La cavalerie pendant la révolution, du 14 juillet 1789 au 26 juin 1794: la crise

Front Cover
Berger-Levrault & cie, 1907 - France - 438 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 14 - Que les officiers jureront, à la tête de leurs troupes, en présence des officiers municipaux, de rester fidèles à la nation, au roi et à la loi, et de ne jamais employer ceux qui seront sous leurs ordres, contre les citoyens, si ce n'est sur la réquisition des officiers civils ou municipaux...
Page 32 - Je jure d'employer les armes remises dans mes mains à la défense de la patrie , et à maintenir , contre tous ses ennemis du dedans et du dehors, la constitution décrétée par l'assemblée nationale, de mourir plutôt que de souffrir l'invasion du territoire français par des troupes étrangères , et de n'obéir qu'aux ordres qui seront donnés en conséquence des décrets de l'assemblée nationale...
Page 28 - Il est défendu à l'avenir à toutes associations ou corporations, d'entretenir, sous aucun prétexte, aucunes correspondances avec les régiments français, suisses et étrangers qui composent l'armée; il est également défendu auxdits corps d'ouvrir ou de continuer de pareilles correspondances, à peine, pour les premiers, d'être poursuivis par les magistrats chargés du maintien des lois comme perturbateurs du repos public, et pour les seconds, d'être punis suivant la rigueur des ordonnances.
Page 25 - Corps militaire, dit le ministre, menace de tomber dans la plus turbulente anarchie ; des régiments entiers ont osé violer à la fois, le respect dû aux Ordonnances, au Roi, à l'ordre établi par vos Décrets, et à des serments prêtés avec la plus imposante solennité.
Page 245 - Tel général n'a pas vaincu parce qu'il ne connaissait pas le pays, parce qu'il a pris sur la carte une rivière pour une route, une flèche pour un pont volant, une ombre pour un fond, un vide pour une montagne ; en un mot, parce qu'il ne savait pas liro.
Page 26 - Ministre, à l'Assemblée nationale, sans avoir besoin de l'attache ou permission d'aucune autorité intermédiaire ; mais il n'est permis sous aucun prétexte, dans les affaires qui n'intéressent que la Police intérieure des Corps, la discipline militaire, et l'ordre du service...
Page 200 - République, présentés à la Convention nationale au nom des Comités de Salut public et de Sûreté générale dans la séance du 1er fructidor an II (18 août 1794).
Page 12 - Toutes ces masses n'appartiendront point individuellement aux hommes ; ils n'auront aucun droit à en demander des décomptes partiels ; elle n'appartiendront pas même individuellement aux Régimens, mais seulement collectivement à toute l'Armée : elles demeureront à la disposition du Roi , sous la responsabilité de son Ministre , pour être administrées par ses ordres , conformément aux principes décrétés par l'Assembléte...
Page 255 - Convention ne prend une vigoureuse mesure, la contre-révolution est plus que jamais à notre porte. On se plaignait l'année dernière de l'incivisme de la cavalerie. Qu'espérez-vous davantage maintenant? En vain la loi a voulu des certificats de civisme de ceux qui prétendent y entrer. On se moque de cette loi salutaire, quoique insuffisante, « La cavalerie est un composé de fils d'émigrés, de muscadins, de jeunes fermiers et de tous les ennemis de la sainte Égalité. « Dans ce pays surtout,...
Page 25 - Forcé par les devoirs de ma place de vous faire connaître ces excès, mon cœur se serre, quand je songe que ceux qui les ont commis, ceux contre qui je ne puis m'empêcher de vous porter les plus amères plaintes, font partie de ces mêmes soldats que je connus...

Bibliographic information