 1855, doit les charger de la préparation et de la distribution de ses soupes économiques. On confond scuvent les Religieuses de Notre-Dame de la Charité, avec les Dames du Bon Pasteur d'Angers. Leur maison mère a été fondée à Tours par l'abbé Hode en 1714. Elles se dévouent aux mêmes œuvres que les Dames du Bon-Pasteur d'Angers, c'est-à-dire à l'amendement des filles ou femmes de mauvaise vie. L'ordre de Notre-Dame de la Charité, compte 16 maisons de refuge, dont une à Dublin, et une en Amérique. Voy. SYSTÈMES PÉNITENTIAIRES, Repenties.

Les Religieuses du Saint-Sauveur; maison mère à la Souterraine (Creuse), comptent 150 membres et dirigent 18 établissements, dont 12 dans le diocèse de Limoges.

Une Congrégation de Sainte-Marie de l'Assomption a été établie, en 1830, à Mandredon, près le Puy (Haute-Loire).

Sœurs de l'Enfant-Jésus, dites Demoiselles de l'Instruction.-Leur maison mère est au Puy (Haute-Loire). Elle dirige un grand nombre d'institutrices de campagne, qui prennent le nom d'affiliées. Le nombre des affiliées n'est pas moindre de 500. La congrégation proprement dite a 21 établisse

ments.

Dans le département de la Loire, les Sœurs de Sainte-Marie forment une simple aggrégation de travail qu'elles enseignent à quelques enfants. Elles gagnent beaucoup, ils n'est pas besoin de dire à quoi elles emploient leurs épargnes. On peut y voir au point de vue économique un asile contre la misère et contre des mariages pauvres ou disproportionnés

L'ordre des Sœurs de Sainte-Marie qu'on trouve à Clermont, remonte à 1825. Il dessert 4 maisons. Il y a des Frères de Sainte. Marie soumis à la même règle que les Sœurs L'ordre de Sainte-Marie se consacre surtout au service des aliénés.

Voici le relevé des établissements reli

gieux que compte le département du Cantal, outre son clergé et ses séminaires :

Deux pensionnats ecclésiastiques, un à Saint-Flour, l'autre à Aurillac; Frères de la Doctrine chrétienne, à Aurillac, à SaintFlour, à Mauriac et Salers; Frères des SaintsCœurs de Jésus et de Marie, à Murat, Allanches, Massiac et Pierrefort; Religieuses de la Visitation, à Saint-Flour et à Aurillac; Religieuses de Notre-Dame, à Saint-Flour et à Salers; Religieuses de Sainte-Claire, à Aurillac; Religieuses de Saint-Dominique, à Mauriac; Religieuses de l'Enfant-Jésus, dites de l'Instruction, à Aurillac; Religieuses de Saint-Joseph, à Saint-Flour; Religieuses des Carmélites; Dames de la Présentation, à Chaudesaigues et à Massiac; Dames de SaintJoseph, à Murat, Allanches, Pleaux, Neuvéglise, Clavières, Coren, Trizac, SaintVreise, Talizat, Condat, Molompize, SaintMartin, Varmeroux et Pierrefort; Dames de la Sainte-Famille, à Aurillac. La direction de l'école supérieure annexée à l'école normale est confiée aux Frères des écoles chrétiennes. Le conseil municipal d'Aurillac a supprimé l'école mutuelle au profit des enfants de l'abbé de la Salle, dont l'école a huit maisons et près de sept cents élèves. Murat n'a pas de collége, mais il a un établis sement sous la direction du frère Martin, qui a sous ses ordres quatre autres frères de l'ordre du Sacré-Cœur de Jésus et Marie.

France du nord.-Le département du Nord dénombre 43 congrégations différentes dont 32 de femmes. On trouve à Douai des Dames de Flines. Des Religieuses de la Sainte-Union ont leur maison mère dans la même ville, Lille a un noviciat de Filles de l'EnfantJésus.

Religieuses du Sacré-Cœur de Jésus de la communauté de Saint-Aubin, à BeauvaisElles possèdent dans le diocèse 77 établissements, pensionnats, ouvroirs, hospices, écoles gratuites, orphelinats. Elles remplissent aussi l'office de gardes-malades.

Les Sœurs du Saint-Enfant-Jésus de Reims qui remontent à 1674, ont été érigées en congrégation à supérieure générale le 29 novembre 1853. Elles ont 23 établissements.

en a été de même (par un décret du 8 décembre même année) des Sœurs de la DivineProvidence, fondées en 1851, lesquelles ont 15 établissements.

Les Sœurs de la Sainte-Famille sont répandues dans 120 paroisses du diocèse d 4

« PreviousContinue »