toyen pour cause d'inexactitude de service de garde natio nale; aucune loi non plus ne peut autoriser des condannations pécuniaires pour cette même cause. Je persiste donc à protester contre toutes ces violences, et je me réserve d'en poursuivre les auteurs. Je déclare aussi qu'à l'avenir je repousserai la force par la force, dussé-je m'exposer à tous les dangers; c'est un devoir que je me dois aujourd'hui à moi-même, et qui sera dans l'intérêt de tous mes concitoyens ce sera un exemple de ce que peut l'homme le plus tranquille qu'on met au désespoir, et dont on viole l'asile. Mes persécuteurs seront responsables des malheurs qui pourront en résulter, s'ils persistent dans leur acharne ment contre moi. Je vous prie, Messieurs, de donner toute la publicité possible à ma lettre, qui ne renferme que le détail exact des vexations dont je suis la victime; j'attends aussi de votre justice et du bon esprit qui vous anime pour éclairer le gouvernement et obtenir de lui les institutions libérales réclamées par tous les Français, que vous m'aiderez à faire ressortir tout l'odieux de la conduite arbitraire de l'autorité de la garde nationale. J'espère par-là obtenir ma tranquillité et celle de ma famille, et contribuer à celle d'un trèsgrand nombre de citoyens aussi maltraités que moi. Agréez, Messieurs, etc. Pelletier, Marchand épicier, rue Neuve-des-Petits-Champs, n. 14, au coin de celle de Richelieu. Note des Auteurs de la Minerve. Nous regardons comme très-criminelles les violences et les exactions dont se plaint M. Pelletier, et nous ne doutons point que la publicité donnée à ses justes réclamations, ne prévienne les extrémités fâcheuses dont il a conçu la pensée dans un premier mouvement d'indignation. FIN DU SIXIÈME VOLUME. IMPRIMERIE DE FAIN, PLACE DE L'ODÉON. Pag. Constitutions de la nation française, par M. le comte Soldats français devant le conseil d'état (E. J.). Mémoires sur la révolution de Saint-Domingue, par Réponse à la déclaration signée par MM. les cardinaux de Périgord, de la Luzerne, etc., pairs de France Faut-il des directeurs généraux d'administrations De l'examen des emprunts de 16 et 24 millions, etc., (1) Sous ce titre sont aussi compris, dans la table, les analyses d'ouvrages politiques, ainsi que les mélauges littéraires et politiques. Pétition de M. Guy à la chambre des députés sur un De l'intérêt du gouvernement dans la cause des ban- Le Campo santo, nouvelle historique, par M. Lhomme Lettre de M. Laffitte, député, sur les emprunts. Les deux ultras (A. ). Réflexions sur la révolution française, par Ed. Burke Voyage dans le Levant en 1817 et 1818, par M. le Des rapports de la grande propriété avec nos institu- Pag 171 208 228 237 245 252 260 301 349 397 399 409 1er. article A. J.). . 545 560 Trois règnes de l'histoire d'Angleterre, par M. Sau- De l'état de l'Europe sous le point de vue constitu- TRIBUNAUX. Arrêt de la cour royale relatif aux Suisses (A. J.). L'ERMITE EN PROVINCE. LETTRES SUR PARIS (E.). 22. 57. 132. 173. 210. 266. 317. 367. 415. 464. 517. 577. 620 Fragmens d'un ancien poëme séculaire sur la prise de LETTRES SUR LES SPECTACLES. (0.) Jeanne d'Arc à Rouen, tragédie en 5 actes, par SESSION DES CHAMBRES. 527 218 (J.-P. P.) 35. 78. 140. 185. 228. 274. 329. 380. 430. 477. 530. 588 CORRESPONDANCE. Lettre de M. Fridrique, maire de Montigny (Moselle); 46 194 1 Lettre de M. Campmas, ancien magistrat, à la chambre Réclamation de M. Chauvelin, député. Pag. 243 396 442 —du général Guillaume de Vaudoucourt sur les pé- Lettre de M. L. D., de Toulon, à l'Ermite. . . - de M. Pelletier, épicier à Paris, exactions et vio- - Analyses de la correspondance des départemens. - - LE CHAMP D'ASILE. Souscription pour les réfugiés Français en Amérique ; 291 49. 297. 445 FIN DE LA TABLE DU SIXIÈME VOLUME. |