Vie religieuse et politique de Talleyrand-Périgord: prince de Bénévent, depuis sa naissance jusqu'a sa mort

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Faure et Company, 1838 - 479 pages

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Page 35 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Page 276 - ... Non, la diplomatie n'est point une science de ruse et de duplicité. Si la bonne foi est nécessaire quelque part, c'est surtout dans les transactions politiques, car c'est elle qui les rend solides et durables. On a voulu confondre la réserve avec la ruse. La bonne foi n'autorise jamais la ruse, mais elle admet la réserve ; et la réserve a cela de particulier, c'est qu'elle ajoute à la confiance.
Page 58 - Je jure de veiller avec soin sur les fidèles de la paroisse qui m'est confiée, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l'Assemblée Nationale et acceptée par le roi.
Page 198 - Napoléon déchu du trône ; la patrie n'est plus avec lui : un autre ordre de choses peut seul la sauver. Nous avons connu les excès de la licence populaire et ceux du pouvoir absolu : rétablissons la véritable monarchie, en limitant, par de sages lois, les divers pouvoirs qui la composent.
Page 198 - Il n'a su régner ni dans l'intérêt national, ni dans l'intérêt même de son despotisme. Il a détruit tout ce qu'il voulait créer, et recréé tout ce qu'il voulait détruire.
Page 39 - L'assemblée nationale s'avançant dans la carrière de ses travaux, reçoit de toutes parts les félicitations des provinces, des villes , des communautés , les témoignages de la joie publique , les acclamations de la reconnaissance ; mais elle entend aussi les murmures de ceux que blessent ou qu'affligent les coups portés à tant d'abus, à tant d'intérêts, à tant de préjugés.
Page 196 - La France vient de briser le joug sous lequel elle gémit avec vous depuis tant d'années. « Vous n'avez jamais combattu que pour la patrie; vous ne pouvez plus combattre que contre elle , sous les drapeaux de l'homme qui vous conduit. .. « Voyez tout ce que vous avez souffert de sa tyrannie. Vous étiez naguère un million de soldats, presque tous ont péri : on les a livrés au fer de l'ennemi, sans subsistances, sans hôpitaux, ils ont été condamnés à périr de misère et de faim.
Page 58 - L'ASSEMBLÉE NATIONALE ayant jugé nécessaire d'imposer aux Fonctionnaires Ecclésiastiques le serment de maintenir de tout leur pouvoir la Constitution civile du Clergé, j'ai prêté ce serment aussi-tôt que le Décret qui l'ordonne a été accepté par le Roi, et je m'empresse de vous l'apprendre. Ce devoir que j'ai rempli. Messieurs, dans toute la sincérité de mon âme, vous le remplirez sûrement aussi dans les mêmes sentimens qui m'ont animé.
Page 73 - Sire, par une démarche franche , éloignez de vous les ennemis de la constitution ; annoncez aux nations étrangères qu'il s'est fait une glorieuse révolution en France ; que vous l'avez adoptée, que vous êtes maintenant le roi d'un peuple libre, et chargez de cette instruction d'un nouveau genre , des ministres qui ne soient pas indignes d'une si auguste fonction.
Page 113 - ... ratification du traité de paix conclu avec l'empereur. En nous apportant ce gage certain de la paix, il nous rappelle, malgré lui, les innombrables merveilles qui ont amené un si grand événement ; mais qu'il se rassure, je veux bien taire en ce jour tout ce qui fera l'honneur de l'histoire et l'admiration de la postérité; je veux...

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