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de délicatesse, que tout le monde lui avait reconnu, M. Bellini, cette fois, a gagné du côté de la force et de l'étendue son instrumentation est plus ample et plus soutenue, son style a plus de vigueur et de fermeté; ses idées ont plus d'originalité, se lient et se déduisent plus logiquement. Ce n'est point sans doute une partition que le génie a marquée de sa grande et profonde empreinte; mais c'est l'œuvre d'un esprit de choix, d'un talent élevé et gracieux, qui devait obtenir et a obtenu un succès d'autant plus brillant et complet, que la masse du public la saisissait d'ellemême et la comprenait plus rapide ment.

25. Altdorf (Suisse). Procès pour mauvaises mœurs. Le landrath (conseil du pays) du canton d'Ury a été saisi d'une cause assez curieuse. Une jeune fille accusée pour la seconde fois à raison de sa conduite immorale, a été condamnée à l'exposition près de la porte de l'église d'Altford, chef-lieu du canton. Cette peine a reçu son exécution le 25 janvier. La pénitente portait une couronne de paille sur sa tête, une poignée de verges dans la main, et elle était assistée d'un archer. Une foule considérable entourait cette malheureuse,

qui tremblait de froid.

26. Paris. Statistique électorale des conseils généraux. D'après un relevé qui a été fait sur la liste des membres des conseils généraux de département élus en exécution de la loi du 22 juillet 1833, il y a parmi les 2,405 membres dont ces conseils sont composés, dans 85 départemens (celui de la Seine excepté):

764 membres des anciens conseils généraux, 383 membres des anciens arrondissemens, 2 ministres, 1 maréchal de France, 3 ambassadeurs, 44 pairs de France, 198 députés, 57 présidens ou conseillers de cours royales, 106 présidens ou juges de tribunaux de première instance, 68 membres du ministère public près les cours et tribunaux, 167 juges de paix ou suppléans de juges de paix, 161 avocats et avoués, 187 notaires, 59 officiers-généraux,supérieurs et autres

de l'armée, 780 maires, 47 adjoints, 59 fonctionnaires ou employés non compris dans les classes désignées cidessus, 50 anciens députés, 246 anciens fonctionnaires ou employés, 165 négocians, 110 manufacturiers, 86 médecins ou chirurgiens, 334 propriétaires sans autre qualification.

La totalité des électeurs inscrits pour élire les conseillers généraux de département et les conseillers d'arrondissement est de 240,213.

Les votes exprimés se sont élevés à 141,732.

:

27. Sheffield (Angleterre). Emente et destruction de l'école de médecine de cette ville. De graves désordres, qui ont fini par la destruction complete de l'école de médecine, située dans Eyre-Street Sheffield, ont éclaté dans les journées d'hier et d'avant-hier. Voici comment cette malheureuse affaire a commencé une querelle étant survenue entre une femme du peuple et son mari, tous deux ivres, cette femme, à la suite de mauvais traitemens, s'était mise à crier: A l'assassin! Aussitôt le bruit se répand qu'on a voulu se saisir de la malheureuse pour en faire un sujet d'étude d'anatomie; et le nom de Burke, nom exécré, vole de bouche en bouche. Bientôt la populace accourt aux cris de la prétendue victime. La scène se passait devant les portes de l'amphithéâtre, les portes sont enfoncées; mais l'arrivée des con stables dissipe ce rassemblement, et la nuit se passe tranquillement. Le lendemain matin de bonne heure, une foule compacte, composée en grande partie de jeunes garçons, assiégeaient les portes de l'école. Ayant pénétré dans l'intérieur, la foule procéda à l'œuvre de la destruction, on vit voler par les fenêtres le mobilier, les livres, etc. On commença par incendier ces objets, puis le feu fut mis au bâtiment.

La populace empêcha les pompes de jouer; il devint nécessaire d'appeler la force armée sur les lieux. Le 6 dragons étant survenu, fit évacuer la place; mais les groupes s'étant reformés derrière eux, ils furent forcés de revenir et de stationner sous les armes. Au même moment on attaquait Medical-hall, dans Surret-Street; mais les

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Dividente de l'année..

Montant de l'escompte des effets de commerce.

Minimum des effets en portefeuille.
Maximum idem.

Escompte des bons du trésor. Recouvrement fait des effets provenant des comptes courans.

Mouvement général des caisses.

Depuis l'an 11, origine du compte d'effets en souffrance, c'est-à-dire pendant une période de 32 ans, la totalité des sommes passées à profits et pertes, pour couvrir les pertes éventuelles du portefeuille, s'élève à 1,973,900 fr., dont 1,805,300 fr. sont le résultat des crises financières des six derniers mois de 1830 et du premier semestre de 1831. Depuis la même époque, et malgré cette perte, qui, au reste, est extrêmement minime, en raison des opérations, chaque action de 1,000 fr. a reçu, au-delà de son intérêt légal de 6 pour cent, une distribution de bénéfice, montant à 959 fr. par action. Les 67,900 actions de la Banque sont aujourd'hui la propriété de 3,876 actionnaires.

La circulation des billets s'est soutenue constamment, pendant l'année dernière, au taux moyen de 240 millions. Sur 336 millions de francs, tant en billets de 1,000 fr. que de 500 fr., émis par la Banque dans les quinze premières années de son existence, il n'en reste aujourd'hui dans la circulation que pour environ 600 mille francs.

Sur 1,208,900,000 fr. de billets émis par la banque depuis son institution,

et commerciale du royaume. La Bourse n'est plus le centre des opérations licites sur les fonds publics; ce n'est plus qu'un trafic pour le succès duquel tout moyen paraît bon à employer. Ce n'est donc point là que nous irons interroger l'état du pays; mais dans le compte que le conseil général de la Banque de France a rendu aujourd'hui de sa gestion pendant l'année qui vient de s'écouler.

Afin de faciliter la comparaison des opérations de l'année derrière et celles de l'année qui l'a précédée, nous mettrons en regard les chiffres qui se rapportent à ces deux époques.

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7,209,445,000 7,694,896,150

il en a été retiré et annulé pour 956 millions.

et

Une opinion assez généralement répandue est qu'un nombre considérable de faux billets mis en circulation à divers intervalles ont échappé à la surveillance de la Banque, et ont été remboursés par elle. Il résulte du compte rendu qui nous occupe, que, depuis 32 ans, le chiffre des billets faux n'a pas dépassé 80,000 fr. qu'une partie de cette somme a été payée par la Banque, souvent en connaissance de cause, pour suivre à la trace les faussaires et arriver à détruire les élémens de la contre-façon. Quoi qu'il en soit, la Banque est parvenue à produire depuis 1831 des billets qui déjouent tous les moyens qu'offraient aux. faussaires les arts de la taille-douce, de la lithographie et du dessin, et les produits chimiques.

30. Le Havre. Progrès de la navigation par la vapeur.-Le commerce et les voyageurs vont bientôt jouir d'un nouveau moyen de communication aussi commode que rapide avec les contrées du nord de l'Europe, par la mise en activité d'un service régulier de paquebots à vapeur entre

le Havre et Hambourg. Le premier départ est annoncé pour le 7 ou le 14 mars prochain, pour continuer tous les samedis du Havre et de Hambourg.

Le voyageur parti du Havre par le paquebot, et arrivé à Hambourg en 60 heures, pourra se diriger de là sur tous les points de la Suède, de la Norwége, du Danemarck, de la Russie, de la Prusse. La ville de Lubeck, située à quelques lieues de Hambourg, possède maintement de nombreux batimens à vapeur pour la Baltique et tous les lieux déjà indiqués. Ceux de Saint-Pétersbourg font le trajet de Lubeck en quatre jours. Ainsi, on pourra se rendre du Havre à St-Pétersbourg en sept jours. De Hambourg à Berlin il n'y a que 36 heures, de sorte qu'on pourra s'y rendre du Havre en quatre jours. Aux avantages de la célérité et du bon marché, ce genre de voyage offre encore celui de n'avoir point de lignes de douanes à traverser, ni de visites à subir sur chaque nouvelle frontière.

La navigation à la vapeur semble donc devoir opérer une révolution dans les moyens de voyage et de transport en Europe, où elle ne fait presque que de naître. Les marchandises, les lettres, les dépêches, les journaux, les voyageurs abandonneront successivement la voie de terre, lorsqu'on pourra ainsi se faire transporter au loin avec rapidité, sans fatigue et à peu de frais.

31. Londres. Fortune extraordinaire. - Plusieurs journaux anglais parlent de la mort d'un fabricant d'amidon qui laisse un million à chacun de ses dix enfans. Le secret de la fortune de cet industriel paraît être d'avoir utilisé pour l'engrais des animaux domestiques, en les mélangeant avec d'autres substances, les résidus de sa fabrication, qu'on jetait avant lui, et qui même devenaient une source d'infection dangereuse pour son voisinage. Ces résidus consistant en gluten, qui est la partie la plus nourrissante du blé, lui ont permis d'engraisser jusqu'à trois et quatre mille porcs par année.

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nèbre pour les obsèques de M. Warren R. Davis, un événement, qui a failli devenir tragique, a produit une grande sensation dans la ville. Au moment où le président des État-Unis, qui assistait aux funérailles, entrait sous le portique du Capitole, un individu s'élanca du milieu de la foule, se précipita sur le président et lui tira un coup de pislolet qui ne l'atteignit pas, le coup ayant manqué. Le lieutenant de marine Geney et le secrétaire Woodbury s'emparèrent de ce furieux, qui eut encore le temps de décharger son arme sur le président, mais sans aucun résultat. On arrêta immédiatement le coupable, et le maréchal du district le conduisit à City-Hall, où il subit un interrogatoire devant le magistrat Cranch. Cet individu s'appelle Richard Lawrence, peintre de profession. Depuis deux ou trois ans il réside dans cette ville et demeurait à GeorgeTown. Les pistolets dont il s'est servi étaient en cuivre et chargés à balle.

Il faut considérer cette tentative de meurtre comme un acte de démence. Il a été prouvé que cet individu a déjà donné plusieurs preuves d'aliénation mentale. Le malheureux n'a voulu donner aucun renseignement sur son crime. On lui a demandé une cantion de 4,000 dollars; ne pouvant la fournir, il a été mis en état d'arrestation.

FÉVRIER.

6. Angers. Cour d'assises. Affaire de chouannerie. - Bouron, chef de chouans, a déjà été condamné à mort par la cour d'assises de Bourbon-Vendée. L'arrêt fut annulé pour vice de forme par la cour de cassation, et l'affaire renvoyée devant la cour d'assises de Maine-et-Loire. Il comparaissait aujourd'hui devant cette cour; neufs chefs d'accusation sont portés contre Bouron, pour différens vols en réunion et à main armée et complicité de meurtre. Cet homme est âgé de 25 ans, grand et vigoureux; il ne paraît aucunement ému de l'affluence qui l'entoure et de l'attention dont il est l'objet.

Jean Malgros, brigadier de gendarmerie à la Mothe-Achard, rend compte de l'arrestation de Bouron, qu'il a

opérée malgré sa vive résistance. Un autre chouan qui accompaguait Bouron et l'aidait dans sa défense, s'est échappé, Bouron seul fut arrêté et demanda merci au témoin en disant : « Je me rends, et vous pouvez vous vanter de tenir le plus crâne des chouans. »

Bouron ne nie aucun de ces faits. Après plusieurs autres dépositions on entend celle du sieur Chevalier, meunier à Grosbreuil, adjoint de sa commune; il raconte que le 3 septembre, à sept heures et demie, au moment où il venait de se coucher, plusieurs hommes vinrent lui demander son fusil; sur son refus ils le traitèrent de pataud, bouleverserent toute la maison, prirent tout ce qui leur convenait; puis ils le frappèrent à coups de crosse de fusil; l'un d'eux, voyant le fils du témoin sur le point de sortir, lui tira à bout portant dans la poitrine un coup de fusil qui le tua sur-le-champ; le malheureux tomba entre les bras de sa mère et de son père qu'il inonda de son sang. (Un murmure d'indignation et de pitié se prolonge dans la salle.)

Le témoin ajoute que Bouron, à qui il reprocha sur-le-champ tous ses crimes en le nommant, s'écria: « Tu me connais donc, vieux gueux? si tu parles jamais!..... »

Un des fils de Chevalier, et deux de ses domestiques, donnent de nouveaux détails sur cette scène affreuse. La fille de Chevalier ajoute au récit de toutes les infamies racontées par son père et son frère, que Bouron fut celui qui donna l'ordre positif de faire feu sur son malheureux frère.

Seize questions sont soumises au jury, qui est entré en délibération à trois heures moins un quart.

Le jury a répondu affirmativement à onze questions qui déclarent principalement Bouron coupable de complicité de meurtre précédé ou suivi de vol; en conséquence de cette déclaration, et sur le réquisitoire conforme de M. l'avocat-général, la cour condamne Bouron à la peine de mort, et ordonne qu'il sera exécuté sur la place publique de Bourbon-Vendée.

10. Paris. Cour d'assises. Affaire de la Gazette de France; accusation

d'attaque aux droits que le roi tient du veu de la nation, d'excitation à la haine et au mépris du gouvernement du roi, et d'attaque à l'inviolabilité du roi. Les divers délits dont la Gazette de France est prévenue résultent, suivant l'accusation, de deux articles publiés, l'un le 24 septembre,et l'autre le 24 octobre1834. M. Aubry-Foucault, gérant de la Gazette de France, déclare être responsable des deux articles. Le premier traite la question si souvent reproduite, le roi règne et ne gouverne pas, le second a pour but de prouver que le trône de France appartient à Henri V et non pas à Louis-Philippe.

M. l'avocat du roi Plougoulm a soutenu l'accusation; il a débuté par établir en principe que le jury doit condamner les délits de la nature de ceux qui lui ont déférés; car la punition seule peut les empêcher de se reproduire. « La Gazette, dit M. l'avocat-général, prétend que le roi viole la Charte, parce qu'il n'est pas un roi fainéant, s'occupe de nos affaires et gouverne. Eh! messieurs, si nous avions à examiner cette question, il nous semble que nous devrions être reconnaissans et remercier le roi de se mêler du gouvernement dans son intérêt et dans les nôtres. >>

M. Plougoulin appuie spécialement sur le passage suivant: Louis-Philippe à des ministres, mais il est, lui, la pensée immuable qui leur donne l'impulsion; il les réunit en conseil, mais il décide, et dociles instrumens, ils exécutent ce qu'il a décidé selon ou contre leur avis. Rien n'échappe à sa direction suprême, armée, police, finances, élections, nominations aux emplois civils et aux grades militaires, politique intérieure, politique extérieure; il se mêle de tout, il intervient en tout. Tous les ordres viennent de lui, jusqu'à cenx, dit le Temps, qui sont donnés à lá garnison de Paris; en un mot, c'est Napoléon, moins son génie et sa gloire. Ainsi le veulent ses amis.

>> Que Louis-Philippe ait raison on tort de ne pas se renfermer dans les limites de la royauté constitutionnelle, ce n'est pas ce que nous avons à examiner en ce moment. Il s'agit seule

ment de tirer les conséquences du fait de son intervention personnelle, directe, ute-puissante dans le gouvernement, et de montrer combien sont peu éclairés ceux de ses amis qui le placent dans cette situation.

» Il gouverne. C'est donc à lui qu'il faut attribuer tous les actes du gouvernement, et non à ses ministres qui, réellement, ne sont que ses premiers agens d'exécution. C'est donc sur lui que l'opinion publique fait peser la principale responsabilité de ces actes, et cela est de toute justice. S'il gouverne bien, il a tout l'honneur du bien qui se fait; par la même raison, s'il gouverne mal, il doit en supporter tout le blâme. Sans doute, la raison et la morale condamnent des ministres qui font le mal par ordre, mais elles condamnent bien davantage celui qui donne l'ordre de le faire; l'auteur est toujours plus coupable que ses complices.

>> Eh quoi! on veut que Louis-Philippe gouverne par lui-même et on ne veut pas qu'il soit jugé par ceux qu'il gouverne! Est-ce que cela est possible? Est-ce qu'ils n'ont pas tous en eux la règle du bien et du mal, du juste et de l'injuste? Est-ce qu'ils n'ont pas tous une intelligence et une conscience qui les guident dans l'application de cette règle? Est-ce qu'il y a moyen d'arrêter le jugement de leur intelligence et de leur conscience?

>> Que Louis Philippe se contente, dans un régime constitutionnel, de régner comme règne le roi d'Angleterre dans un régime semblable, il sera comme lui hors des atteintes de la censure publique. Mais, voulant gouverner par lui-même, c'est luimême qui se rend volontairement responsable; les actes du gouvernement étant ses actes propres et personnels, il est impossible de les blâmer, s'ils sont blâmables, sans que le blâme retombe directement sur lui.

» Il gouverne. C'est donc à lui qu'appartient le grand fait, le fait décisif de la révolution, l'expulsion de Rambouillet et du royaume, de Charles X, Louis XIX et Henri V. »

La suite de l'article était l'énumération des faits politiques du gou

vernement, que la Gazette attribuait au roi personnellement.

M. Plougoulm continue ainsi : « Le journal a tort dans sa comparaison; le trône d'Angleterre est entouré d'institutions assez fortes pour que le roi puisse dormir, s'il lui plait; en France, nous avons besoin d'un roi plus actif. Les principes de la Gazette sont d'un fansseté palpable et manifeste; car la Charte déclare les ministre seuls responsables et la personne du roi inviolable et sacrée ; la Gazette dit tout le contraire de la Charte; elle veut la responsabilité pour le souverain. Messieurs les jurés, un acquittement de votre part serait une violation de la Charte, et vous ne le ferez pas, parce qu'il aura plu a la Gazette de trouver mauvais que le roi préside le conseil de ses ministres. »

M. l'avocat du roi termine son réquisitoire en discutant les deux articles incriminés, qui, suivant lui, ont pour but d'arriver à faire admettre qu'il est possible de prononcer une déchéance.

Me Janvier présente la défense du journal; il commence en ces termes : « Plus d'une fois, depuis la révolution dejuillet, la Gazette a été accusée dans cette enceinte, mais jamais elle ne l'a été avec autant de véhémence et d'amertume que vient d'en montrer M. l'avocat-général. » M. Plougoulm. d'amertume. Me Janvier. Vos paroles ont alors bien mal répondu à vos pensées.

Je n'ai pas mis

M. Plougoulm. — M. Janvier, j'ai eu soin de mettre votre personne et celle de M. Foucault en dehors du débat; je ne me suis occupé que des faits usez-en de même pour nous; une autre conduite ne nous conviendrait pas, et nous ne la souffririons pas.

Me Janvier. Vous avez attaqué les écrits de la Gazette; vous vous êtes réservé le droit de les réfuter. Quant au fond et quant à la forme, je veux pour moi le même droit de critique, tant pour la forme que pour le fond de votre réquisitoire.

On rendra cette justice aux rédacteurs de la Gazette, que jamais ils n'ont essayé, par des subterfuges,

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