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nulle part. Ah! il vous va.bien de vouloir
faire de nous des parias de l'humanité, vous
à qui nous avons donné tous les sentiments
qui ont fait l'humanité! Allez, vous n'y
réussirez pas; vous ne nous ôterez ni la
science, ni l'amour, ni rien de ce qui est de
l'homme. On n'ôte pas le génie à qui on le
veut; on n'ôte pas la liberté à qui on le veut;
on n'ôte pas la dignité à qui on le veut; on
n'ôte pas la patrie à qui on le veut; chassez
nous, si vous le voulez, nous emporterons
dans l'exil, jusqu'aux extrémités du monde,

notre nom et notre cœur de citoyens; nous
Vous y servirons par notre sang et nos tra-
vaux, et lorsqu'un jour vous enverrez vos
ambassadeurs dans ces terres lointaines, ils
y trouveront des pages écrites par nous pour
votre histoire, et qui leur serviront d'intro-
ducteurs. »>

Voy. ALIENES (Bouches-du-Rhône); --
CHARITÉ PRIVÉE (France de l'Ouest); ID.
(France de l'Est), (Strasbourg); - HÔPITAUX
ET HOSPICES (Somme), Saint-Riquier, Hôpi-
tal de Doullens, et (Manche), Granville.

TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES DANS CE VOLUME.

AVERTISSEMENT.

CHARITE LEGALE.

CHARITE PAROISSIALE.
CHARITE PRIVEE.

-

-

11

11

11

SECTION I". Charité privée, élément de tout secours
chrétien. Charité privée, distincte de la charité orga-
nisée dans les Actes des apôtres. Elle se perpétue dans
les divers âges. -- Confréries laiques.-Forme habituelle
des sociétés de charité privée dans l'ancien régime. -
Hôpitaux entretenus par les confrères. — Statuts des
confréries. Lettres de sauvegarde aux hôpitaux privés
(1372). Privilége aux confrères de l'hôpital de Pon-
toise (1380). Fondation particulière pour les étran-
gers (1578 et 1581). Fondation pour les soldats estro-
piés et invalides. - Charité individuelle au xvi° siècle.
-Associations de charité dans les paroisses. - Associa-
tions pour l'enseignement (1698). Charités privées au
xvu siècle. Un valet de chambre de Louis XIV. —
Mile Legras. Petites Sœurs du pot. Règlement de
la compagnie de charité de Saint-Sulpice. - -Sœurs gri-
ses attachées aux compagnies de charité. Société phi-
lanthropique à Orléans. Distributions à la porte des
grands hôtels.

-

-

-

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-

--

13

SECTION I-Caractères de la charité privée immua-
bie. Traits d'union entre la charité publique et la
charité privée. Société de charité maternelle de na-
ture mixte. Son origine. Marie-Antoinette, Mme la
duchesse d'Angoulême, Marie-Louise, Marie-Amélie et
l'impératrice Eugénie. Son expansion. - Modèle des
statuts. Règlements y annexés. Société maternelle
de Paris. Tarif des secours accordés. Diversité des
fendations de la charité privée. — Société de Saint-
Vincent de Paul; sa portée sociale; sa formation récente;
controverse à cette occasion; sa généralisation; sa divi-
sion en provinces. - Règlement. Assemblée générale
de Paris le 9 décembre 1852.- Une conférence de Paris.
- OEuvres diverses de la conférence. Progression des
recettes. Séance présidée par le Souverain Pontife le
5 janvier 1855. — Là charité privée à Paris. - Manuel
des œuvres Association générale de charité. - Chiffre
des œuvres de la charité privée. Enfance, adultes et
vieillards.
42
Secours à l'enfance. - Crèches, salles d'asile. - Saint-
Nicolas. Société des amis de l'enfance. - Orphelins et
orphelines. - OEuvre de Saint-Jean. Orphelins du

--

-

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-

-

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choléra. Association des fabricants. OEuvre des
catéchismes. Savoyards et Auvergnals. Société
d'adoption.-Petitbourg. - Patronage des jeunes libérés.
Mettray. - Ecole de la compassion. - Education des
jeunes filles. Sœurs de Saint-Vincent de Paul dans
28 écoles. 20 pensionnats religieux. — Dames du
Sacré Cœur, 14 écoles laïques. Jeunes économes.
Association de Sainte-Anne.. Maison des enfants dé-
laissés. Maison de la Providence. - Institution de
Saint-Louis. - Atelier de Mme Chauvin. - Maison de
refuge des jeunes sourdes-muettes. - Immaculée-Con-
ception. Asile-ouvroir de Gérando. Bon-Pasteur.-

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Charité universelle. OEuvres de la propagation de la
Foi et de la sainte Enfance. - Notions précises sur les
revenus des fondations de la charité privée de Paris ci-
après Institution de la jeunesse délaissée.-Pensionnat
des jeunes filles luthériennes. Etablissement de Saint-
- Associa-
Louis. Atelier de travail de Mme Chauvin.
tion des jeunes économes. Société de Sainte-Anne.
- Société pour le placement en apprentissage de jeunes
orphelins. Société des amis de l'enfance. Société de
patronage des jeunes garçons libérés.-Société des jeunes
filles libérées et abandonnées. Société pour le patro-
nage des jeunes garçons pauvres du département de la
Seine. Société d'adoption pour les enfants trouvés et
orphelins pauvres. Maison de refuge pour les jeunes
filles sourdes-muettes. Asile-ouvroir du cœur de Marie.
Asile-ouvroir de Gérando. - OEuvre du Bon-Pasteur.
Comité de patronage pour les prévenus acquittés. ·
Asile de la Providence. Infirmerie de Marie-Thérèse.
Association des mères de famille. Société de Saint-
François-Régis. OEuvre des apprentis et ouvriers.
Association des fabricants et artisans sans place.
ciété de patronage et secours pour les aveugles.-Ouvroir
de Vaugirard pour les ouvrières sans ouvrage. — Asile
Fénelon. - Etablissement de crèches dans le 1" arron-
dissement.Société pour le renvoi dans leurs familles
de jeunes filles sans place et des femmes délaissées. -
Comité israélite de secours et d'encouragement.-Opinion
de certains fondateurs d'œuvres de la charité privée sur
les subventions. Charité privée dans les départe-
ments.
116
France du centre.—Seine-et-Oise : Versailles, Dourdan,
Etampes. · Oise Beauvais, Senlis. - Eure-et-Loir :
Chartres. Eure Evreux. Aube: Troyes, Arcis-sur-
Aube, Bar-sur-Seine, Bar-sur-Aube, Nogent-sur-Seine.
Loiret Orléans. Cher. Allier: Moulins, Mont-
luçon, Bourbon-l'Archambault, la Palisse, commune de
Noyant. Puy-de-Dôme Clermont-Ferrand, Riom,
145
Issoire, Billom.

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88

France du midi. -Rhône: Lyon. - Loire.
Vaucluse: Avignon. - Gironde Bordeaux.
Garonne.- Bouches-du-Rhône : Marseille. - Var: Dra-

-

-

166
Ain.
Lot-et-

guignan, Toulon. — Hérault.
Basses-Pyrénées: Bayonne.

Pyrénées-Orientales.

-

-

186
France de l'est. Moselle Metz. Haute-Marne :
Langres. — Bas-Rhin : Strasbourg, Schelestadt, Bischwi!-
ler, Willerhoff, Haut-Rhin : Colmar, Mulhouse. -
Côte-d'Or : Dijon, Nuits, Auxonne, Alise, Sainte-Reine,
Seurre, Beaune, Châtillon-sur-Seine.-Doubs: Besançon,
Pontarlier, Baume-les-Dames, Montbéliard. Haute-
Saône Vesoul, Gray.-Jura : Lons-le-Saulnier, Poligny,
Arbois, Salins, Saint-Claude. - Basses-Alpes : Gap. 218
France de l'ouest. Ille-et-Vilaine : Rennes.-Loire-
Inférieure: Nantes, Lorient, Savenay, Mauron. - Finis-
tère: Brest. Côtes-du-Nord: Saint-Brieuc. Orne:
Alençon, Argentan, Domfront, Mortagne, Laigle.
Maine-et-Loire: Angers. Charente-Inférieure: La Ro-
chelle. Mayenne. Vendée: Luçon, Sables d'Olonne.
Conclusion.

CHARITE PROTESTANTE.
CHARITE PUBLIQUE.

-

287

507

307
Observation préliminaire. Il n'y a pas en France de
charité publique proprement dite. Les éléments de la
charité revêtue de ce nom, résident fondamentalement
dans les libéralités privées. L'Etat n'administre pas
les établissements charitables, il se borne à les surveil-
ler.

Les hôpitaux français ont été fondés par tout le
monde. La plupart des maisons hospitalières ont con-
servé les noms de leurs bienfaiteurs. La même obser-
vation est à faire dans tous les Etats chrétiens. — Les
secours obligatoires votés par les départements se ratta-
chent à des questions d'ordre public. Nécessité de
l'intervention de l'Etat. - Privilége de cette interven-
tion. Les établissements sont administrés par des
commissions gratuites et desservis par des religieuses. -
Préventions contre la charité publique. Quel en est le
fondement. Assistance publique à Paris. - Modilica-
tion désirable. La défaveur qui s'attache aux établisse-
ments publics de bienfaisance date de 1830, on n'en
trouve aucune trace avant 1789.- Préventions de la
charité publique contre la charité privée. Objections
de la charité privée. - Réponse aux objections.-Erreurs
de fait relevées. La charité légale ou par l'Etat est
restée une utopie révolutionnaire ou socialiste. - Com
bien les préjugés contre la charité publique française
sont répandus. Combien son efficacité est méconnue.
-La réglementation et la surveillance contre lesquelles
on proteste ont été de tout temps des besoins impérieux,
des services charitables. Possibilité de l'alliance de la
charité publique et de la charité privée. Cette alliance
a lieu souvent. - Exemple cité à Paris. Autre ob-
jection s'appliquant aux mots. - Violation du principe de
la charité française. Exception malheureuse à cette
charité dans un de nos départements; inconvénients_visi-
bles. -- Autre exception de moindre importance. — Prin-
cipe de la charité française reconnu en 1855.
CHERTE DES GRAINS.
CLASSES AGRICOLES.

CLASSES INDUSTRIELLES.

CLASSES MARITIMES.

CLASSES SOUFFRANTES.

Chiffres comparés. -- Misère en Irlande. — Situation de
l'Angleterre sous le même rapport. — Belgique. 500
CHAP Dénombrement des masses en France. 380
§ I. Chiffres comparés. — Division du sol. - Ques-
tion du morcellement. — Viniculture. Derniers chif-
fres.
380

§ II. Dénombrement des classes souffrantes - Chiffres
comparés.-Derniers chiffres.-Population dans laquelle
se recrute la classe indigente dans la même ville. - Di-
vision par arrondissement et comparativement à la popu-
lation. Provenance de la population indigente selon
les arrondissements. - Conditions d'un dénombrement
exact.

391

CHAP. IV. Causes génératrices de la misère. 419
§ I. Dépense moyenne servant de point de départ au
budget des classes souffrantes. - Budget général. —
Dépense de Paris décomposée. — Dépense de Paris com-
parée à celle de l'armée. - Paris pouvant servir de
point de comparaison pour toute la France. — Démons-
tration détaillée. - Confirmation de cette opinion. -
Dépense en pain par sexe et par âge. Budget des
classes ouvrières chiffré par les économistes. - Budget
de la classe ouvrière chiffré par un ouvrier. - Le badget
des classes ouvrières devrait être dressé dans tous les
pays.
419

§ II. Situation du salaire. — Historique. — Salaire ac-
tuel. Insuffisance du salaire, cause la plus générale de
la misère. Alsace. - Lille.-Saint-Quentin.—Rouen.
-Elbeuf. - Louviers. — Tarare. - Reims. - Sedan-
Amiens. Lodève. Carcassonne. Lyon. - Saint-
Etienne. - Avignon. Nimes. Metz. Nancy. -
Belgique. Angleterre. Suède.
SIII. Causes diverses de la misère des classes ouvriè

res.

--

-

§ IV. Misère des campagnes.

452

411

V. Irréligion, source générale de la misère. 454
VI. Professions industrielles les moins profitables.

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455

455

456

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Considérations générales. — Observation essentielle.
Division du sujet.

CHAPITRE 1. Situation des masses avant 1789. -
Misère générale au xiv siècle. Guerres privées auto-
risées. Le linge de corps n'est pas d'un usage général.
-Misère du peuple signalée par les états généraux de
1483. Dépopulation en Normandie. Prime aux
étrangers qui viendront l'habiter. Plat pays foulé et
vexé par les gens de guerre au xvi siècle. — Siége de
Paris. Exubérance de la classe industrielle. - Discré-
dit de l'agriculture au moyen âge. Protection qui lui
est accordée. Misère du paysan français. — Causes
génératrices de la misère dans diverses provinces en 1617
et 1662.-Modération de l'impôt en 1663.- Protestation
du clergé. Souffrances du peuple et de l'armée à leur
comble en 1710. Ce sont les campagnes qui produisent
surtout les mendiants. Abolition de la corvée.
Chiffre des pauvres de Paris comparé. Evaluation de
1789. Etat des indigents comparativement à la popula-
tion à cette date. — Chiffre comparé des indigents de la
France et de l'Angleterre à la même époque. - Mani-
festation des classes onvrières de 1789 à 1794. - Recen-
sement des pauvres en 1801.- Décomposition de la
population française sous l'ancien régime. Population
comparée de Paris du xm siècle à 1789.

333

CHAP. I. Classes souffrantes au x1x siècle. - Est-il
vrai que la misère grandisse parmi les masses? - Indi-
gents dans les différents Etats de l'Europe. -- Echelle
proportionnelle. Echelle comparative par religions. —

-

-

-

499
§ IV. France de l'est. — Meurthe. - Haute-Marne. —
Vosges.-Côte-d'Or. - Doubs. Jura. Haute-Saône.
Bas-Rhin. - Haut-Rhin. — Hautes-Alpes. — Basses
Alpes. Ain. - Isère.

-

-

511

SV. France de l'ouest. - Finistère. Morbihan. —
Ille-et-Vilaine. Loire-luférieure. Maine-et-Loire.-
Vendée. Mayenne. Deux-Sèvres. - Vienne.
Haute-Vienne. Charente. Récapitulation. 527
CHAP. VI.

-

533

§. Classes agricoles. L'agriculture, d'un consen-
tement unanime, est le premier des arts. — Historique.
-Doit-on apporter des entraves au morcellement de la
propriété. La France n'est pas restée stationnaire. —
Historique. Situation comparée de l'agriculture. —
Souffrances de l'agriculture. — Vœux émis par le con-
grès central d'agriculture. Discussion des intérêts
agricoles. Liberté commerciale et système protecteur
en présence. Elevage des bestiaux. Le congrès est
plus préoccupé de l'intérêt des propriétaires que des
intérêts généraux de l'agriculture. Chambres consul-
tatives. Conseil général de l'agriculture. Conseil
supérieur de l'agriculture, du commerce et de l'industrie.
-Moyen d'aider à la reconstruction de la propriété.
Suppression des droits sur le sel. - Nécessité de verser
dans les campagnes ie trop plein des villes. Difficu.Les
d'y parvenir, efforts tentés. Ce qui reste à faire. -
Conséquences de l'exposition de 1855 au point de vue
agricole. Question des communaux et de la vaine

pture. Historique et législation. — Divergence des
points de vue. Partage des conseils généraux, des
économistes et des écrivains contemporains. - Opinion
socialiste en faveur du maintien des communaux - Di-
versité des résultats.-Proposition de loi dans l'assemblée
législative de 1850.- Intérêts vinicoles. — Annexion de
l'industrie à l'agriculture. Travail à domicile. — Pri-
vilége qui lui est accordé par la loi de 1854. — Il ne faut
pas en pousser le système à outrance.
533
§II. Classes industrielles. — Apologie de l'invention
des machines.- Distribution de la classe ouvrière sur
différents points. - Paris. Haut et Bas-Rhin. — Dė-
partement du Nord. Seine Inférieure. Eure.
Marne. Somme. Lyon. Saint-Etienne. — Nimes.
Elans industriels de l'Alsace.

-

609

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-

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Dotation. Pensions militaires.

-

-

-

-

631

- Caisse des

- Travaux

§ IV. Marins el population maritime. Si la guerre
ruine, la marine enrichit. - Historique.
invalides de la marine. Marine moderne.
qu'elle comporte. Population maritime. - Comment
elle se divise. - Observations critiques. Rang de la
France. Développement de notre puissance maritime.
-Moyen efficace de secourir les masses. Villes mari-
times. Littoral. - Variété de types des populations
maritimes. Leur condition respective. - Misère à peu
près générale. - Elément religieux mêlé à la débauche
et à des coutumes barbares. Saint-Malo. - Dieppe. --
Décret réglementaire de la pêche côtière. - Populations
maritimes belges.
633
CHAP. VII. Moyens de prévenir, de combattre et de
soulager les classes souffrantes. C'est à rendre les
masses plus morales qu'il faut surtout s'attacher. - His-
torique. — Les moyens de soulager la misère sont pré-
ventils et subventifs. Il ne s'agit ici que des premiers.
-La plupart sont érigés en institutions. L'ordre des
matières de ce chapitre est doané par la nature des se-
cours. Crèches Marbeau. - Salles d'asile. - Ouvroirs
campagnards de M de Cormenin. - Apprentissage, pa-
tronage des apprentis et des jeunes ouvrières. Con-
cours des maitres. - Travail des enfants dans les manu-
factures. Situation actuelle. Secours aux ouvriers
des manufactures. Bureaux de placement. Règle-
ment de police. Coutumes de Strasbourg. Sœurs
Ursulines à Paris - Tarif des salaires. - Crédit foncier.
-- Prêt d'honneur. Sa mise en action. — Prêt gratuit.
· Caisse de prêt agricole.- Comptoir national. - Sous-
comptoir de garantie et magasins généraux. - Caisse
d'épargne. Situation actuelle. Caisse d'économie et
des familles à Vizille (Isère). Sociétés d'épargne pour
l'achat en gros des denrées. - Caisses de prévoyance en
Belgique. - Ouvriers mineurs. Ouvriers du chemin de
fer de l'Etat. Assistance judiciaire. Mariage des
indigents.-Assainissement et interdiction des logements
insalubres. - Cités ouvrières. - Cité Napoléon. · Mai-
son ouvrière à Chartres. - Usine du Creuzot. Maisons
bâties en vue des ouvriers. — Cité ouvrière à Bruxelles.

-

-

-

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Cottages anglais. - Pension alimentaire. La vie à
bon marché. Question de la liberté commerciale. -
Musée économique. Galerie économique à l'exposition
de 1855. Ses résultats. - Débit à la criée et en détail
des viandes et autres denrées. Traitement des malades
à domicile. Médecins cautonnaux. - Objections. -
Médecins dans les 800 communes des Etats Pontificaux.
-Elèves sages-femmes.. Eaux minérales. - Bains et
lavoirs publics. -Bains et lavoirs publics intronisés à
Paris pour les indigents par M. de Cormenin. - Etablis-
sement modèle fondé par Napoléon III en 1855.-Secours
aux classes ouvrières en temps de fléaux. Agents mo-
raux de soulagement des classes laborieuses.-Célébration
du dimanche. - OEuvre des dernières prières. — Con-
clusion
691

CLERGÉ (INFLUENCE DU) SUR LA CHARITÉ.

971

§ I. Ses manifestations.-Clergé protecteur des petits
et des opprimés sous les premières races. — Il a déve-
loppé le principe d'égalité dans les sociétés chrétiennes.

L'abnegation du clergé catholique n'existe pas dans le
protestantisme. Le clergé catholique ne mérite pas le
reproche d'intolérance qu'on lui adresse. — Il ne mérite
pas davantage le reproche d'une miséricorde antisociale.

On a surtout attaqué la papauté. — Elle abrite les
sociétés modernes pendant tout le cours du moyen âge.
-- Son action est civilisatrice et modératrice. - Elle

-

-

cherche son point d'appui parmi les, forts sans jamais
abaisser l'Eglise. Elle ouvre ses bras à la barbarie
quand la barbarie se fait chrétienne. Le mot de paci-
fication est dans sa bouche du vi au xvi siècle. Elle
est acceptée comme arbitre par toute la chrétienté. —
L'Italie, fécondée par le Saint-Siége, devance l'Europe
dans l'éloquence, la poésie, la peinture, la musique,
l'industrie, le commerce, l'agriculture, la navigation et
les arts mécaniques. Tandis qu'en deçà des Alpes les
paysans sont attachés à la glèbe, ceux de l'Italie sont
Jibres. Ils sont égaux aux citadins. Le bien-être
matériel des masses est plus développé en Italie que
partout ailleurs. Les paysans habitent des maisons
vastes et commodes. -- Les Papes, de l'aveu d'un histo-
rien protestant, ont contracté une sorte d'alliance avec
les peuples contre les souverains.—A partir du xvi° siè-
cle, le Saint-Siége exerce plus particulièrement son
action sur les mœurs. Le catholicisme accusé d'être
rétrograde en civilisation est la source de son progrès
et de sa splendeur. Le titre de Serviteur des servi-
teurs de Dieu n'est pas pour le Souverain Pontife une
simple formule.

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SII. Les évêques. L'évêque est le chef de la société
chrétienne, à laquelle il dévoue son activité, et, quand il
le faut, sa fortune.. Seul il proteste contre la domina-
tion du droit du plus fort. Les évêques ont fait le
royaume de France, dit un historien anglais. Ils ont
couvé le jeune monde moderne, ajoute Michelet. - Le
fruit de la conquête passe de l'évêque aux classes déshé-
ritées; exemples cités. L'évêque placé à la tête de la
charité diocésaine se soumet le premier à l'obligation de
l'aumône.-L'évêque visite une fois l'an son diocèse dans
le but de défendre les peuples et de soulager les pauvres.
-Concours des évêques aux fondations charitables. 998
§ III. Influence du clergé en général. - Son action
visible dans la législation au xm siècle. · Code des
Visigoths. Le concile de Sardaigne fait une loi aux
évêques d'intervenir dans les sentences d'exil et de ban-
nissement. - Saint Benoit d'Aniane rend la liberté aux
serfs. La plupart des églises placent leurs colons dans
de meilleures conditions que ceux des laiques. — L'or-
donnance d'affranchissement des serfs en 1315 procède
de l'impulsion du clergé. L'élément du clergé domine
dans l'enseignement. Le clergé concourt à la création
de la plupart des colléges. Le clergé étudie la méde-
cine, ce qui ajoute à son aptitude dans la gestion des
hôpitaux. Le clergé publie des canons pour la sécurité
de l'agriculture.-Protection des criminels par le clergé.
-Rôle du clergé dans la charité aumônière.-Définition
des biens du clergé. Aumônes imposées aux bénéfi-
ciers. Fixation des aumônes du clergé soumise par le
conseil d'Etat à l'autorité ecclésiastique. — Le titre de
grand aumônier est une des principales dignités de
I'Eglise. Les monastères de chanoines et de chanoi-
nesses doivent avoir un hôpital pour les pauvres passants,
aux termes des canons. L'Eglise est la métropole de
la charité. Dépôt de vêtements dans les églises. —
Réfectoires ecclésiastiques ouverts aux indigents - Le
clergé porte aux malades le pain du corps et celui de
l'âme. Ecoles fondées par le clergé dans les paroisses.
- OEuvre de la cathédrale de Strasbourg. - Orphelins
de Saint-Sulpice. — Hôpital pour les prêtres vieux et
infirmes. Séminaire destiné à former des prêtres pour
les hôpitaux. Bureaux de charité paroissiale. - Leur
organisation. Paroisse Saint-Cosme et Saint-Damien de
Paris. Différence entre le bureau de charité des pa-
roisses et le bureau de charité laïque. — Les bureaux de
charité des paroisses justiciables des parlements. - Pa-
roisse de Chevrières. Maison de charité fondée à Cou-
lombes (diocèse de Chartres).
1004

---

-

-

§ IV. Le clergé depuis 1789. Diversité dans sa situa-
tion sous les divers régimes Sa position en face du
gouvernement de 1850. Elle est discutée dans les
chambres. Plaintes du clergé. Il reste le point cen-
tral de la charité privée. - Assemblées de charité dans
les églises. Association des dames de charité dans les
paroisses de Paris. Saint-Thomas d'Aquin. - Réunion
des œuvres de charité dans la même paroisse. - Maisons
Jouées par les curés de Paris pour les vieillards et les
infirmes. Quêtes dans les églises.- Vestiaires parois-
siaux fondés par Mgr l'archevêque de Paris. — Charité
des paroisses dans les provinces. Utilité d'une régle-
mentation. Multitude des postes occupés par le clergé
dans la charité —Y occupe-t-il trop de place?—Opinion
d'un ancien ministre du gouvernement de juillet. —
Conclusion.

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-

1039
1039

§ I. Considérations générales. -- Historique. La

Grèce. Colonisations romaines. Supériorité de

l'esprit grec. Colonisations de l'ère moderne. -

Colonies françaises avant 1789. Colonisation en

Amérique. Coup d'œil général sur nos anciennes

possessions. Colonisation par les Jésuites en 1615.-

Compagnies commerciales. Canada en 1628. — Ela-

blissement de la compagnie des Indes occidentales en

1642 Colonie française dans l'Amérique mériodionale

en 1657. Concession en 1662. - France équinoxiale

en 1664. (1674) Issue de la compagnie des Indes

occidentales. (1675) Règlement pour la compagnie

des Indes orientales. (1681) Confirmation de la compa-

gnie du Sénégal et des côtés d'Afrique. Traite des

nègres. Compagnie de Guinée. — (1697) Priviléges

aux soldats libérés qui ne trouvent pas à s'établir dans

le royaume et qui vont peupler nos colonies. (1698)

Etablissement de la compagnie de Saint-Domingue.

(1711) Règlement relatif à cette compagnie. (1712)

Mississipi et Louisiane.- Le soin de peupler la Louisiane

confié à la police de Paris. Concession à un riche

financier pour 15 ans. — (1713) Perte d'une partie du

Canada. (1719) Réunion de la compagnie des Indes

orientales et de la Chine à la compagnie d'Occident. —

(1720) Révocation de la concession accordée à la compa-

gnie de Saint-Domingue. (1731) Rétrocession au roi

de la Louisiane. — (1743) Concessions dans les colonies

de l'Amérique. — (1768) Liberté attribuée à Cayenne et

à la Guyane de commercer avec toutes les nations pen-

dant douze ans. (1775) Autorisation aux déserteurs

amnistiés de se faire transporter gratuitement aux colo-

nies, eux et leur famille. — (1776) Mesures contre l'im-

portation excessive des noirs dans la métropole.-(1777)

Monopole de la traite des noirs conféré à la compagnie

de la Guyane. (1781) Nouvelles constructions de cha-

pelles pour les hommes de couleur. (1785) Monopole

du commerce des Indes orientales reconstitué d'abord

pour sept ans et ensuite pour quinze ans. Historique

de la transportation des mendiants aux colonies. - Le

projet remonte à 1719. — Ordonnance de 1720 qui pres-

crit de conduire aux colonies les mendiants valides. -

Application de la pénalité aux vagabonds. Mendiants

et vagabonds travaillent en qualité d'engagés. - Ordon-

nance de 1719 rapportée en 1722; motifs. L'assemblée

constituante revient à l'idée de la transportation aux

colonies des mendiants récidivistes. — La Corse choisie

pour lieu de transportation. — Faux systèmes de l'as-

semblée constituante.

1039

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§ IV. Revue des colonies agricoles autres que les précé-

dentes. Saint-Jean (colonie centrale de Bellejaie).-

Asile Fénelon. Colonie de Saverdun, de Montbellet,

de Saint-Antoine, de Launay, de Caen, d'Allonville,

Lesparre, de Montmorillon, de Drazilly, de Plougere,

de Cernay, de Notre-Dame des Vallades, de Notre-Dame

des Champs, d'Arinthold, de Mairsain, des Bradières, de

Montagny. Ferme d'Ecole (Doubs).- OEuvre agricole

de Saint-Isidore. (olonie de Varaignes. - Evaluation

des frais d'établissement et de la dépense moyenne d'une

colonie agricole. - Chiffres des encouragemeuls de

l'Etat. - Statistique générale. — Tentative de colonies

agricoles par une société en commandite par actions su

capital de 1,500,000 fr.

SV. Résumé. Conclusions de MM. de Luries et

Romand.Examen de ces conclusions. - L'Etat devrait

avoir à son budget des bourses et des demi-bourses af

fectées aux colonies agricoles pour les enfants des classes

pauvres. Objections contre les colonies agricoles d'en-

fants trouvés. Les colonies agricoles sont un moyen de

remédier à la division indéfinie de la propriété.-Beau

coup d'hospices sont à même de créer des colonies agri-

coles sur leur propre terrain. Le voisinage des villes

favoriserait la prospérité des colonies agricoles.-L'es-

seignement religieux est le fondement indispensable

des colonies agricoles. - Versets du Deuteronomie. 1553

CONGREGATIONS HOSPITALIERES ET ENSEIGNAN

TES, ET MANIFESTATIONS DIVERSES DE LA CHA-

RITÉ MONASTIQUE.

-

§ I". Palingénésie monastique. - A la fin du iv siècle,
on compte 75,000 moines et 20,000 religieuses. — Lá
monasticité apparait à Rome l'an 540. Au vi siècle,
les cloitres sont presque l'unique asile des vertus et des
lumières. La monasticité lutte au vin siècle contre
les irruptions des Lombards et des Sarrasins, et contre la
violence des seigneurs. Réforme monastique au 1x
siècle. La réforme de Cluny marque le x1° siècle. —
Lustre que jette saint Bernard sur la monasticité au xn
siècle. Deux mille monastères de l'orde de Citeaux
sont fondés durant son cours. - Robert d'Arbrisselle se
consacre au soulagement des pauvres, des infirmes et des
lépreux. Les voeux monastiques sont transportés dans
les camps. L'ordre de la Merci ou du rachat des captifs
nait au xin siècle. Saint François et saint Dominique
introduisent dans la monasticité un élément qui l'empê-
chera de se corrompre au xiv et au xv siècle. - Des or-
dres religieux sont suscités par la réforme pour lui livrer
combat. Frères Saint-Jean de Dieu au xvi siècle. -
Saint Vincent de Paul et les filles de la Charité au xvn
siècle. Les ordres religieux en Occident se proposent
surtout des œuvres de miséricorde. Il n'y a pas de
différence tranchée entre les ordres réguliers et les
congrégations. D'où vient la distinction. La monas-
ticité est une école d'abnégation. - Source primitive de
la monasticité.
1367
§ II. Filiation des ordres religieux. · Presque tous
posent en France leurs premières pierres. - Bénédic
lins Carmes. Augustins. Les Servites, qui en
sont issus, se dévouent au soin des malades. - Elément
aristocratique dans les couvents; frères lais y faisant
compensation. Fontevrault et Robert d'Arbrisselle. —
Clairvaux et saint Bernard. Les Trappistes. - Les
Chartreux. Les Frères pontifes. Les Trinitaires
qualifiés d'héroïques par Voltaire. Les Dominicains.
- Ordres mendiants. Saint François d'Assise. - Aux
Xiv: siècle et xv siècles, Frères mineurs. -Les Capucins.
1388

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SIII. Congrégations de femmes. - Clarisses. Capu-
rines. Dominicaines. Carmélites. Augustines.
Théatines. Ursulines. Visitandines.

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1418
§ IV. XVIIe siècle. — Réforme de l'abbé de Rancé. ·
Caractère général des congrégations du xvn siècle.
Jeanne de Lestonnac à Bordeaux. Simone Gaugain,
de Patay en Beauce, et Madeleine Buclart. Congréga-
tion de la Miséricorde de Jésus à Dieppe. Fille de la
Charité de Saint-Vincent de Paul. Françoise de Blos-
sec. Mme de Miramion. Marie de la Fère, de la
Flèche. Mile de Ribeyre et Anne de Melun, princesse
d'Epinay. Lucrèce de la Planche, à Puy. —L'évêque
de Puy et le P. Médaille, Jésuite, donnent naissance aux
scurs de Saint-Joseph. Naissance des sœurs de Saint-
Thomas de Villeneuve. Dame du Sarc de Lezerdot à
Tréguier. Filles de la Sagesse de Saint-Laurent.
Dénombrement des ordres religieux à la fin du xv
siècle.

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1423

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Jéronimites. Ordre militaire et hospitalier de Sainte-
Brigitte. Chevaliers de la Jarretière. - XV° siècle :
Récollets. Chanoines hospitaliers. XVI siècle :
Frères Saint-Jean de Dieu, où de la Charité, ou Chari-
tains. Ordre de la Toison-d'Or. - Jésuates de Saint-
Jérôme. Ordre hospitalier et militaire de Saint-Jean
et Saint-Thomas. - Frères hospitaliers de Saint-Jérôme
à Vicence. Frères hospitaliers de Saint-Jérôme. —
Frères infirmiers. - Minimes ou Obrégons. — Ordre de
Saint-Maurice et de Saint-Lazare en Savoie. - Clercs
réguliers, ministres des infirmes. - Chanoines réguliers
de Saint-Jean l'Evangéliste en Portugal. - Ordre hospi-
talier au Mexique. — XVII siècle : Génovéfains (chanoi-
nes réguliers). -- Hospitaliers bethléémites. - Congré
gation de Saint-Joseph de Paul Motta. Désunion
d'ordres hospitaliers. XVIII siècle: Eudistes, fonda-
teurs d'un hôpital à Paris. Union d'ordres hospitaliers
(1775). Commanderies dans leurs rapports avec la
charité. Congrégations spéciales aux maisons hospita-
lières. - Règlements des religieux et des religieuses
dans les hôpitaux. Vide qu'y laissent les premiers.
1446
§ II. Religieuses hospitalières. Leur situation dans
les hôpitaux. Augustines. Augustines de Sainte-
Catherine des Cordiers. Hospitalières de Saint-Jean
de Jérusalem. — Religieuses dites Données. — Filles-
Dieu. Sœurs Grises. Chanoinesses hospitalières. -
Hospitalières de Sainte-Marthe. Les religieuses
remplacent les religieux à l'Hôtel-Dieu de Paris.
Capucines. -Hospitalières de la Charité de Notre-Dame.
- Filles hospitalières de Saint-Joseph de Bordeaux. -
Filles de Saint-Vincent de Paul. Hospitalières de
Saint-Thomas de Villeuneuve. - Hospitalières de Saint-
Joseph de la Flèche. Sœurs de Saint-Joseph du Puy
en Velay. Hospitalières de la Miséricorde de Jésus.-
Hospitalières de Dijon et de Langres. Les filles de
Sainte-Agathe du Silence. Hospitalières de Loches.

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1505
SECTION III. Congrégations enseignantes.
1529
§ I. Religieux enseignants. L'enseignement par les
congrégations est aussi vieux que la vie cenobitique. —
Les monastères ont des écoles extérieures où sont reçus
les séculiers Les écoles monastiques sont florissantes
jusqu'au règne de Charlemagne. Elles se relèvent
sous ce monarque. — On reproche aux moines de Cluny
de faire étudier les auteurs païens. Les religieux
enseignent la médecine. — Enseignement donné d'abord
à la noblesse dans les châteaux, ensuite dans les établis-
sements des moines. Enseignement des Bénédictins
de Saint-Maur, de Saint-Benoit-sur-Loire, de Saint-
Bénigne de Dijon, de la Chaise-Dieu, etc. Colléges en
Espagne, au mont Cassin, à Paris, à Beauvais, Tours, etc.

-

-

Elèves de ces colléges: Abélard, Bude, Casaubon,
Amyot, Newton, Bacon, Thomas Morus, etc. - Jésuites.
-Ignace de Loyola apparait en même temps que Luther.
- Fondation de son ordre. Colléges de Jésuites en
Espagne, en Italie, en Allemagne, dans les Pays-Bas, en
Portugal. La congrégation a pour point de départ
l'année 1546. Elie s'introduit à Paris sous le règne de
Henri II, en 1550. A la mort d'Ignace de. Loyola
Jésuites
(1556), la compagnie possède cent colièges.
Leur rétablissement par Henri IV
expulsés en 1594.
en 1603. Ils occupent des colleges dans presque toutes
les villes de France. Les Jésuites aimés de Louis
XIV. La condition des Jésuites fixée en 1715. - Pré-
lude de leur abolition en 1761. Arrêt de 1762. —
Violence des accusations judiciaires. L'arrêt exhale

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§ V. Tiers ordres laïques et congrégations libres. --
Saint Louis affilié à l'ordre de Saint-François d'Assise.-
Sainte Elisabeth de Hongrie. - Philippe III, roi d'Espa-
gne. Marie d'Autriche. Anne d'Autriche. — Bé-
guines. - Sœurs libres en Picardie et à Paris. Mme
de Pollation. Mme de l'Etang. - Dames de Saint-
Maur, à Saint-Cyr. Perrine Brunet. Tiers ordre du
Carmel. Anne Leroy. Ecueil des congrégations
libres.
1437
SECTION II. Ordres hospitaliers.
1446
§1. Congrégations d'hommes. Explications prélimi-
naires. Les ordres hospitaliers embrassent toute la
catholicité. Chevaliers de l'ordre de Constantin.
Hospitaliers de Notre-Dame de la Scala. - Xe siècle :
Hospitaliers du mont Saint-Bernard. -- X1a siècle : Hos-
pitaliers de Notre-Dame du mont Carmel et de Saint-
Lazare de Jérusalem. Hospitaliers de Saint Jean de
Jérusalem (de Rhodes et de Malte). - Hospitaliers de
Saint-Antoine de Viennois. - Religieux di Sasso vivo.-
XII siècle Chevaliers hospitaliers du Saint-Esprit.
Chevaliers de l'ordre de Montjoie. - Chanoines hospita-
liers de Saint-Jean-Baptiste de Coventry (en Angleterre).
- Ordre des Templiers. Ordre Teutonique. - Hos-
pitaliers pontifes (faiseurs de ponts). Ordre des Pau-
vres-Catholiques. - Hospitaliers chevaliers de l'ordre de
Saint-Cosme. Chevaliers de Sainte-Catherine. —
Chanoines réguliers de Saint-Marc de Mantoue et du
Saint-Esprit à Venise. - XIIIe siècle : Hospitaliers Croi-
siers ou Porte-Croix. - Id. en Italie. - Hospitaliers de
la Charité de Notre-Dame.
Bons fieux en Flandre.
Hospitaliers de Burgos. -
Ordres hospitaliers dans les hôpitaux, considérés en du Saint-Esprit.
général. - XIV siècle : Hospitaliers charpentiers de § II. Religieuses enseignantes. — Ursulines en 1537 à
Saint-Jacques du Haut-Pas. Religieux Cellites. Paris, Toulouse, Bordeaux, dans toute la France. -

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le jansénisme. Arrêt en faveur des Jésuites, 2 avril
176. Edit de novembre Arrêt de décembre. -
Dénombrement des colléges occupés par les Jésuites lors
de leur abolition. Gratuité de l'enseignement des
congrégations. Théatins et Barnabites. Clercs des
œuvres pies. Ils enseignent la jeunesse et les orphelins.
Oratoriens fondés en Italie par saint Philippe de Néri
en 1558. Oratoriens français fondés par le cardinal de
Bérulle en 1611. fonde 58 maisons en France. -
Opinion de Bossuet. Congrégation de la Doctrine
chrétienne fondée à Rome en 1560. Elle se livre à
l'instruction du peuple. Doctrinaires français.
Prêtres réguliers, enseignant le catéchisme aux enfants.
- Clercs réguliers mineurs adonnés à l'enseignement.
Clercs réguliers de la Mère de Dieu enseignant gratuite-
ment.Ecoles pieuses ou pies enseignant les enfants
du quartier. - Port-Royal. - Chanoines réguliers de
Notre-Sauveur. Frères des écoles chrétiennes.
Pénitents gris. - Séminaire

-

-

-

1529

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