Mémoires d'une contemporaine, ou Souvenirs d'une femme sur les principaux personnages de la république: du consulat, de l'empire, etc. ...Ladvocat, 1828 - France |
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... larmes coulaient en abondance ; je restais debout ; immobile , écoutant ses pas fugitifs , je pressais mes mains contre mon cœur comme pour l'étouffer ; ses pas ne retentirent plus dans l'escalier , la porte cochère retomba lourdement ...
... larmes coulaient en abondance ; je restais debout ; immobile , écoutant ses pas fugitifs , je pressais mes mains contre mon cœur comme pour l'étouffer ; ses pas ne retentirent plus dans l'escalier , la porte cochère retomba lourdement ...
Page 26
... larmes de joie des yeux de ces vieux soldats qui n'avaient jamais pleuré . Les fantassins couvrirent leurs fusils de baisers ; les cavaliers embrassèrent leurs chevaux . Le peuple seul resta calme et presque morne , car il y avait au ...
... larmes de joie des yeux de ces vieux soldats qui n'avaient jamais pleuré . Les fantassins couvrirent leurs fusils de baisers ; les cavaliers embrassèrent leurs chevaux . Le peuple seul resta calme et presque morne , car il y avait au ...
Page 60
... larmes , une si bonne femme ! et que je cause « tous les soirs avant que madame rentre avec Joseph , leur domestique . « < ( ( - - Qu'y a - t - il ? m'écriais - je ; la maison qu'habite mon valet devrait bien n'être pas plus mal notée ...
... larmes , une si bonne femme ! et que je cause « tous les soirs avant que madame rentre avec Joseph , leur domestique . « < ( ( - - Qu'y a - t - il ? m'écriais - je ; la maison qu'habite mon valet devrait bien n'être pas plus mal notée ...
Page 61
... larmes , une femme jeune et intéressante , qui m'assura que son mari n'était point coupable , qu'il avait reçu de Gand des papiers qui lui étaient adressés par un de ses oncles pour être distribués à des adresses indiquées , et qu'il ...
... larmes , une femme jeune et intéressante , qui m'assura que son mari n'était point coupable , qu'il avait reçu de Gand des papiers qui lui étaient adressés par un de ses oncles pour être distribués à des adresses indiquées , et qu'il ...
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... larmes . Un homme est arrêté , c'est < « < une chose toute simple . L'arrestation est en général un acte paternel qui , fait à temps , empêche un fou d'aller plus loin dans les << sottises qui pourraient le perdre . D'après ce « que ...
... larmes . Un homme est arrêté , c'est < « < une chose toute simple . L'arrestation est en général un acte paternel qui , fait à temps , empêche un fou d'aller plus loin dans les << sottises qui pourraient le perdre . D'après ce « que ...
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Mémoires d'une contemporaine: ou, Souvenirs d'une femme sur les ..., Volume 6 Ida Saint-Elme No preview available - 1827 |
Common terms and phrases
20 mars Adieu allait amie arriva assez avaient bataille de Waterloo bonne brave c'était chal chambre des pairs Champ-de-Mars CHAP Charleroi chère chose cœur comte conseil consolations crois croyais crus désespoir dévouement Dieu dire disait douleur duc d'Orléans duc de Trévise enfans eût événemens famille femme garde général gloire Grouchy guerre Hélas heures homme instans j'ai j'avais j'étais jamais jeune Joachim jours l'ame l'armée l'Empereur Labédoyère laisser larmes Léopold lettre long-temps Louis XVIII m'avait m'en madame main malheureux maréchal Grouchy maréchal Ney mars ment Michel Ney militaire monsieur Mont-Saint-Jean mort Moskowa Murat n'avait n'était Napoléon noble Noémi officier Oudet parler parole passer pauvre pensée personne pitié politique position pouvait presque prince Prussiens Quatre-Bras quitter réchal regard Regnault reste rien s'était sais sauver semblait sentimens sentiment serait seul soir soldats sort suiv tion triste troupes trouvai vait venait victoire vint voix
Popular passages
Page 175 - France , je ne puis plus vous transmettre d'ordre en son nom , et il ne me reste qu'à vous dégager de l'observation de tous les ordres que je vous avais transmis , et à vous recommander tout ce que votre excellent jugement et votre patriotisme 'si pur vous suggéreront de mieux pour les intérêts de la France , et de plus conforme à tous les devoirs que vous avez à remplir.
Page 174 - Je suis trop bon Français pour sacrifier les intérêts de la France, parce que de nouveaux malheurs me forcent à la quitter. Je pars pour m'ensevelir dans la retraite et l'oubli. Le Roi n'étant plus en France, je ne puis plus...
Page 247 - C'est ainsi que j'arrivai à Marchienne-au-Pont, à quatre heures du matin , seul , ignorant ce qu'était devenu l'Empereur, que, quelque temps avant la fin de la bataille, j'avais entièrement perdu de vue , et que je pouvais croire pris ou tué. Le général Pamphile Lacroix , chef de l'état-major du deuxième corps , 'que je trouvai dans cette ville, m'ayant dit que l'Empereur était à Charleroi, je dus supposer que SM allait se mettre à la tête du corps de M.
Page 247 - ... du corps de M. le maréchal Grouchy, pour couvrir la Sambre et faciliter aux troupes les moyens de se rallier vers Avesnes, et, dans cette persuasion, je me rendis à Beaumont; mais des partis de cavalerie nous suivant de...
Page 392 - ... ou de leur livrer des villes, forteresses, places, postes, ports, magasins, arsenaux, vaisseaux ou bâtiments appartenant à la France, ou de fournir aux ennemis des secours en soldats, hommes, argent, vivres, armes ou munitions, ou de seconder les progrès de leurs armes sur les possessions ou contre les forces françaises de terre ou de mer, soit en ébranlant la fidélité des officiers, soldats, matelots ou autres, envers l'Empereur et l'Etat, soit de toute autre manière.
Page 393 - Tout militaire ou autre indi« vidu attaché à l'armée ou à sa suite , qui sera « convaincu d'avoir excité ses camarades à passer « chez l'ennemi , sera réputé chef de complot...
Page 248 - ... de l'armée quelques troupes nouvelles, et prendre rapidement les mesures que nécessitaient les circonstances. A mon arrivée au Bourget, à trois- lieues de Paris, j'appris que l'Empereur y avait passé le matin à neuf heures. « Voilà, monsieur le duc, le récit exact de cette funeste campagne. « Maintenant, je le demande à ceux qui ont survécu à cette belle et nombreuse armée : de quelle manière pourrait-on m'accuser du désastre dont elle vient d'être victime , et dont nos fastes...
Page 175 - cher maréchal, mon cœur se serre «en écrivant ce mot. Conservez» moi votre amitié, dans quelque »lieu que la fortune me conduise, » et comptez à jamais sur la mienne. »Je n'oublierai jamais ce que j'ai »vu de vous pendant le temps »trop court que nous avons passé »ensemble. J'admire votre noble »loyauté et votre beau caractère , » autant que je vous estime et que »je vous aime; et c'est de tout »mon cœur, mon cher maréchal, »que je vous souhaite toute la »prospérité dont...
Page 244 - ... parlé de cette bataille dans la chambre des pairs : sa narration est exacte, à l'exception toutefois de quelques faits importans qu'il a tus ou qu'il a ignorés , et que je dois faire connaître. Vers sept heures du soir , après le plus affreux carnage que j'aie jamais vu , le général Labédoyère vint me dire, de la part de l'Empereur , que M. le maréchal Grouchy arrivait à notre droite , et attaquait la gauche des Anglais et Prussiens réunis.
Page 242 - ... qu'à me maintenir dans ma position jusqu'à la fin de la journée. Vers neuf heures du soir, le premier corps me fut renvoyé par l'empereur, auquel il n'avait été d'aucune utilité; ainsi, vingt-cinq à trente mille hommes ont été pour ainsi dire paralysés...