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1825 ligne ponctuée en rouge, de manière à ce que la briqueterie et la maison du briquetier qui sont maintenant des dépendances de la commune de Berg, seront en dehors de cette cession.

S. 6. La France renonce à tous ses droits et prétentions sur Neubourg et tout le territoire de Neubourg et de Berg, compris entre la Lauter et la vieille Lauter, dont le cours actuel détermine maintenant l'état de possession. L'octroi de Neubourg est compris dans cette renonciation; mais pour donner à la France une compensation des droits qu'elle réclamoit à un partage des produits du d. octroi, la Bavière supprimera le bureau établi à Germersheim et appuyera de toute son influence auprès de la commission de l'octroi du Rhin, l'établissement d'un nouveau bureau sur le territoire français, entre Strasbourg et la frontière, si la France juge convenable à ses intérêts d'en établir un.

§. 7. Sur tous les autres points, la frontière S. dans cette seconde partie, restera fixée, comme cela est prescrit par le traité du 20 Novembre 1815.

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ART. III. Les deux états entreront ou resteront en possession des diverses parties désignées dans l'art. II., sans pouvoir prétendre à aucune indemnité pécuniaire, à raison de leur occupation antérieure à la présente convention, tout pour ce qui concerne la perception des impôts, que pour les revenus des propriétés communales ou royales.

ART. IV. Il sera stipulé dans la convention de limite, conclue par M. M. les Commissaires délimitateurs que, sur les rivières et ruisseaux limitrophes et particulierement, sur toute l'étendue de la Lauter qui sert de frontière, l'on ne pourra faire aucune nouvelle construction ou bâtisse, qui puisse en déranger le cours actuel, à moins que ces constructions n'ayent un but d'utilité commune aux deux états et ne soient consenties par eux. A l'égard des constructions riveraines et des ponts déjà existans, on s'en tiendra aux observations actuelles.

De plus, il sera convenu entre eux qu'aucune construction nouvelle ne pourra être effectuée le long des limites, qu' autant qu'elles seroient éloignées de dix mètres de ces mêmes limites.

Il sera encore convenu entre eux qué sur tous 1825 les points où les chemins servent à indiquer le tracé de la frontière, ces chemins dans toutes celles de leurs parties qui suivront la frontière, seront déclarés mitoyens, c.-à-d., communs aux deux états.

ART. V. Dans toutes les portions de la frontière, où la limite actuellement désignée coupera les propriétés des sujets des deux pays, les possesseurs de ces propriétés ainsi morcellées auront la faculté de retirer leur récolte et de les cultiver sans qu'il y soit mis aucun obstacle sur le territoire qu'il auront désigné d'après une déclaration préalable et qui sera faite une fois pour toutes.

Les propriétaires de chacun des deux états qui se trouveroient possesseurs de terres dans l'autre, à une distance de la frontière qui sera déterminée par les commissaires délimitateurs, auront la faculté de retirer leur récolte sans payer aucun droit, mais en se conformant cependant aux réglemens des douanes de chaque pays pour ce qui concerne le transit› des marchandises et après en avoir fait une déclaration préalable.

ART. VI. M. M. les Commissaires français et bavarois, chargés de la délimitation, recevront dans le plus bref délai possible, l'ordre de se réunir, afin de régler d'après les bases établies dans la présente convention, le tracé de la frontière entre les deux états. Ils feront procéder, après que leur convention de limite sera ratifiée, à la remise et prise de possession des parties réciproquement cédées et feront marquer provisoirement dans ces parties les limites par des poteaux.

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Ils feront ensuite dresser par leurs délégués des procès-verbaux de délimitation, commune par commune, lesquels étant accompagnés de plans descriptifs constateront le tracé de la frontière et les droits respectifs de ces communes et de leurs habitans; en même tems, leurs délégués feront procéder à un abornement sur tous les points, où cela sera jugé nécessaire, de sorte que la réunion de ces procès-verbaux, à la suite de la d. convention de limites, montrera qu'elle a eu son entière exécution.

ART. VII. La présente convention sera ratifiée et les ratifications en seront échangées dans le terme de six semaines, ou plutôt si faire se peut.

1

1825

En foi de quoi, les Plénipotentiaires respectifs l'ont signée et y ont apposé le cachet de leurs armes. Fait à Paris le 5. juillet mil huit cent vingt cinq.

Signé: le Baron DE DAMAS.

Signé: le Comte DE BRAY.

(Cette convention à été ratifiée par le Roi de France le 31 Juillet 1825.)

2.

1828 Traité principal entre l'Autriche, la Prusse, la Bavière, l'électorat de Hesse et la ville libre de Francfort concernant la repartition des dépenses et dettes centrales du ci-devant grand duché de Francfort et des dépenses et dettes départementales de Fulda, signé le 2 Juillet

1828.

(Sammlung von Gesetzen etc. für Kurhessen. Jahrg. 1829. Nr. XIII. Dezember. pag. 110.)

Nachdem

achdem das im Jahre 1813 von den allerhöchsten verbündeten Mächten militärisch besetzte und einem gemeinschaftlichen General - Gouvernement provisorisch untergeordnete Grofsherzogthum Frankfurt durch allmählige Trennung seiner Bestandtheile dergestalt aufgelöst worden ist, dafs zuvörderst

die Wiedervereinigung der zu gedachtem Grofsherzogthume gehörig gewesenen Hanauer Landestheile mit den kurhessischen Landen, kraft Vertrags vom 2ten Dezember 1813;

.

der Zurücktritt der freien Stadt Frankfurt mit der- 1828 selben ehemaligem eigenen Gebiete in ihre Munizipal - Verfassung, kraft Erklärung des GeneralGouvernements, vom 14ten Dezember 1813, und der vorläufige Uebergang des Fürstenthums Aschaffenburg, wie solches von dem Grofsherzog von Frankfurt, unter dem Namen eines Departements, besessen wurde, an die Krone Baiern, kraft Vertrags vom 3ten Juni 1814

schon während der kaiserlich - österreichischen Verwaltung des fraglichen General - Gouvernements statt fanden; demnächst aber

wegen Vertheilung des Departements Fulda, nebst Zubehör, unter Oesterreich und Preussen,

wegen geschehenen Verkaufes der Fuldaer und Hanauer Domänen,

wegen Vereinigung der Stadt Wetzlar nebst Gebiete mit der preussischen Monarchie, endlich

wegen definitiver Festsetzung der politischen Verhältnisse des königlich - baierischen Fürstenthums Aschaffenburg und der freien Stadt Frankfurt, durch die am 9ten Juni 1815 abgeschlossene Wiener Kongrefs-Akte, namentlich in den Artikeln 40, 41, 42, 44, 46 und 51, allgemeine Bestimmungen erfolg ten; nachdem ferner von Seiten der Krone Preussen die Fuldaer Aemter Dermbach und Geisa, welche Allerhöchstdieselbe durch den 40sten Artikel der Wiener Kongrefs - Akte, mit dem grösten Theile des Departements Fulda, erworben hatte,

an Sachsen-Weimar-Eisenach

und der Haupttheil dieser Erwerbung (ausschlieslich des Distrikts - Amtes Weyhers, und einschlieslich des dagegen von Oesterreich, eingetauschten Distrikts - Amtes Saalmünster sammt Sannerz, Uerzel und dem Huttenschen Grunde, ingleichen des Dorfes Melters mit Hattenrodt, auch der Domäne Uttrichshausen)

an Kurhessen; von Seiten Oesterreichs aber

die durch den 51sten Artikel der Wiener KongrefsAkte erworbenen Fuldaer Aemter und Distrikte, ohne das Amt Saalmünster und die zum Amte, Weyhers gehörig gewesenen eben benannten Orte, jedoch einschlieslich des gesammten Ueberrestes

1828

des letztern Amtes und des Dorfes Steinbach im Amte Bieberstein,

an die Krone Baiern;

und das Eigenthumsrecht über die, im 40sten Artikel der Wiener Kongress - Akte erwähnte, vormalige Domäné Holzkirchen

an des Prinzen Leopold zu Sachsen-Coburg königliche Hoheit

in den Jahren 1815 und 1816 wieder abgetreten worden sind;

nachdem inzwischen auch auf den Grund des 45sten Art. der Wiener Kongrefs-Akte und zur Ausführung derjenigen Bestimmungen, welche derselbe zu Gunsten des Fürsten Primas, vormaligen Grofsherzogs von Frankfurt, sowie zu Gunsten der gesammten Dienerschaft des Grofsherzogthums Frankfurt, festgesetzt hat, eine gemeinschaftliche Kommission, unter der Benennung;

Kommission für die Ausgleichung der Zentral - Lasten des vormaligen Grofsherzogthums Frankfurt,

und späterhin, wegen anerkannter Nothwendigkeit einer Separat-Auseinandersetzung hinsichtlich der speziellen Verbindlichkeiten des Departements Fulda, eine zweite, diesem besonderen Zwecke eigens gewidmete Kommission, unter der Benennung:

Fuldaer Departemental-Ausgleichungs-Kommission, von den betheiligten Staaten im Jahre 1816 angeordnet und mit Auseinandersetzung über die betreffenden Zentral- und Departemental-Lasten beauftragt worden waren;

und nachdem endlich, bei der einen, wie bei der andern Kommission, im Verlaufe zwölfjähriger, durch verwickelte Verhältnisse vieifach erschwerter Arbeiten, die allmählige Beseitigung obwaltender Anstände und Streitigkeiten, hauptsächlich im Wege besonderer, zwischen den einzelnen betheiligten Regierungen abgeschlossenen Vereinbarungen, statt gefunden, und das gesammte Frankfurt - Fuldaer - Ausgleichungsge schäft sein Ziel im Wesentlichen so weit erreicht hat, dafs zum endlichen Abschlusse desselben geschritten werden kann :

so sind in dieser Absicht nachgenannte Bevollmächtigte, namentlich

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