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venant de l'Aisne et de l'Orne. Ils ont 65 mill. de longueur, et le bord supérieur est long, presque rectiligne et parallèle au bord inférieur, caractère qui est très apparent sur les types de Holandre.

50. Pseudanodonta Rayi Mabille, in sched.; Borch. Moll. nordw. 3, p. 14, t. 5, fig. 2 (1888).

Hab. la Vesle, près de Reims (J. de Lhotellerie). Nous trouvons la plus grande similitude entre nos exemplaires et ceux que nous tenons de M. Borcherding, pour la forme; la taille seule est un peu plus grande. La couleur de l'épiderme est d'un gris verdâtre pale mêlé de tons jaunâtres. Long. 62 mill.

51. Pseudanodonta albica Drouet, Journ. conch. 1893, p. 47.

C. lanceolata, compressa, antice attenuato-rotundata, postice in rostrum plus minusve attenuatum producta, tenuis, nitidissima, brunneo-virescens; margo sup. rectiusculus ascendens dein inclinatus; margo ventralis leniter arcuatus; nates depressæ ruditer et radiatim plicato-undatæ, tuberculosæ, rubiginosæ; crista prominens; lamellulæ tenues; margarita pallide cærulescens, supra roseo-tincta. Long. 55-70; alt. 30-37 diam. 13-17 mill.

Hab. l'Aube, à Granges (Marne), et à Boulages (Aube) (Devauversin).

Type facile à distinguer de ses congénères, notamment des précédents, par sa taille plus réduite, par sa forme lancéolée, comprimée, son épiderme d'un brun-verdåtre, largement rubigineux vers les sommets fortement plissés tuberculés, très brillant. Sa taille est variable; le plus grand échantillon re

cueilli mesure 70 mill. de longueur; la taille la plus ordinaire est de 55 mill. Mais la forme allongée, lancéolée, est persistante.

Les jeunes (de 25 à 30 mill.) sont d'un jaune pâle. A 35 mill., la teinte verdàtre commence à apparaître; les sommets, bien plissés-ondulés, tuberculés, sont franchement et largement rubigineux; le test est translucide. Plus tard, la teinte brune paraît, se développe, et domine jusqu'au complet développement.

Parmi les genres composant la famille des Unionidés, les Pseudanodonta tiennent le premier rang pour le polymorphisme. Sur cinquante échantillons d'une espèce, recueillis sur le même point, on a quelque peine à rencontrer plusieurs sujets de forme identique. On doit donc procéder avec prudence lorsqu'il s'agit de détermination spécifique, et surtout éviter de voir plusieurs espèces, là où n'existent que simples variations de contours. Souvent on trouve, dans la même localité, deux Anodonta vivant simultanément : nous n'avons pas encore vu le même fait se produire pour les Pseudanodonta. Sous le rapport de la variabilité individuelle, les Pseudanodontes dépassent même les Anodontes.

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