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courir à l'empire de la part de la Grande-Bretagne (voy. le texte à l'Appendice).

Citons encore une loi dont l'effet serait de donner une plus grande impulsion à la colonisation. Par suite de cette mesure, des terres seraient distribuées à tous ceux qui voudraient les cultiver. Une somme de 700,000 fr. serait mise annuellement à la disposition du gouvernement pour la création de colonies nouvelles.

CONFÉDÉRATION ARGENTINE.

Le général Rosas avait adressé, à la fin de l'année précédente, un message à l'Assemblée des notables, représentant la province. de Buenos-Ayres. Ce document, en date du 27 décembre 1849, 44e année de la liberté, 34e de l'indépendance et 20° de la confédération argentine, portait, comme tous les documents officiels, cette épigraphe : « Vive longtemps la Confédération argentine! Mort aux sauvages insulaires ! » Voici les passages les plus importants de ce message:

« Le gouvernement entretient des relations d'amitié avec les puissances du globe. Le différend avec le gouvernement de S. M. britannique touche à sa solution, qui accélère d'une manière réciproquement honorable le rétablissement de l'ancienne entente cordiale. Il y a l'espérance bien fondée que le désaccord entre la France et la république argentine pourra être réglé d'une manière également heureuse et honorable, compatible avec l'indépendance nationale et les droits de l'illustre allié de la confédération. Après le détail de nombreuses questions agitées à diverses reprises entre le gouvernement anglais et la confédération argentine, le message ajoute la reine d'Angleterre a bien voulu octroyer à M. Southern pleins pouvoirs à l'effet de conclure une convention : le gouvernement a autorisé le ministre des affaires étrangères à signer une convention en due forme. Cela a eu lieu le 21 novembre, avec toute la solennité d'usage. M. Southern a exhibé ses lettres de créance revêtues du grand sceau de l'Etat, et les deux plénipotentiaires, après avoir échangé leurs pouvoirs, ont signé le traité de paix. Le gouvernement, si vous l'y autorisez, ratifiera ce traité. (Le texte de la convention ainsi signée a été publiée déjà.) Vous aurez à vous occuper, dans les premiers jours de janvier, de cette affaire, et ce sera à vous de déclarer si la convention doit être ou non ratifiée. Le Gouvernement de France avait autorisé l'amiral Le Prédour à conclure un traité sur les bases de M. Hood; celui-ci a fait huit propositions qui m'ont été envoyées par le ministre des affaires étrangères de France. Le gouvernement argentin n'a pas voulu recevoir ces propositions comme n'étant pas conformes aux bases de M. Hood, avec les modifications proposées par lui et par son allié D. Manuel Oribe; et il a demandé que les propositions fussent retirées. Le gouvernement a soumis alors à l'amiral Le Prédour un traité ad referendum pour que ce plénipotentiaire l'expédiât à son gouvernement, demandant pleins pouvoirs à l'effet de conclure un traité de paix satisfaisant pour le gouvernement argentin et son allié D. Manuel Oribe; notifiant en même temps le refus de la république argentine de souscrire

L_ y! {q*yp! £h $tsf {{ot futn ! ; trc° aux huit propositions spécifiées en la dépêche du ministre des affaires étrangères de France.

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Nous avous raconté ailleurs (voyez plus, hant France) les discussions soulevées dans l'Assemblée nationale par la convention provisoire conclue entre Rosas et l'amiral Le Prédour, convention qui, on le sait, ne fut pas ratifiée. La pensée du Gouvernement français fut plus franchement et plus clairement développée dans un journal dont nous avons déjà parle, le Napoléon. Si, au lieu de l'insérer dans une feuille équivoque, le gouvernement eût énergiquement avoué cette opinion, tous les hommes politiques vraiment intelligents des intérêts de la France n'eussent pas manqué d'y applaudir,, et la discussion sur les affaires de la Plata reût pas, été empreinte d'un caractère d'hésitation et de mollesse. Voici les termes mêmes de cet article : 15 zhaofa

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24k La paix est nécessaire au développement de nos intérêts dans la Plata. Lë pouvoir du général Rosas est favorable à ces intérêts. L'antagouisme de BuenosAyres et de Montevideo rend la paix impossible. Le rétablissement d'Oribe et de son parti fera cesser cet antagonisme, Le triomphe des gens qui dominent la ville de Montevidéo le perpétuerait. J.'intervention de 1849, qui méconnaissait ces principes, était mauvaise, elle a échoué. Le système de mansactions qui résulte des propositions Hood est basé sur ces principes il eut réussi, saus l'opposition de nos propres agents. Appliqué avec sincérité, il doit réussir encore. Nous n'avons aucun engagement avec Montevideo. Le soin de notre honneur et l'avenir de nos relations avec ces pays exigent le désarmement de la lé gion, Toute expédition militaire dans la Plata nous conduira inévitablement à la conquête de l'Uruguay, Enfin, la question de la navigation du Parana est au moius prématurée: elle est pour le moment d'un succès impossible, et il vaudrait mieux la laisser de côté. »

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PADS PÉROU...

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Une certaine agitation commençait dans ce pays par suite des approches de l'élection du gouvernement de la République. Les candidats étaient le général Echenique et l'ex-président Vivanco, renversé, il y a quelques années, par le président actuel, général Castilla. Le calme continuait à régner dans la République, sous Padministration réparatrice de ce derniers 25–20013120904 293

Le Congrès péruvien avait favorablement accueilli, à la fin de sa session, un projet par lequel le gouvernement demandait à être autorise à contracter, à Londres, un nouvel emprunt de 800,000 dollars pour combler le déficit qui s'annonçait dans le budget. Cette somme serait garantie par l'excédant des recettes sur les

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exportations du guano. Non-seulement le comité des finances avait expressément recommandé cette mesure de la Chambre, mais encore on avait la presque certitude qu'elle serait adoptée." {{ ) P¢ ! <Uvicy-n3}HLct

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* NOUVELLE-GRENADE, THE Hinz9m9q í tíonh

L'anarchie la plus hideuse règne dans cette petite République. Le gouvernement est remis aux mains des clubs les plus exaltés, sous la présidence phis apparente que réelle du général Lopez. La liberté illimitée y est installée avec son cortégé naturel d'as a[ n Lqc° !! }a1fYL! sassinats et de pillagegons el toreyptartos pozitelor 2976) ob utroqra? no quel fyn k'mp shalet,no VT gender li-tub izu 000VENEZUELA! » fong sab treatly el 2990601 202 og asport-cell somemmolto etian

Depuis la défaite de Paëz, l'assassin Tadeo Monagas continue à présider ce malheureux pays. Cette dictature menace de se prolonger dans la personne du frère de ce despote, Gregorio Monagas. Au mois d'octobre eurent lieu des élections pour la présidence. Aucun des candidats n'ayant obtenu les deux tiers des votes, majorité fixée par la Constitution, le nouveau président serait élu par le Congrès national. Cette Assemblée ayant été élue sous la pression de Tadeo Monagas, après la dispersion et l'assassinat des membres de la précédente, il paraissait probable que le Congrès choisirait Gregorio Monagas, de préférence au sénateur Rendon et au vice-président Guzman, les deux autres candidats.

CHILI.

Au mois de septembre eut lieu, à San-Felipe, un mouvement révolutionnaire sans portée, écho lointain des folies démocratiques de l'Europe. L'assassinat d'un intendant de province, la constitution d'une junte de l'égalité, quelques promenades d'ouvriers excités par les doctrines sociales qu'ils ne comprennent pas plus que leurs chefs, tels furent les épisodes sanglants ou burlesques de cette courte conspiration. La tranquillité fut complétement rétablie après quelques mesures de précaution.

La prospérité commerciale et financière continuait à s'accroître sous l'habile administration du général Manuel Bulnes. Le 16 juillet, une loi abolit les taxes différentielles établies en 1834, et assimila les navires étrangers aux navires chiliens pour tout droit à percevoir sur les marchandises importées.

HAITI.

Toujours menaçant pour ses voisins de la République dominicaine, mais impuissant à les attaquer sérieusement, le nouvel empereur, Faustin Ier, commençait à reconnaître, par le vide du Trésor, la faute qu'il avait faite en frappant de taxes prohibitives la plupart des produits de consommation. Aussi dut-il retirer cette ordonnance désastreuse pour ses finances.

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