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AOUT.

3. Londres. Querelles religieuses. Peter Birmingham, savetier à Londres, après avoir travaillé tant bien que mal de son état, six jours de la semaine, prêche l'Evangile le dimanche dans un conciliabule de ces nouveaux sectaires qui pullulent dans la capitale de l'empire britannique.

Dimanche dernier, vers six heures et demie du matin, Peter Birmingham étant arrivé au lieu de réunion, trouva la chaire évangélique occupée par un autre prédicateur qui appartenait à une société de tempérance; celui-ci avait pris pour texte le danger des liqueurs fortes, et reprochait à ses ouailles, dans un agréable calembour, au lieu d'être animées par l'esprit de Dieu, de se laisser trop souvent exalter par l'esprit de vin.

A ces mots, Birmingham, qui s'était mis d'avance en contravention avec les préceptes de son confrère, ne put contenir sa fureur. « Un tel jeu de mots, s'écria-t-il, est indigne de la majesté du lieu; il faut que cet intrus me cède la place; c'est moi qui vais prêcher le véritable Evangile. En parlant ainsi, le savetier-prédicateur saisissait son adversaire, et voulait le jeter en bas de la chaire, Un constable de police intervint, arrêta Birmingham et le conduisit le lendemain au bureau de police de Queen-Square.

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6 Paris. Théâtre de l'Opéra-Comique. 1re représentation de: LES DEUX REINES, opéra-comique en un acte, paroles de MM. Soulié et Arnould, musique de M. Monpou. - De ces deux reines, l'une est la fameuse Christine de Suède, et l'autre, Marie, épouse de Christian IV, roi de Danemarck. Toutes deux se rencontrent dans une auberge de Danemarck, la première déguisée en gentilhomme suédois, et la seconde en servante de cabaret. Que faisaient là ces deux reines, demanderez-vous aussitôt? Christine s'était arrêtée dans cette auberge, pendant qu'elle voyageait incognito en Danemarck; et Marie, sachant que soa époux voulait retenir la reine de Suède prisonnière pour se venger de la perte de deux ou trois de ses plus belles provinces qu'elle lui avait prises, y était venue de son côté avec la résolution de la sauver du guet-apens qu'on lui préparait. Après les quiproquos et les méprises que le double déguisement de ces deux majestés féminines peut amener, Christine est reconnue et arrêtée au nom du roi de Danemarck; mais la reine Marie intervient aussitôt et donne l'ordre de laisser Christine sortir librement du royaume. Ainsi se termine cet imbroglio, qui n'est peut-être pas assez animé, et que M. Monpou a réchauffé des sons de sa musique. C'était le début dramatique de ce compositeur déjà connu par beaucoup de jolies romances, et ce début a prouvé que si les prétentions de M. Monpou à l'originalité n'étaient pas toujours de bon aloi, il savait cependant trouver des motifs spirituels et élégans, et donner à ses idées de la vivacité et de l'énergie.

6. Rome. Apparition de la comète de Halley.-Les Notizie del Giorno, journal de Rome, annoncent en ces termes, sous la rubrique de ce jour, l'apparition de la comète de Halley:

«

Hier, 5 août, à minuit vingt minutes (7 heures 30' de notre horloge romaine), en cherchant le lieu du ciel qui est déterminé dans les éphémérides calculées et publiées par nous à Rome sur les bases de M. Damoiseau, nous avons aperçu la célèbre comète de Halley. Sa lumière était extrêmement faible et ressemblait beaucoup à celle de la comète de Bicla dans l'heu

reuse occasion où pour la première fois nous avons pu la découvrir et l'observer lors de sa dernière apparition. Elle se trouvait près de la tête du Taureau et de la belle nebuleuse qui la précède. L'aurore, qui commençait à poindre, et un amas de nuages qui commençait à nous cacher le ciel, nous ont à peine laissé le temps nécessaire pour en fixer avec quelque exactitude la position. Son ascension droite était de 5 heures 26 m., et sa déclinaison, de 22° 17' B. »

8. Paris. Election académique. L'Académie des Beaux-Arts s'est réunie aujourd'hui pour nommer le successeur de M. Gros. M. Abel de Pujol a été nommé. Ses concurrens étaient MM. Picot et Schnetz. Au cinquième tour de scrutin. M. Abel de Pujol a réuni 21 suffrages, et M. Schnetz 16.

12. Académie Royale de musique. 1re représentation de : L'ILE DES PIRATES, ballet en quatre actes, de M. Henry, musique de MM. Gide et Carlini. Rome, qui commença par enlever les Sabines, courut ensuite le monde entier pour enlever encore tout ce qui serait à sa convenance; mais (juste retour des choses d'ici-bas!) que ne lui a-t-on pas enlevé depuis le jour où Alaric la mit au pillage jusqu'au rapt que les pirates, dont nous avons à vous parler aujourd'hui, exécutent sur deux nobles demoiselles dans une ville de la côte. Cette ville, avec ses hautes terrasses, ses vastes jardins, ses épais ombrages, est une fort belle chose à voir. Ce qui ne l'est pas moins, c'est le vaisseau des pirates que l'Opéra nous montre avec tous ses agrès, ses voiles carguées, sa proue inclinée, et qui devient un magnifique théâtre de festins, de jeux, d'exercices, et de danses de toute espèce. Ce vaisseau nous mène enfin à l'Ile des Pirates, où les danses et les jeux se renouvellent; nous avons en outre une terrible querelle entre le chef des pirates et l'un de ses soldats, nouvellement admis dans la troupe après les épreuves voulues; véritable corsaire de contrebande, qui n'est autre que l'amant d'une des deux demoiselles enlevées ci-dessus. Les deux rivaux croisent le fer; mais tout à coup le canon gronde: c'est la flotte napolitaine, qui vient

attaquer les forbans et détruire leur repaire de là un superbe combat naval que terminent la défaite des bandits et la délivrance des prisonniers. On voit que ce ne sont pas les belles décorations qui manquent à ce ballet; elles ont, comme d'habitude à ce théâtre, MM. Desplechen, Séchan, Feuchères, Dieterle, Philastre et Cambon, pour auteurs. Les tableaux chorégraphiques y sont dessinés avec cette vigueur, cette précision et cette netteté qui distinguent le talent pantomimique de M. Henry. La musique est empruntée avec goût à Beethowen et Rossini, et les airs, qui appartiennent à MM. Carlini et Gide, ont de la grâce et du charme.

14. Séance publique annuelle de l'Académie des inscriptions et belleslettres. L'académie des inscriptions n'a pas décerné de prix en son nom cette année; elle s'est bornée à des mentions honorables sur plusieurs des mémoires qui lui avaient été adressés, et elle a prorogé jusqu'en 1836 le concours ouvert sur les deux sujets proposés pour 1835.

La numismatique, trop négligée en France, avait rendu sans application depuis plusieurs années le prix fondé par feu M. Allier de Hauteroche, pour lemeilleur ouvrage publié sur cette science, au jugement de l'académie. Cette année, le prix accumulé a été adjugé à M. le marquis de Lagoy, pour l'ouvrage intitulé: Description de quelques médailles inédites de Massilia, de Glanum, des Canicenses et des Auscii.

Les trois médailles d'or mises à la disposition de l'académie par M. le ministre de l'instruction publique pour les trois meilleurs ouvrages sur les antiquités de la France, ont été adjugées à M. de la Saussaye, à Blois, pour son Mémoire pour servir à l'histoire de la Sologne Blesoise, sous la domination romaine; à M. Léchaudé d'Anisy, à Caen, pour l'ouvrage qu'il a publié sous le titre de: Extraits des chartes et autres actes normands ou anglo-normands qui se trouvent dans les archives du Calvados; et à M. Dusevel, à Amiens, pour son ouvrage relatif aux Antiquités de la Somme.

De plus, des mentions honorables ont été accordées à M. Hazé, pour un mémoire manuscrit et des dessins relatifs à des fouilles exécutées à Deyrant (Cher ); à M. de Sauley, pour un ouvrage intitulé: Recherches sur les monnaies des évêques de Metz, imprimé en 4835; et à M. le baron de Grezannes, pour cinq mémoires manuscrits sur plusieurs localités et monumens anciens du midi de la France.

M. le comte Alexandre Delaborde, organe babituel de la commission des antiquités nationales, a lu son rap port sur les mémoires dont les auteurs ont obtenu des médailles d'or ou des mentions honorables. Ce morceau nous a paru, comme les années précédentes, plein d'une justice distributive aussi soigneuse que délicate. Le rapporteur a fait ressortir d'une manière saillante le mérite principal de chacun des ouvrages qu'il avait à faire connaître; il a emprunté à quelques uns d'entre eux des traits propres à jeter sur son sujet de l'intérêt et de la variété.

M. Raoul Rochette a lu ensuite, pour M. le secrétaire perpétuel, indisposé, l'éloge de feu M. de Chézy, morceau qui fait le digne pendant des éloges de MM. Rémusat, Saint-Martin et Champollion, que nous avions admirés l'année dernière. Cette fois, Pillustre doyen des orientalistes a raconté avec l'éloquence du cœur et les hautes vues de la science cette vie d'étude et de mélancolie d'un homme assez heu reux pour avoir parcouru avec la plus grande distinction la carrière de son choix, pour y avoir été dignement apprécié des meilleurs juges, pour avoir recu les hommages les plus flatteurs et les plus honorables; mais qui, trop sensible aux mécomptes inséparables de cette vie, se laissa subjuguer par l'indignation d'une âme honnête, et ressentit trop vivement l'injustice pour goûter jamais le bonheur.

On a entendu deux mémoires. L'un, de M. Reinand sur les invasions des Sarrazins en France pendant les huitième, neuvième et dixième siècles de notre ère, est l'extrait d'un travail important qui comble une lacune dans notre histoire et qui jettera un grand jour sur les traditions de quantité do localités.

La séance a été terminée par un brillant morceau de M. Victor Leclerc, sur les Annales des pontifes à Rome, ou grandes Annales. Les détails piquans, la critique fine et mordante qui en assaisonnaient l'érudition, ont prouvé qu'il comprenait parfaitement ce que devait être une lecture publique. Le nouvel académicien a d'abord analysé le travail considérable auquel il s'est livré sur les grandes Annales, espèce de journal officiel, où les pontifes de Rome enregistraient, d'une manière succincte, à côté d'observations assez bizarres par leur caractère naïf ou superstitieux, les noms des magistrats, la durée de l'exercice de leur magistrature et les événemens les plus importans. Ces annales, à défaut d'un intérêt de style et des formes animées d'un récit soutenu, avaient un mérite d'authenticité légale, qui les avait fait consulter et mettre en œuvre par Tite-Live. M. Leclerc a fort bien enseigné à distinguer ce qui, dans cet historien, devait avoir été puisé à cette source. Il a prouvé que non seulement Tite-Live y avait puisé avec intelligence, mais que d'anciens au'teurs, dont les essais historiques l'avaient précédé, n'étaient pas, à beaucoup près, aussi dépourvus de critique que l'avait voulu faire entendre l'auteur des Epopées de l'histoire romaine, pour se donner le droit de refondre cette histoire à sa manière.

Quant aux observations critiques dont on appuie la nécessité de cette refonte historique, elles ne sont pas aussi neuves qu'elles ont la prétention de le paraître. M. Leclerc a montré avec une ironie dont l'assemblée entière a parfaitement senti tout le sel, que des vues si élevées n'étaient pas indispensables pour discerner les fables qui entourent le berceau de Rome, Une charmante citation de l'abbé Barthélemy est venue là très à propos, et a montré que le docte et spirituel auteur du Voyage d'Anacharsis avait relevé, en se jouant, toutes ces invraisemblances des premiers temps de l'histoire romaine. Il n'en concluait pas, il est vrai, que Tite-Live n'était qu'un romancier, et que les sources où il avait puisé n'offraient que des contes à dorinir debont.

M. Leclerc a pensé qu'il ne pouvait

mieux employer l'autorité académique dont il a été récemment investi, qu'en rappelant le public à l'histoire véritable, presque abandonnée par l'entraînement de la mode, pour de brillantes et creuses théories. Il a dépouillé sans pitié cette célèbre école historique de tout son prestige. Il en a signalé, comme les deux traits caractéristiques, une affectation de défiance sur tous les témoignages les plus authentiques, les plus révérés, et une confiance imperturbable dans les conjectures qu'on y substitue. M. Le clerc a défini ce double travers, si nous nous rappelons bien son expression, le dogmatisme dans l'incrédulité.

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Il a ensuite établi une comparaison frappante de justesse entre nos chroniques royales et les annales des pontifes. Il a montré que le berceau des grands peuples est toujours entouré d'une auréole de merveilles; que Francion, fils d'Hector, était pour nos aïeux ce que fut pour les Romains le fils d'Anchise et de Vénus; que Tite-Live ne croyait sans doute pas davantage au caillou coupé par le ra soir de Tarquin que Pasquier ne croyait à la légende fort suspecte de la sainteampoule et pourtant ce grand magistrat, tout en exprimant sa défiance sur ce fait, voulait que la tradition en fût respectée « comme bien séante à la majesté de l'empire ». L'orateur a fait voir enfin que les grands peuples éprouvent seuls le besoin de ces origines illustres jusqu'à la fable, et que, la part de la vanité nationale et des préjugés anciens une fois faite, il reste dans les annales des pontifes, comme dans les chroniques de SaintDenis, un trésor de faits que la critique de l'historien a mission de recueillir, et non de rejeter avec les récits fabuleux.

17. Distribution des prix du concours général. - Cette solennité universitatre s'est accomplie avec le même éclat imposant et en présence d'un concours de spectateurs aussi empressé que de coutume. M. Rynn, professeur de rhétorique au collège Rollin, a prononcé le discours latin d'usage. Il a traité de la vérité dans le style; sujet fort bien choisi par le temps qui court, et que le professeur a développé avec

un talent fort remarquable, dans une élégante latinité. Ensuite, M. le ministre de l'instruction publique a, dans une grave allocution, félicité et loué les jeunes élèves d'avoir, au milieu des agitations, publiques, vécu tran quilles et studieux, uniquement occu pés, dans l'enceinte des écoles, de se former à l'intelligence et au goût du vrai beau.

« Le monde, ajoutait le ministre, vous appartiendra un jour; mais gardez-vous de vous associer, avant le temps, à ses intérêts et à ses passions. Votre âme s'énerverait, votre esprit s'abaisserait dans ce contact prématuré. Vous vivez, au sein de nos écoles, dans une région élevée et sérieuse, où l'élite seule de l'humanité vous entoure et vous parle. Le temps présent est toujours chargé des misères de notre nature; le passé nous transmet surtout ce qu'elle a de noble et de fort, car c'est ce qui résiste à l'épreuve des siècles. Les idées hautes, les actions mémorables, les chefsd'euvre, les grands hommes, c'est là votre société familière. Vivez', vivez long-temps au milieu d'elle; consacrez-lui avec affection cette ardeur que n'altèrent point encore les intérêts agités de la vie. Ainsi vous vous préparerez à la mission sociale qui vous attend. »

Jusque-là, l'orateur conseillait aux jeunes gens, pour se rendre dignes de cette misston, d'écarter de leur penséé les préoccupations étrangères; de concentrer leurs forces sur l'étude', l'étude profonde et désintéressée.

Le prix d'honneur de philosophie et le prix d'honneur de rhétorique ont été proclamés par M. Villemain, viceprésident du conseil royal de l'instruction publique; le premier a été remporté par le jeune Braulard, élève do college de Versailles; le sécond par le jeune Pitard, élève du collège de Henri IV. Le prix d'honneur des sciences a été proclamé par M. Poisson', membre du conseil royal. Il a été remporté par le jeune Tavernier, élève du collège Louis-le-Grand.

En résumé, les prix et les accessits ont été partagés de la manière suivante entre les collèges de Paris et de Versailles.

Louis-le-Grand... 21 prix, 70 access.

Charlemagne...... 16 prix, 69 access. Henri IV..... 45 prix, 53 access. Saint Louis....... 15 prix, 40 access. Bourbon......... 8 prix, 47 access. Stanislas....... 5 prix, 14 access. Rollin........ 4 prix, 23 access. de Versailles..... 3 prix, 14 access.

20. Milan. Statistique de la presse périodique. Il existait en Italie, à la fin de l'année dernière, 93 journaux, dont 32 publiés dans le royaume lombardo-vénitien, 10 dans les états de S. M. sarde, 14 dans le patrimoine de Saint-Pierre, 25 dans le royaume des Deux-Siciles, 6 dans le grandduché de Toscane, 2 dans le duché de Parme, 3 dans celui de Modène et 1 dans la principauté de Lucques.

Sur ces 93 feuilles, 32 paraissent quotidiennement, 37 s'occupent des sciences physiques et morales, et 24 de littérature et de beaux-arts.

Milan et Naples sont les deux villes qui possèdent le plus grand nombre de journaux périodiques. Il y en a 17 à Milan et au moins 11 à Naples.

A cette statistique, publiée par la Gazetta di Milano, nous ajouterons quelques détails.

La plupart des journaux politiques italiens sont imprimés sur petit format. Le Giornale delle Due-Sicilie, la Gazetta Piemontese, la Voce della Verità et là Gazetta di Milano seuls se rapprochent de la dimension des journaux parisiens. Très-peu d'entre eux ont ce que les Espagnols appellent uno boletin, et nous un feuille ton. Le Giornale delle Due-Sicilie rassemble souvent, sous le titre de Variétés, des faits scientifiques, traduits ordinairement des revues françaises; mais ces documens sont publiés pêle-mêle, sans goût, sans ordre et sans critique.

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songé à mourir, mais bien encore à la façon dont il voulait mourir.

Aujourd'hui samedi, vers onze heures, un homme de trente à quarante ans, bien vêtu, entra chez un marchand de vins de la rue du Faubourg St-Denis, environ n° 1418 ou 120. Après avoir demandé à boire, il annonca qu'il attendait une voiture, et en effet il attendit, laissant passer les cabriolets, les fiacres, sans leur préloin une énorme voiture de farine ter attention; lorsque, voyant venir de dont les roues formidables ébranlaient

le pavé et faisaient trembler les vitres, d'une redingote et d'un chapeau qu'il il quitta sa place et, se débarrassant posa sur la marche de la porte, il dit en se retournant : « Voici la voiture que j'attendais. » Et avant que les personnes présentes eussent non seulement le pouvoir, mais la pensée de le retenir, il s'élança sous les roues qui broyèrent son corps. Dans sa redingote on ne trouva aucun papier qui pût le faire connaître, mais 14,500 fr: en billets de banque et environ 72 fr. d'argent monnayé. On le transporta de suite, tout mutilé, au corps-degarde prochain, et de là à la Morgue, nie, il sera possible de le reconnaître. où, malgré les convulsions de l'agoPendant son séjour au corps-de-garde, perdant en conjectures. L'argent qu'il la foule s'y pressait avec curiosité, se portait sur lui multipliait les suppositions; mais on ne pouvait s'arrêter à rien de positif ni même de probable.

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24. Académie des sciences. Comète rappelé la communication faite dans de Halley. M. Arago, après avoir la précédente séance par M. Bouvard, d'où il résulte que cette comète a été vue à Rome avec des instrumens trèspuissans, le 5 et le 6 de ce mois, ajoute qu'aussitôt que le crépuscule et l'absence de lune avaient permis d'espérer qu'on pût voir cette comète à Paris, les personnes désignées par le bureau des longitudes pour en observer la marche, s'étaient occupées de la chercher dans la partie du ciel où elle devait se trouver, et que M. Gamba, en ce moment à Paris, s'était, ainsi que M. Bouvard, adjoint à elles. La comète, en effet, a été aper

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