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Elle invitait l'Académie de Belgique à s'associer à cette fête de la science et de la pensée.

Une Adresse a été envoyée à cette Université.

La Société française d'archéologie adresse le programme du Congrès archéologique qui sera tenu à Agen et à Auch, du 11 au 18 juin.

-L'Académie roumaine, à Bucarest, adresse toutes ses publications encore disponibles comme suite à l'échange établi avec cette Institution.

L'Académie Stanislas, de Nancy, envoie le programme de ses concours pour les prix Stanislas de Guaita, Dupeux et Herpin.

- M. le Ministre de l'Intérieur et de l'Instruction publique envoie, pour la bibliothèque de l'Académie, un exemplaire des ouvrages suivants :

Bulletin de la Société d'art et d'archéologie du diocèse de Liége, tome XII.

Histoire parlementaire de la Belgique, 3° série, tome II, 5-7 fascicules, par Paul Hymans et Alfr. Delcroix.

Inventaris der handvesten van Onser Liever Vrouwen Gasthuys... van Geeraardsbergen; par Gustave De Vos.

M. le Ministre de la Justice envoie les Actes du Congrès pénitentiaire international de Bruxelles, août 1900. -Remerciements.

Hommages d'ouvrages :

Un Anglais reçu à Sainte-Hélène par Napoléon; par Jules Leclercq;

War. Letters reproduced from the « Belgian Times and News » of Brussels (Appel pour la Paix); par Edw. Belleroche;

Les médailles et les jetons d'inauguration frappés par ordre du gouvernement général aux Pays-Bas autrichiens (1717-1794); par Alph. De Witte;

Tournai et l'occupation anglaise, contribution à l'étude du XVIe siècle; par Ad. Hocquet;

La donna senese del quattrocento nella vita privata; par E. Casanova (présenté par le comte Goblet d'Alviella); Pour la Paix et pour l'Humanité; par Archer de Lima, à Lisbonne;

Les Despars.

Les de la Hamaide.

Origine de la famille de Mortagne-Landas; par le comte P.-A. du Chastel de la Howarderie.

-- Remerciements.

JUGEMENT DES CONCOURS

Concours annuel de 1901.

SECTION D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE.

PREMIÈRE QUESTION.

On demande une étude critique sur les sources de l'histoire du pays de Liége pendant le moyen âge.

Un mémoire portant pour devise: Legia magnarum artium nutricula, a été reçu en réponse à cette question.

Ce mémoire est une revision de celui envoyé au concours de 1900 et examiné par MM. Kurth, Bormans et le baron de Chestret de Haneffe.

Les mêmes commissaires déclarent aujourd'hui que l'auteur, dans son nouveau travail, les a pleinement satisfaits. Ils proposent de lui décerner le prix proposé.

La Classe, adoptant les propositions de ses commissaires, décerne sa médaille d'or, d'une valeur de huit cents francs, à l'auteur du mémoire, M. Sylvain Balau, curé de Pepinster.

QUATRIÈME QUESTION.

Faire l'histoire de la littérature française en Belgique de 1815 à 1830.

Rapport de N, Discailles, premier commissaire.

«L'auteur du mémoire dont la Classe est saisie pour la troisième fois (1) a montré une bonne volonté dont il convient tout d'abord que nous lui fassions un mérite.

Se rendant bien compte de la pauvreté et des graves imperfections de son style (cause principale du jugement rendu en 1900), il a compris qu'il ne lui suffirait pas d'effacer ici quelques expressions malencontreuses, de corriger là des phrases d'un goût douteux pour rendre son mémoire digne des suffrages de la Classe des lettres.

(1) Concours de 1899 et concours de 1900. (Bulletins de mai 1899 et mai 1900.)

Une revision soignée de son travail pouvait seule satisfaire à nos désirs sur ce point.

Il importait également qu'une distribution meilleure des documents, qu'il avait (nous l'avons dit dans notre rapport de 1900) recueillis avec le zèle le plus consciencieux, en fit plus nettement ressortir l'importance et permit de mieux apprécier la valeur de certains chapitres, très réussis, de son mémoire.

Il convenait enfin qu'il modifiât les procédés de compilation sur lesquels nous avons cru devoir appeler son attention (cf. pp. 19-21 et 25-28 du rapport de 1900).

L'auteur s'est mis courageusement à l'œuvre, et il a consacré maintes semaines à cette revision, qui était indispensable.

Retranscrivant de sa propre main une partie considérable de son volumineux manuscrit, il a enlevé tout d'abord les balourdises du copiste ignorant de 1899-1900, en même temps que les incorrections de style et les fautes de langage qui n'étaient imputables qu'à lui-même. C'est ce que nous avons pu constater par un examen minutieux du manuscrit nouveau comparé avec le manuscrit primitif (1).

Les bizarreries, les obscurités, les répétitions, les incohérences qui avaient mécontenté les rapporteurs de 1899 et de 1900 étaient dues pour la plupart à une mise en œuvre, trop hâtive peut-être et à coup sûr assez maladroite, de renseignements et de détails dont l'abon

(1) Le remaniement est moins marqué dans les dernières pages. Le temps a-t-il manqué au concurrent, ou sa patience a-t-elle fini par se lasser?

dance était presque énervante et dont le décousu n'avait absolument rien d'artistique.

L'auteur a eu égard à nos critiques en disposant mieux ses documents, en élaguant de son récit un grand nombre de détails souvent superflus, qu'il a ou bien supprimés radicalement ou rejetés dans des notes.

Le travail de condensation est visible. La synthèse se substitue plus souvent à l'analyse, qui était parfois fastidieuse. Les répétitions sont peu fréquentes, les transitions plus habilement ménagées. Moins prolixe et mieux ordonné, le mémoire en devient plus clair et plus intéressant.

Nous parlions tout à l'heure de la bonne volonté de l'auteur. Voici qui prouve en effet son vif désir de faire taire les derniers scrupules, de vaincre les dernières hésitations de ses juges.

Avant d'envoyer à l'Académie son manuscrit de 1898-1899 remanié et en partie retranscrit, il eut l'idée dont nous le félicitons de le faire examiner par un homme d'un goût plus sûr que le sien et d'une science plus vaste.

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Celui-ci a indiqué au crayon (1) des fautes de style non encore corrigées, ou des erreurs non encore rectifiées.

-

(1) Les traces du crayon - mal effacé de cet ami qui ne pardonne point les endroits négligés et qui réprime des mots l'ambitieuse emphase s'aperçoivent presque à chaque page de la première partie du mémoire retranscrit. (La Classe se rappellera peut-être que mon rapport de 1899 visait, entre autres défauts du travail, les négligences et l'emphase.) Nous pensons à ce passage d'Horace :

Quinctilio si quid recitares : corrige, sodes,
Hoc, aiebat, et hoc. Melius te posse negares,
Bis ter que expertum frustra: delere jubebat.

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