Page images
PDF
EPUB

termes si vagues par les Etats-Unis ne les lia pas beaucoup.

L'époque de l'échange des ratifications est fixée à quatre mois par l'art. 10: cet échange se fera à Washington'.

'Le traité de Gand se trouve dans le Recueil de MARTENS, Vol. XIII ( formant le Vol. VI du Supplément, ou le Vol. II du Nouveau-Recueil), p. 76.

FIN DU NEUVIÈME VOLUME.

DU NEUVIÈME VOLUME.

SUITE DE LA PÉRIODE IV.

SUITE DU CHAPITRE XXXVII. Traités de Tilsit, des 7 et 9 juillet 1807.

SECTION III. Conventions entre la Prusse et la France, postérieures à la paix de Tilsit, page 5.

Convention d'Elbing, du 13 octobre 1807, 7 Seconde convention d'Elbing, du 10 novembre 1807, 8.

Troisième convention d'Elbing, du 6 décembre
1807, 10.

Convention de Paris du 8 septembre 1808, 12.
Convention de Berlin, du 3 novembre 1808, 23.
Convention de Bayonne, du 10 mai 1808, entre
la France et la Saxe, 26.

La Prusse accède au système continental, 31.
La Prusse déclare la guerre à la Suède, 33.
Convention de Berlin, du 28 juin 1811, 35.

SECTION IV. Système continental et autres conséquences immédiates de la paix de Tilsit.

Origine du système continental, 38.

Décret de Berlin, du 21 novembre 1806, 39.
Ordre du conseil britanniqne du 7 janvier 1807, 46.

Ordre du conseil britannique, du 11 novembre
1807, 47.

Décret de Milan, du 17 décembre 1807, 48.
Ordre du conseil britannique, du 26 avril 1809, 49.
Tarif de Trianon, du 5 août 1810, 50.

Décret de Fontainebleau, du 19 octobre 1810, 52.
Système des licences, 53.

Expédition des Anglois en Danemark, en sep-

tembre 1807, 57.

Bombardement de Copenhague, le 2 septembre
1807, 68.

Capitulation de Copenhague, du 7 septembre
1807, ibid.

L'Angleterre déclare la guerre au Danemark, le
4 novembre 1807, 76.

Alliance de Fontainebleau, du 31 octobre 1807,
entre la France et le Danemark, 77.

Débats entre l'Angleterre et la Russie sur les
articles secrets de la paix de Tilsit, 78.

La Russie déclare la guerre à la Grande-Bretagne,
le 7 novembre 1808, 84.

Manifeste de la Grande-Bretagne contre la Russie,
du 18 décembre 1808, 88.

L'Autriche entre dans le système continental, 100.
L'Espagne entre dans le système continental, 107.
Conventions de Fontainebleau, du 27 octobre
1807, entre la France et l'Espagne, 110.

Occupation du Portugal par les François en 1808,

120.

Occupation de l'Etrurie par les François, 115.
La cour de Lisbonne quitte l'Europe, ibid.
Occupation de Rome par les François, 121.
Traité d'alliance de Palerme, du 30 mai 1808,
entre la Grande-Bretagne et le roi de Sicile, 124.

pourvu que le gouvernement des États-Unis s'engageât à n'avoir aucune fortification sur les bords et à une distance dont on conviendroit, et à ne faire entrer aucun vaisseau armé dans les lacs et les rivières qui s'y déchargent.

Ces propositions tendoient à changer sous deux rapports, la ligne de démarcation établie par la paix de Paris de 1783: car, 1.o cette ligne passoit au milieu des lacs, tandis que les commissaires anglois proposoient maintenant de la tirer le long des bords méridionaux des mêmes lacs; ce changement étoit fort important, puisqu'en excluant les Américains des lacs, il leur rendoit dorénavant impossible toute invasion dans le Canada, tandis que la Pensilvanie et la province de New-York resteroient exposées aux attaques des Anglois; 2.° la ligne établie par la paix de Paris ne finissoit pas au lac Supérieur, auquel on proposoit maintenant de la terminer; du lac Supérieur elle alloit au Long-lac et au lac des Bois. En prenant pour limite les bords des Jacs jusqu'au Supérieur inclusivement, les possessions angloises se rapprochoient du Mississippi, du côté où la rivière Sainte Croix y tombe. Il falloit donc tirer une ligne du lac au fleuve; les commissaires anglois prévinrent qu'ils exigeroient la libre navigation sur ce fleuve. On voit que la première proposition de ces plénipotentiaires cachoit, sous des termes fort simples, des vues politiques profondes.

Ces mêmes commissaires demandèrent que la frontière entre les deux états, du côté de l'Acadie, fût rectifiée de manière que la communication entre Quebec et Halifax fût libre : c'étoit demander en d'autres termes la cession de tout ce qui est situé à l'est du Ponobscot, avec la partie du Main qui du 44° de latitude s'avance, en forme de triangle, dans le Nouveau-Brunswick.

Enfin ils prévinrent que si, pour traiter sur ces bases, les commissaires américains étoient obligés de demander de nouvelles instructions, le gouvernement anglois se réservoit de changer ses propositions d'après les événemens de la guerre qui pourroient arriver dans l'intervalle. Il faut observer que cette déclaration fut faite au moment où l'on préparoit et exécutoit l'entreprise sur Washington.

Les commissaires américains refusèrent de la manière la plus catégorique de traiter sur ces propositions. Le président des États-Unis communiqua, le 10 octobre, au congrès toutes les pièces de la négociation. Ce procédé étoit inusité, et on n'en connoissoit d'autre exemple que celui que le directoire exécutif avoit anciennement donné en publiant les pièces d'une négociation non rompue 1. Un tel exemple ne put justifier M. Maddison; mais le gouvernement américain obtint au moins le but qu'il s'étoit

[blocks in formation]
[ocr errors]
« PreviousContinue »