Histoire complète de la Révolution française, Volume 3 |
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... dire que , puisque nos généraux , bas valets de la cour , livraient les frontières aux ennemis , notre armée n'avait rien de mieux à faire , pour commencer , que de massacrer ses chefs . Certes , les deux écrivains étaient bien ...
... dire que , puisque nos généraux , bas valets de la cour , livraient les frontières aux ennemis , notre armée n'avait rien de mieux à faire , pour commencer , que de massacrer ses chefs . Certes , les deux écrivains étaient bien ...
Page 46
... dire , dans l'effervescence actuelle des esprits , les mécontens peuvent mener à tout . « Il n'est plus temps de reculer , il n'y a même plus moyen de temporiser , la révolution est faite dans les esprits , elle s'achèvera au prix du ...
... dire , dans l'effervescence actuelle des esprits , les mécontens peuvent mener à tout . « Il n'est plus temps de reculer , il n'y a même plus moyen de temporiser , la révolution est faite dans les esprits , elle s'achèvera au prix du ...
Page 47
... dire que les trois ministres sont des aristocrates ; j'ajouterai avec franchise que La- coste et moi sommes inébranlables sur la constitution . >> La reine , témoin de cette négociation , s'emporta . Dumouriez exigeait la sanction des ...
... dire que les trois ministres sont des aristocrates ; j'ajouterai avec franchise que La- coste et moi sommes inébranlables sur la constitution . >> La reine , témoin de cette négociation , s'emporta . Dumouriez exigeait la sanction des ...
Page 53
... dire : Con- seil de la reine , qui avait effectivement avec la cour de Vienne des intelligences hostiles à la révolution . Telle est la vérité réduite à sa plus simple expression ; mais tout le monde croyait fermement au comité autri ...
... dire : Con- seil de la reine , qui avait effectivement avec la cour de Vienne des intelligences hostiles à la révolution . Telle est la vérité réduite à sa plus simple expression ; mais tout le monde croyait fermement au comité autri ...
Page 61
... dire que l'on renouvelât les scènes sanglantes du Champ de Mars . Après cette objection qui excita des murmures dans une partie de l'assemblée et les applaudissemens des tri- bunes , Vergniaud reprit : « Si vous adoptiez ce parti qui n ...
... dire que l'on renouvelât les scènes sanglantes du Champ de Mars . Après cette objection qui excita des murmures dans une partie de l'assemblée et les applaudissemens des tri- bunes , Vergniaud reprit : « Si vous adoptiez ce parti qui n ...
Common terms and phrases
10 août accusations applaudissemens armée armes attaque aurait Autrichiens avaient Barbaroux bataillons Beurnonville Brissot Brunswick camp camp de Maulde canon cents Chabot château chef circonstances citoyens Clairfayt cœur comité commandant commissaires Commune conseil conspirateurs constitution Convention nationale coupable cour courage crimes cris d'accusation dangers Danton déclaration décret défenseurs demande départemens députés devant Dumouriez émigrés ennemis événemens fédérés Feuillans force française fureur garde nationale général Gironde Girondins Guadet guerre Jacobins jour journée juger l'armée l'Assemblée nationale l'ennemi l'orateur Lafayette laisser législative liberté Longwy Louis XVI Louvet madame maire malheureux Marat Marie-Antoinette membres menaces mille hommes ministre mort municipalité n'avait nation paroles patrie patriotes Pétion pétitionnaires peuple porter position pouvait pouvoir exécutif prince projet Prusse Prussiens reine représentans république reste révolution révolutionnaire Robespierre Roland royale royauté salut Santerre sauver séance sections sentiment serait seul soldats sort Suisses terrible tête tion tribunal tribune troupes Tuileries vengeance Vergniaud voix voulait
Popular passages
Page 99 - Si le Roi se met à la tête d'une armée et en dirige les forces contre la nation, ou s'il ne s'oppose pas par un acte formel à une telle entreprise qui s'exécuterait en son nom, il sera censé avoir abdiqué la royauté.
Page 191 - L'Assemblée nationale , considérant que les dangers de la patrie sont parvenus à leur comble ; « Que c'est pour le Corps législatif le plus saint des devoirs d'employer tous les moyens de la sauver \ qu'il est impossible d'en trouver d'efficaces, tant...
Page 334 - Si j'avais voulu seulement mettre un prix à mon silence je serais gorgé d'or, et je suis pauvre. Pour servir ma patrie j'ai bravé la misère, les dangers, les souffrances; poursuivi sans cesse par des légions d'assassins, j'ai erré trois ans de souterrain en souterrain; j'ai prêché la vérité la tête sur le billot ! Si Lafayette , ou tout autre ennemi de la liberté , s'était emparé de ma personne , le plus ardent défenseur du peuple n'existerait plus ! » Pourvous, daignez ouvrir les...
Page 101 - Constitution et l'empire? Non, non, homme que la générosité des Français n'a pu émouvoir, homme que le seul amour du despotisme a pu rendre sensible, vous n'avez pas rempli le vœu de la Constitution ! Elle est peut-être renversée ; mais vous ne recueillerez pas le fruit de votre parjure!
Page 421 - Un jour peut-être, les hommes, aussi éloignés de nos préjugés que nous le sommes de ceux des Vandales, s'étonneront de la barbarie d'un siècle où ce fut quelque chose...
Page 45 - La fermentation est extrême dans toutes les parties de l'empire ; elle éclatera d'une manière terrible, à moins qu'une confiance raisonnée dans les intentions de Votre Majesté ne puisse enfin la calmer ; mais cette confiance ne s'établira pas sur des protestations : elle ne saurait plus avoir pour base que des faits.
Page 46 - Majesté, par une proclamation vraiment impolitique dans la circonstance; la situation de Paris, sa proximité des frontières, ont fait sentir le besoin d'un camp dans son voisinage. Cette mesure, dont la sagesse et l'urgence ont frappé tous les bons esprits, n'attend encore que la sanction de Votre Majesté. Pourquoi faut-il que des retards lui donnent l'air du regret, lorsque la célérité lui gagnerait tous les cœurs?
Page 455 - Hier, fut un jour sur les événemens duquel il faut peutêtre laisser un voile ; je sais que le peuple, terrible dans sa vengeance , y porte encore une sorte de justice ; il ne prend pas pour victime tout ce qui se présente à sa fureur ; il la dirige sur ceux qu'il croit avoir été trop long-temps épargnés par le glaive de la loi , et que le péril des circonstances lui persuade devoir être immolés sans délais.
Page 318 - Nous venons de renouveler notre serment d'être fidèles à la nation , de maintenir la liberté et l'égalité ou de mourir à notre poste. Nous ne sommes pas des parjures. Signé : André, maire, et Rohart, secrétaire greffier.
Page 46 - Il n'est plus temps de reculer, il n'ya même plus moyen de temporiser. La Révolution est faite dans les esprits : elle s'achèvera au prix du sang et sera cimentée par lui, si la sagesse ne prévient pas les malheurs qu'il est encore possible d'éviter.