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Parmi les peintres de marine, MM. Gudin, Isabey, Garneray, Roqueplan, n'ont pas été inférieurs à leur réputation. La Peche du hareng, de M. Garneray est une composition originale, d'une franchise et d'une vivacité de coloris remarquables. Quant à M. Gudin, c'est toujours la même magie dans la représentation du soleil à son lever ou à son coucher,le même bonheur dans l'imitation de la transparence des eaux. Plein de dispositions les plus heureuses, coloriste vigoureux, M. Isabey a toutefois le défaut de ne point varier ses tons. Plusieurs vues d'Alger de M. Gudin ont obtenu les suffrages de tous les amateurs éclairés, qui ont aussi loué la Vue du port de Dunkerque de son jeune rival, sous le rapport de la vivacité du coloris, de la vérité et de la variété des mouvements dans les figu

res.

A la tête des paysagistes et dans les deux manières différentes de traiter ce genre; nous avons retrouvé avec plaisir MM. J. V. Bertin et Watelet: le premier n'ayant pas acquis une exécution plus large et plus forte, mais toujours séduisant par le charme de composition dans les fonds et dans la disposition de ses lignes, comme l'a prouvé sa Vue du Taygète; le second laissant encore à désirer plus de variété et d'imagination dans ses sujets; mais fidèle à la nature et doué d'un pincean brillant et facile dans une belle Vue de Rouen. On doit en outre ranger parmi les paysages vraiment remarquables, une e des ruines d'Ascalon, par M. de Forbin, largement exécutée et d'an effet imposant; des études par M. Jollivar, pleines de vérité, quoique entachées de monotonie dans l'aspect des pays et les formes des arbres; des Sites d'Italie par M. Giroux, à qui l'on a reproché, non sans raison, quelque sécheresse de touche ainsi qu'un défaut de naïveté et de variété dans le coloris; deux paysages historiques par M. Remond, dont l'exécution manque de délicatesse. M. Brascassat a aussi exposé des vues du royaume de Naples et de France, fort bien traitées, et surtout un paysage avec des moutons, dont on a justement admiré la vérité et l'énergie. Enfin nous avons été vivement frappé en regardant un payage de M. Regnier où l'on voit un homme près d'être dévoré par un loup.

Mais de tous les jeunes artistes qui cultivent ce genre avec éclat, nul n'a plus fortement captivé l'attention des connaisseurs que MM. Aligny et E. Bertin, celui-ci par une Vue des environs de Fontainebleau, celui-là par une Vue du lac d'Albano et un paysage historique qui représente un Massacre de Druides. Il y a entre ces deux derniers tableaux, dont le premier est aussi doux et gracieux que le second est sombre et terrible, une diversité qui atteste que leur auteur a de l'imagination et une rare flexibilité de talent. Le tableau des Druides, anquel il faut cependant reprocher une exécution négligée, est d'un grand effet et produit une impression vive et forte. Quant à M. Edouard Bertin, la bizarrerie du site qu'il a choisi, cette nature grise et sèche des carrières de Fontainebleau, n'ont moins contribué pas à attirer les regards que la vérité, que la franchise et la force d'exécution avec lesquelles cette nature est rendue. Les lignes dans cette production sont grandes et belles, les figures heureusement disposées, mais l'horizon n'a point de profondeur : c'est un défaut difficile a excuser dans le paysage. Voilà donc de belles promesses: l'avenir prouvera jusqu'à quel point MM. Bertin et Aligny les tiendront.

Les portraits, comme de coutume, ont abondé au salon; comme de coutuine aussi, le nombre des mauvais et des médiocres l'a emporté de beaucoup sur celui des bons; car pen de peintres en ce genre sont des artistes, et la plupart ne font du portrait que métier et marchandise. Il en est toutefois qui visent plus haut, et dans ce nombre il faut distinguer d'abord M. Champmartin. Après avoir peu réussi dans la peinture historique, cet artiste s'est livré au genre du portrait avec un succès qui atteste une vocation. Les portraits de M. le duc de FitzJames et du général Lamarque, celui de madame de Mirbel, sont remarquables par l'unité et la vérité de la couleur, une lumière dispensée avec une grande suavité. Le modelé y est ferme, les têtes ont beaucoup de relief et les attitudes sont bien choisics. Un portrait d'homme par M. Rouget a rappelé l'admirable onvrage de Pagnetz. M. Scheffer a peint M. Dupont (de l'Eure) avec une perfection notable, quant à l'expression, an coloris et au

modelé. Les portraits que M. Rouillard a exposés sont peints avec habileté et vérité. M. Harlé a mis de la finesse et de la naïveté dans les expressions de deux petites filles. Le portrait du maréchal Maison par M. Cogniet est un ouvrage bien étudié et d'une mérite solide. MM. Sigalon et Steuben, outre des compositions historiques, telles que le Saint-Jérôme du premier, et le Napoléon du second, ont aussi exposé plusieurs portraits dignes d'éloges. Il nous est pénible de dire que ceux qui ont été peints par MM. Hersent et Gros ne soutiennent pas la réputation de ces grands artistes. Enfin, beaucoup d'autres peintres, et notamment madame Haudebourg-Lescot, MM. Court, Dubuffe, Kinson, Roqueplan, ont également traité ce genre dans des dimensions différentes et avec distinction.

Une femme d'un talent plein de force et de flexibilité, d'un goût sûr et délicat, madame de Mirbel, a jeté, cette année, un grand éclat sur la miniature par des portraits, qui respirent une vie, une aisance de pinceau, une finesse de coloris égales à tout ce qu'on pourrait désirer dans des peintures à l'huile. Les aquarelles de MM. Atoche, Ciceri, Huber, Siméon-Fort, Villeneuve, dans lesquelles on a admiré une vigneur qu'on aurait pu croire impossible d'obtenir par des couleurs à l'eau, ont prouvé avec quelle supériorité ce genre est actuellement cultivé en France. L'exposition des gravures, ne nous cùt-elle présenté que le Gustave Wasa de M. Hersent, gravé par M. HenriquelDupont, onvrage que distinguaent éminemment la science et la suavité du burin, eût encore mérité de fixer l'attention.

La sculpture ne jonit pas auprès du public de la même faveur que la peinture: c'est un pen la faute de tout le monde, du public, des sculpteurs, et peut-être avant tout de nos mœurs, de nos habitudes modernes. Cependant l'exposition de cette année, au milieu d'une foule d'ouvrages d'une grande médiocrité ou d'un goût tout-à-fait détestable, en a aussi offert quelques-uns dignes de beaucoup d'éloges : tels étaient, entre autres, une jeune fille effrayée par un serpent, de M. Lemaire; une Leda, de M. Seurre; une statue pleine de naturel, représentant l'Innocence, par M. Desprez. La tête de

Goethe, par M. David, présentait un masque modelé avec une grande deli catesse. Ceux qui ont vn le celebre auteur de Faust se sont accordes à dire que l'expression de sa physions mie était exprimée avec bonbeur dans cet ouvrage. Le satan, de M. Marochetti, s'est fait remarquer par un mon vement bien concu et bien rendu, sauf un peu de molesse dans l'exécution des détails. Deux figures par M. Petitot, l'Abondance et une fille de Niobe, oat le mérite d'une habile exécution. Le Mercure inventant la lyre, de M. Duret, est une production remplie delegance et de grâce; elle a constamment attire les regards, de même que le Triptome de M. Gatteaux, ouvrage modele et exécuté avec beaucoup de talent. Il y a de la finesse et de l'esprit dans les petits bustes de M. Dantan. Un portrait sculpté de David, l'auteur des Ĥoraces et de la mort de Socrate, a éte distingné par sa ressemblance, et un modele plein de vigueur et de purete. A part un peu de coquetterie et de minanderie, nous n'avons que des el ges à donner à l'Odalisque de M. Jacquot. La Psyché de M. Tenerani est une statue d'une exécution fine et delicate, charmante de forme et bien pensée. Les trois Graces de M. Pradier ont égale ment trouvé de chauds admirateurs.

Mais la palme de la sculpture, pour la force de la conception et le merite de l'exécution, appartient cette fois à MM. Foyatier et Barye. Ce dernier a exposé un Tigre devorant un crocodie, qui a excité vivement l'admiration de public, tant ce groupe est d'une es frayante vérité, tant la vie est rendse avec force et poésie dans ces deux an maux. Le Spartacus de M. Foyatier qui présente une belle idee, develop per avec puissance et clarté, est l'une des œuvres les plus recommandables de la sculpture francaise. Une petite får jouant avec une chèvre, du même artiste, groupe plein de grâce et de naturel, a fait aussi beaucoup d'hon neur à son ciseau.

En résumé, de cette revne rapide et aussi complete que nous l'ont permis la nécessité d'être bref, des souvenars déjà anciens et le nombre des ouvrages exposés au salon (2), nous conclureus,

(1) Cette statue décore maintenant le jardin des Tuileries.

(2) Le salon a été ouvert le 1oa mai, et présentait 310 articles lorsqu'il a été fermé le 15 acuit.

comme on a dù le faire aussi de l'exposition de 1827, que décidément la peinture française est en progrès; que les efforts de nos artistes, pour donner à notre école une qualité qui lui manquait essentiellement, la couleur, sont chaque jour couronnés d'un nouveau succès, et que, dans aucun pays de l'Europe, ni en Angleterre, ni en Belgique, ni en Italie, on ne rencontrerait aujourd'hui une réunion de peintres aussi distingués que ceux dont les productions ont fait la richesse et l'ornement du salon de 1831.

LITTÉRATURE.

Moins heurense la littérature n'a pas échappé à la mauvaise influence des circonstances, Comment en effet se livrer paisiblement à des travaux littéraires, quand le vaisseau de l'Etat battu de mille vents furieux vogue entre des écueils, que dans cette situation périlleuse les passagers, livrés aux discordes intestines ne peuvent s'entendre sur la route qu'il faut tenir et qu'à chaque moment enfin l'ennemi peut se montrer? Comment à une société ainsi tourmentée et où nul ne s'appartient offrir quelque ouvrage, fruit de longues études et qui ne parlerait point d'intérêts purement actuels? Un écrivain l'a fait cependant; mais cet écrivain est de ceux qui par un talent hors de pair et depuis long-temps admiré du public, commande l'attention à toutes les époques. Aussi, malgré nos préoccupations politiques, n'a-t-elle point manqué aux Etudes historiques qui forment le complément de l'edition des OEuvres de M. de Châteaubriand. Malheureusement ce n'est là qu'un livre inachevé. L'auteur s'était d'abord proposé d'écrire une histoire de France proprement dite. Le temps lui a manqué: «Je n'ai pu bâtir, dit-il lui-même, sur les masses que j'avais enfoncées dans la terre, qu'une espèce de barraque en planches, ou en toile, peinte à la grosse brosse, représentant, tant bien que mal le monument projeté, et entremêlée de quelques membres d'architecture sculptés à part sur mes premiers dessins. » Or, ces membres épars, pour continuer la métaphore de l'illustre écrivain, ces fragmens laissent deviner la grandeur et la beauté qu'aurait eues l'édifice, et ne peuvent qu'ajouter au re

gret que l'ouvrage n'ait pas été achevé.

Une Histoire de la République romaine, conçue dans le système de Vico et de Niebuhr, par M. Michelet, aurait fait sans doute plus de sensation dans des temps moins agités. L'érudition dont l'auteur a fait preuve, l'esprit philosophique qui le distingue, la profondeur et la nouveauté de ses vues, le mérite d'un style rapide et animé, dans lequel, à l'exemple du grand écrivain que nous venons de nommer, il a su allier la noblesse à la familiarité, assignent à ce livre une place dans la bibliothèque de tous les amis des études fortes et sérieuses.

M. Ch. Nodier a livré au public ses Souvenirs sur la république et l'empire, et le public y a trouvé à la fois l'intérêt du conte et la science de l'histoire.

Il y a deux branches de la littérature qui ne manquent jamais de produire abondamment à Paris, en tout état de choses, le théâtre et le roman. Il est à remarquer que l'année 1831 a été beaucoup plus féconde en nouveautés dramatiques que les précédentes : cela tient sans doute à l'établissement de trois nouvelles salles de spectacle, et peut-être aussi à la faiblesse des pièces qui se succèdent d'autant plus rapidement sur nos théâtres secondaires, qu'elles ont moins de succès. Quoi qu'il en soit, leur nombre s'est élevé à 272, dont 2 tragédies, 27 drames, 19 comédies, 21 opéras, 30 mélodrames, 2 ballets-pantomimes, et 171 vaudevilles cela fait 97 pièces de plus qu'en 1830. On peut voir dans la Chronique celles qui ont le mieux réussi. Ces 272 pièces ont été produites par 172 auteurs, dont le plus fécond est toujours M. Scribe. Il a donné 13 ouvrages. Après lui viennent M. Théodore Nezel qui en compte 12, M Brazier 11, MM. Mélesville, Desvergers, Ancelot 9, Bayard, Varin, Lhéric et B. Antier 8. Nous ne parlons pas de ceux qui n'ont produit que 6 ou 7 pièces, c'est trop peu dans le temps où nous vivons.

Nous n'irons pas non plus rappeler au monde qui n'y pense plus depuis long-temps, les romans que cette année a vu pulluler comme à l'ordinaire pour l'amusement des portiers et des femmes de chambre. Dans le petit nombre de ceux qui avaient une destination plus haute, on a remarqué la Peau de Chagrin, par M. de BALZAC,

1

Convention nationale, ex-évêque constitutionnel de Blois, commandeur de la Légion d'honn., † à Paris. William Carnegie, lord Northesk, amiral anglais, † à Londres, àgé de 73 ans. Il avait eu nne grande part à la victoire de Trafalgar.

29. Victorin Fabre, littérateur, † à Paris. Il était né à Jaujac (Ardèche), en 1785.

1er JUIN. John Jackson, peintre de portraits, à Londres. Il était né dans le Yorkshire, le 31 mai 1778. 2. Félix Nogaret, le Nestor de la littérature française, † à Paris. Il était né à Versailles en 1740.

8. Mrs. Sarah Siddons, la première tragédienne de l'Angleterre, † à Londres. Elle naquit le 1er juillet 1755, et était sœur du célèbre John Kemble, et de Charles Kemble, qui a joué avec un succès très remarquable à Paris.

10. Le feld-maréchal comte DiebitschSabalkansky, † à Kleczewo, quartier-général de l'armée rasse, près de Pultusk. Il descendait d'une ancienne famille de Silésie, où il était né le 13 mai 1785. (Voy. l'Hist., p. 500.) 15. Le lieutenant général Dumoustier, à Nantes.

Cartelier, membre de l'Académie des beaux-arts, et doyen de la section. de sculpture, † à Paris.

19. Le lieutenant-général Ménard,grand officier de la Légion d'honneur, † à Villers-le-Bel.

20. Le général baron Vergez, † à Paris. Il était né le 12 juin 1757, à Saint-Fé (Hautes-Pyrénées).

? Le comte d'Hunolstein, ex-pair de France, dans ses terres, près de Marville (Meuse), âgé de 81 ans. 21, Le comte de Montalembert, pair de France, † à Paris.

27. Le grand-duc CONSTANTIN, dernier vice-roi de Pologne, † à Witepsk. Il était né le 9 mai 1799. (Voy. l'Histoire, p. 500).

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30. William Roscoë, historien anglais, âgé de 80 ans, à Liverpool, où il était né. Ses principaux ouvrages sont la Vie de Laurent de Medicis, et celle de Léon X. Ier JUILLET. Simond, auteur de plusieurs voyages, en Italie, en Angleterre. etc., à Genève, âgé de 64 ans. Il était né à Lyon.

4. Monroe (James), ancien président des Etats-Unis de l'Amérique du

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nord, † à New-Yorck, ågé de 2 ans, le jour même où l'on célébrait le 55e anniversaire de l'indépendance américaine, et où étaient morts aussi ses prédécesseurs dans la présidence, Adams et Jefferson.

7. Elliston (Robert-William), anteur et acteur anglais, † à Londres. Il était né à Bloomsbury, le 7 avril 1774. 10. Le lieutenant- général vicomte Garbé, inspecteur général des fortifications, grand-officier de la Légion d'honneur, député, † à Hesdin (Pasde-Calais), àgé de 62 ans.

11. Le duc d'Aumont, pair de France, † à Paris.

Le baron de Turckeim (BernardFrédéric), officier de la Legion d'honneur, grand'croix de l'ordre de la Fidélité de Bade, président da consistoire général et du directorre de la confession d'Augsbourg,† å Strasbourg, âge de 79 ans.

13. Gielgud, général polonais, taé près de Schlaugstein, sur la frontiere de Prusse. (Voy. l'Hist., p. 502.) 17. Le comte de Fermon, ancien mi nistre d'Etat, † à Paris. 19. Don Gonzalo Ofarill, lieutenantgénéral espagnol, et ancien ministre de la guerre de S. M. C., † à Paris. 21. Ingrand, ancien membre de la Convention, † à Paris.

24, L'archiduc RODOLPHE, Jean-Joseph RÉNIER, archevêque d'Olmutz, †à Baaden, près de Vienne, àge de 13 ans. Il était né à Florenee, le 8 jan vier 1788, et avait été promu an cardinalat le 4 juin 1819.

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Beaufort-d'Hantpoul, colonel da génie, †à Paris. Hétait né dans cette ville le 16 octobre 1782.

5 AOUT. Erard (Sébastien), célebre facteur de pianos et de harpes, 1 & Passy (Seine). Il était né à Strasbourg le 5 avril 1752.

15. Jankowsky, général polonais, massacré à Varsovie. (V. l'Hist., p. 406.] 17. Nasmyth (Peter), peintre angais, †à Londres. Il avait pris pour me dèle Hobbema, dont ses compatriotes lui avaient donné le nom.

19. Duvergier de Hauranne, membre de la Chambre des députés, † à Paris. Il était né à Rouen en 177 22. Le baron Sané, de l'Académie des sciences, ancien inspecteur genera! du génie maritime, grand officier de la Légion d'honneur, † à Paris, age de 92 ans.

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9. Le comte Lepelletier d'Aunay, maréchal de camp, administrateur des hospices civils de Paris, † dans cette ville, àgé de 81 ans.

15. Bouillon (Pierre), peintre d'histoire et graveur, à Paris. Il était né à Thiviers en 1777.

? Le cardinal Alexandre von Rudnay, archevêque de Gran, et primat de Hongrie, à Gran, âgé de 71 ans. 6 OCTOBRE. Le docteur Rehmann, médecin de l'empereur de Russie et conseiller d'Etat, † à Saint-Pétersbourg.

9. Le comte Capo-d'Istria, président de la Grèce, assassiné Nauplie. (Voy. l'Histoire, p. 523.) 14. Le lieutenant-général comte Charpentier, grand-officier de la Légiond'Honneur, à Oigny, près de VillersCoterets, âgé de 63 ans.

Pons (Louis), astronome célèbre, †à Florence.

17. ANTOINE (Aloys-Meinrad-François), prince de HOHENZOLLERN SIGMARINGEN, à Sigmaringen. Il était né le 20 juin 1762, et régnait depuis le 26 décembre 1785.

23. Delvincourt, professeur à l'École

de droit de Paris, ancien doyen de cette faculté, auteur de plusieurs ouvrages de jurisprudence, † à Paris. 25. Servan de Paguy, homme de lettres, auteur d'une traduction en vers de Théocrite, † à Paris.

? NOVEMBRE. Madame Delille, veuve du célèbre traducteur de Virgile et de Milton, † à Paris.

? Eschasseriaux (Remi), ancien membre de plusieurs assemblées législatives, faux Arènes, arrondissement de Saintes, âgé de 78 ans. 14. Favard de l'Anglade, président de chambre à la Cour de Cassation, conseiller d'Etat, † à Paris.

D'Esclapon de Villeneuve, évêque de Verdun, † dans cette ville. 16. La princesse AUGUSTE-CAROLINESOPHIE, née de REUSS-EBERSDORFF, veuve du duc François-Frédéric de Saxe-Cobourg-Saalfield, et mère de S. A. le duc régnant de Cobourg

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? Syrieys de Mayrinhac, ancien député, à Figeac.

9. Le baron Louis Sébastianí de la Porta, oncle de M. le ministre des affaires étrangères, officier de la Légion-d'Honneur, évêque d'Ajaccio, † mort dans cette ville. Il était né le 25 mars 1745.

10. Le général Torrijos, fusillé à Malaga. Il était âgé d'environ 43 ans. (Voy. l'Hist., p. 550.)

20. Bilderdijk (William), le plus fécond et le plus célèbre des poëtes hollandais modernes, † à Harlem ; il était né à Amsterdam en 1756. ? Le baron Goupil de Prefeln, ancien membre du Tribunat, l'un des rédacteurs du Code civil, procureur général honoraire près la Cour de Caen, à Miguillaume, près d'Argentan.

22. Le chevalier de Lespinasse, † à Toulouse. Il a légué à cette ville la somme de 150,000 francs pour la fondation et l'entretien de deux écoles d'enseignement mutuel. ? Le général Monard, ancien inspecteur aux revues, † à Autun. 26. Le général baron Frimont, † à Vienne (Autriche).

29. Delacroix Frainville, ancien bâton

nier et doyen de l'ordre des avocats de Paris, dans cette ville, âgé de 83 ans.

30. De Treitlinger, ministre résident de Mecklembourg-Strelitz, de SaxeWeymar et des maisons ducales de Saxe, tà Paris.

Ann. hist. pour 1831. Appendice.

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