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lerie de réserve et décida ainsi la victoire en sa faveur. Malgré les prodiges de valeur de la droite et du centre, l'armée républicaine, après avoir combattu depuis sept heures du matin jusqu'à cinq heures du soir, fut forcée de céder le terrain; elle se dirigea vers Louvain, avec l'insurmontable découragement qui accompagne toujours une défaite : elle avait perdu quatre mille morts, et plus de dix mille hommes, abandonnant leurs rangs, avaient lâchement pris la fuite. Les régiments wallons, au service de l'Autriche, s'étaient distingués dans ces derniers combats '.

Dumouriez conserva le sang-froid nécessaire à sa situation: il ordonna au général d'Harville de jeter une forte garnison dans le château de Namur et il envoya à Anvers le général Ruault pour recueillir l'armée de Hollande et garder l'Escaut. Cependant, le 22, les Impériaux, s'avançant toujours sur Louvain, firent une attaque générale contre Pellenberg, Corbeek et le bois de Mezendael mais ils furent repoussés par les troupes du général Champmorin et le régiment d'Auvergne, commandé par le colonel Dumas. Le soir, Dumouriez eut, avec le colonel Mack, chef de l'état-major de l'armée impériale, une entrevue où furent réglées les conditions d'une suspension d'armes. On convint verbalement des articles suivants : 1° que les Impériaux ne feraient plus de grandes attaques et que, de son côté, le général ne chercherait pas à livrer bataille; 2o que, d'après cet armistice tacite, les Français se retireraient sur Bruxelles, lentement et sans être inquiétés; 3° qu'on se reverrait, après l'évacuation de Bruxelles, pour convenir des faits ultérieurs. La retraite générale commença le lendemain, 23. La troupe de ligne fut séparée des volontaires : Dumouriez, la réunissant à l'artillerie, en composa un corps d'élite de quinze mille combattants, avec lequel il se plaça à l'arrière-garde. Mais il ne fut pas inquiété par le prince de Cobourg qui, fidèle à la promesse de son chef d'état-major, s'arrèta trois jours à Louvain et n'envoya que de faibles détachements à la poursuite des ennemis. La position des Français était en ce moment fort critique : en effet, pour peu que les populations se fussent soulevées de nouveau contre eux, pris entre les Impériaux et les paysans de nos campagnes, ils eussent été infailliblement détruits. Aussi Dumouriez employa-t-il tous ses efforts pour préserver nos villes du pillage. Pendant la nuit du 23 au 24, l'armée républicaine traversa Bruxelles dans le plus grand ordre, se retira sur Hal, puis vint camper à Ath, le 27 2. Ce fut dans cette ville que le généralissime français eut de nouvelles conférences avec le colonel Mack et qu'il se tourna ouvertement contre la Convention, dans l'espoir chimérique de rétablir la monarchie constitutionnelle, à l'aide de ses soldats et avec la coopération des Impé

On les appelait régiments wallons (bien qu'ils fussent recrutés dans les différentes provinces belges), par opposition aux régiments allemands, qui se recrutaient dans les États héréditaires de la maison d'Autriche. En 1792, il y avait huit régiments wallons cinq d'infanterie (Clerfayt, Ligne, Wurtemberg, Murray et Vierset), un de cavalerie (chevau-légers ou dragons de Latour), un bataillon de chasseurs (chasseurs Le Loup) et un bataillon de garnisou. Le colonel prince de Ligne, fils aîné du celebre feld maréchal, avait été tué à la Croix-au-Bois (14 septembre 1792). Au combat d'Aldenhoven (1793), le baron de Pforzheim et le chef d'escadron de Messemacre étaient tombés héroïquement en combattant à la tête des chevau-légers de Latour. Voir Histoire des régiments nationaux belges pendant les guerres de la révolution française, 1792-1801, d'après des documents officiels et inédits, par Guillaume, colonel d'infanterie, passim.

* Mémoires tirés des papiers d'un homme d'État, t. II, et Mémoires de Dumouriez, passim.

riaux. Tous ses plans ayant avorté, il passa dans le camp des Autrichiens (4 avril), et les débris des bataillons vaincus à Neerwinden vinrent se réunir aux troupes commandées à Famars par le général Dampierre.

Dès le 24, l'avant-garde des Impériaux se trouvait à Bruxelles. Le lendemain, l'archiduc Charles, à qui l'Empereur avait confié les fonctions de gouverneur général, fit son entrée dans la capitale des Pays-Bas redevenus autrichiens. On ne pouvait méconnaître que les soldats impériaux avaient vaillamment combattu pour les reconquérir; et cependant dès lors, reprenant un ancien projet de Joseph II, la cour de Vienne eût désiré abandonner tout à fait les PaysBas pour agrandir la puissance autrichienne en Allemagne 1. Quoi qu'il en soit, le prince de Cobourg avait publié, en sa qualité de commandant en chef, une proclamation dans laquelle il annonçait que le rétablissement de l'ordre constitutionnel et des anciennes lois fondamentales de la Belgique était l'unique objet des efforts de l'Empereur et qu'en envoyant une puissante armée au secours de ses fidèles sujets, il comptait qu'ils s'empresseraient de concourir avec lui à ce but salutaire; quant à ceux qui oseraient agir en sens contraire et se montrer partisans de la faction française, ils devaient s'attendre à être traités, en toute rigueur, comme rebelles à leur souverain et ennemis de la patrie 2. Le comte de Metternich avait repris les fonctions de ministre plénipotentiaire : en réinstallant le conseil de Brabant, il affirma de nouveau que le pays conserverait sa constitution et ses lois, et verrait revivre l'heureux règne de Marie-Thérèse. Exaspérés par la conduite odieuse de la Convention et de ses agents, les Belges se serrèrent d'abord avec confiance autour du gouvernement autrichien, dont la restauration s'annonçait par des mesures réparatrices. Au mois de mai, les états de Brabant s'empressèrent de voter, avec les subsides ordinaires, un don gratuit de 1,240,000 florins, pour aider aux frais de la guerre. Il fut toutefois impossible, malgré les efforts du comte de Metternich, d'anéantir les divisions qui depuis six ans troublaient les Pays-Bas; les concessions mêmes faites par le gouvernement aux anciens « Vandernootistes réveillèrent l'animosité des partis, qui ne demandaient, les uns comme les autres, qu'à dominer sans partage. Aussi là même où il avait compté sur un dévouement énergique 3, ne trouva-t-il bientôt qu'une singulière insouciance et une profonde apathie.

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Cependant la défection de Dumouriez avait arrêté les victoires des armées républicaines et mis la république elle-même en danger. Le prince de Cobourg ne tarda point à transporter son quartier général à Mons, dans le dessein de

En janvier 1793, alors qu'elle se disposait à ressaisir les Pays-Bas, l'Autriche avait déjà le dessein de les échanger contre la Bavière, c'est-à-dire le duché de Bavière sans le Palatinat; elle aurait permis, en ce cas, à la Prusse de s'approprier une partie considérable de la Pologne. L'ambassadeur anglais, qui révélait cette combinaison à son gouvernement, laissait toutefois planer des doutes sur la sincérité des dispositions de la cour de Vienne à l'égard de la Prusse. Le 13 mars (c'était cinq jours avant la bataille de Neerwinden), sir Morton Eden écrivait de nouveau à lord Grenville que le grand objet de la cour de Vienne, dans la continuation de la guerre contre la France, était l'échange des Pays-Bas, seul moyen, croyait-elle, de faire contre-poids à l'agrandissement de la Prusse; du reste, on était à peu près certain de l'assentiment de l'électeur palatin. Cédant aux observations de l'Angleterre et à d'autres causes, François II finit par renoncer, mais non sans peine et sans reticences, à son projet favori. Voir H. von Sybel, OEstreich und Deutschland im Revolutionskrieg (1868, in-8°), passim.

2 Mémoires tirés des papiers d'un homme d'État, t. II.

5 Histoire des Beiges à la fin du xvur siecle, t. II. p. 271 et 309.

dégager le Hainaut et de poursuivre l'ennemi jusqu'en France. Bientôt les Autrichiens bloquèrent Condé ; Dampierre, ayant voulu secourir cette place, fut battu par Clerfayt et perdit la vie en combattant (9 mai 1793). La frontière française se vit menacée de Dunkerque jusqu'à Givet. Valenciennes fut pris (28 juillet), Condé avait essuyé le même sort : repoussée sur tous les points, l'armée républicaine dut se réfugier derrière la Scarpe, en avant d'Arras, dernière position de retraite jusqu'à Paris. Dans ce péril, la Convention décréta la levée en masse du peuple; tous les Français de dix-huit à vingt-cinq ans durent prendre les armes, et, selon les expressions d'un historien, on refit les armées avec des réquisitions d'hommes, on les nourrit avec des réquisitions de vivres 1. Après avoir pris Valenciennes, les coalisés s'étaient dirigés sur Cassel, Hondschoote et Furnes, sous les ordres du duc d'York. Mais le général Houchard les battit à Hondschoote et les contraignit à la retraite (8 septembre 1793); Jourdan, prenant le commandement de l'armée du Nord, remporta la victoire de Wattignies sur le prince de Cobourg (16 octobre), fit lever le lendemain le siége de Maubeuge et reprit l'offensive sur cette frontière 2.

A l'ouverture de la mémorable campagne de 1794, la coalition, adoptant le plan proposé par le major général autrichien Mack, semblait résolue à marcher sur Paris. Il s'agissait de prendre Landrecies au centre de la ligne française de défense, et de s'avancer ensuite directement par Guise et Laon sur la capitale : le flanc droit de l'armée eût été garanti par les inondations de la Flandre maritime, et l'aile gauche, destinée à couvrir la Meuse, devait être appuyée par les Prussiens qui venaient de forcer Mayence. Il avait été également décidé que François II se rendrait lui-même dans les Pays-Bas, afin d'encourager ses troupes par sa présence et de faire cesser la tiédeur des Belges. Le 9 avril, il fit son entrée solennelle à Bruxelles. Une ordonnance qui venait d'être publiée dans cette ville, prononçait la peine de mort contre quiconque serait convaincu de conspiration ou de complot tendant à introduire, répandre ou propager le système français, et la détention, soit à perpétuité, soit à terme, contre tous ceux qui le propageraient, verbalement ou par écrit. Forte de cent cinquante mille hommes, l'armée se déployait entre la Meuse et l'Océan : Clerfayt couvrait la West-Flandre; le prince de Cobourg commandait le centre et Kaunitz se trouvait dans l'entre-Sambre-et-Meuse. De son côté, le comité de salut public avait résolu de vaincre les alliés et de les chasser des Pays-Bas. Par ses ordres, cent cinquante-quatre mille hommes se trouvaient répartis sur toute la ligne depuis Maubeuge jusqu'à Dunkerque Pichegru avait le commandement en chef de ces forces; Charbonnier était à la tête de l'armée des Ardennes et Jourdan dirigeait l'armée de la Moselle. Le 17, le centre de l'armée autrichienne, fort de quatre-vingt-dix mille hommes, franchit la Sambre, enfonça

Il n'est point inutile d'énumérer les levées de 1793: 24 février, 300,000 hommes; 16 avril, 30,000; réquisition du 16 août, 1,050,000; total: 1,380,000.

2 Mignet, Histoire de la révolution française. Au combat de Wattignies, le colonel marquis de Chasteler, qui avait fait des prodiges à la tête de quelques escadrons wallons, tomba percé de coups de baionnette.

TOME III.

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la ligne française, et Landrecies fut investi par le prince héréditaire d'Orange '. Après avoir assisté à ce début de la campagne, François II revint à Bruxelles où, le 23 avril, il fut solennellement inauguré comme duc de Brabant sur la place Royale. Cependant l'ennemi, qui avait vainement essayé à deux reprises de repousser le centre des coalisés, faisait sur les ailes des progrès alarmants : Charbonnier rejeta sur Namur le corps du général Kaunitz et put opérer sa sanction avec Pichegru; à l'aile gauche, Courtrai tomba au pouvoir du général Soulam, et Menin se rendit à Moreau, qui, avec des forces supérieures, venait de battre à Mouscron le général Clerfayt. Quoique Landrecies eût capitulé le 30 avril, après un bombardement de cinquante heures, le plan de Mack, si hardi d'ailleurs, pouvait être considéré comme anéanti: pour l'exécuter, il eût fallu un autre Eugène de Savoie, il eût fallu aussi la coopération active des Prussiens. Dans le désir de sauver la Flandre, on se résolut à porter la plus grande partie du centre vers la droite, au secours de Clerfayt. Mais cette tentative demeura sans succès : le 11 mai, celui-ci fut battu une seconde fois près de Courtrai; le 18, le duc d'York essuya un reyers plus grand encore à Turcoing; enfin, le 22, les Français s'avançant contre Tournai, une action meurtrière s'engagea de bonne heure à Pont-à-Chin et se soutint sans interruption pendant tout le jour, sans que, de part et d'autre, on eût gagné ou perdu un pouce de terrain.

Deux jours après, c'est-à-dire le 24, l'Empereur préside, à Tournai, un conseil à la fois militaire et politique: Thugut, qui remplaçait déjà le vieux chancelier de Kaunitz, le prince de Cobourg et mème le général Mack émettent l'avis qu'il faut évacuer la Belgique plutôt que de risquer d'y enterrer sans fruit la moitié des forces de la monarchie. D'ailleurs, ces provinces, disentils, au lieu de concourir à leur propre défense par des sacrifices nécessaires, persistent dans une parcimonieuse opposition 2. D'un autre côté, la Pologne n'était pas encore soumise: or, laisserait-on la Russie et la Prusse décider seules de la destinée de ce pays? La Prusse, qui aurait dû aider les Impériaux à défendre les Pays-Bas, avait, à la vérité, consenti à s'arrêter sur les bords du Rhin, mais ce n'était qu'au prix d'un riche subside qui au moins allait la défrayer 3. Les intérêts de l'Autriche demandaient qu'elle se plaçât dans

1 Ce prince, qui fut appelé, après tant de catastrophes, à réunir sous le même sceptre la Belgique et la Hollande, était né à la Haye, le 24 août 1772, de Guillaume V, stathouder des Provinces Unies, et de Frederique-Sophie-Wilhelmine de Prusse, nièce du grand Frederic.

L'Empereur cependant avait voulu lui-même avertir les états des provinces belges des dangers qui les menaçaient et les exhorter à contribuer, par des ressources et des sacrifices extraordinaires, au soutien de ses armées. Par une lettre datée du quartier general de Catillon, 30 avril 1794, il tácha de secouer leur torpeur. Il est bien juste, disait il, que vous proportionniez vos efforts au péril plus puissant qui vous menace, et à l'intérêt si majeur que vous avez à soutenir, par tous les moyens possibles, les vaillantes troupes qui vous défendent et qui sont le seul boulevard entre l'heureuse et douce situation où vous vivez, et la tyrannie des chefs actuels de la France, la servitude, la destruction et la mort que leurs armées traînent apies elles... » Lettres des souverains des Pays-Bas, p. 292.

5 Par un traité signé le 19 avril 1794, à la Haye, entre la Grande Bretagne et les états généraux d'une part, et la Prusse de l'autre, celle-ci s'engageait à mettre en campagne, avant le 24 mai, une armée de soixante-deux mille quatre cents hommes, moyennant le payement immédiat de trois cent mille livres sterling pour frais d'armement et, en outre, cent mille à la fin de la guerre et cinquante mille par mois, comme subsides, à compter du 1er avril jusqu'à la fin de l'année, enfin une livre douze shillings par mois pour l'entretien de chaque homme. Il était convenu que l'armée se porterait et agirait sur les points où les intérêts de l'Angleterre et de la Hollande reclameraient sa présence.

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la même situation si l'Angleterre entendait garantir la Belgique et sauver la Hollande, n'était-ce pas surtout à la puissance autrichienne qu'elle devait avoir recours? En résumé, la majorité du conseil regarda comme contraire aux plus puissants intérêts de l'État la continuation d'une guerre ruineuse pour conserver une possession si peu attachée et si lointaine. Comme il fallait toutefois mettre à couvert l'honneur des armes, on ne reculerait point devant les chances d'une bataille, d'où dépendrait définitivement le parti qui serait pris, soit de négocier avec la France, soit de traiter sur d'autres bases avec l'Angleterre. Afin de ne pas donner l'éveil à la cour de Londres, cette délibération devait demeurer secrète; car, la mesure d'évacuation s'effectuant, il importait qu'on n'y vit pas l'effet d'une préméditation, mais bien une détermination commandée par la nécessité 1.

L'abandon de la Belgique était donc arrêté par le cabinet autrichien lorsque Jourdan, obéissant à un ordre du comité de salut public, traversa le Luxembourg avec l'armée de la Moselle, passa la Meuse à Dinant et opéra, le 29 mai, sa jonction avec l'armée des Ardennes et avec la droite de celle du Nord. Réunis sous la dénomination d'armée de Sambre-et-Meuse, ces trois corps formèrent un total de cent sept mille combattants. La coopération active de la Prusse devenait indispensable aux alliés; mais en vain fut-elle requise par les commissaires anglais : le maréchal Mollendorf ne voulut point s'éloigner du Rhin. Quant au prince de Cobourg, il ne cherchait plus qu'à motiver l'évacuation des provinces belges. Il crut, dit un écrivain bien informé, en masquer l'arrière-pensée par la variété des opérations et par la multiplicité des combats. Placé entre la Sambre et la Lys, tantôt il se mettait en marche pour la délivrance d'Ypres, assiégé par Pichegru; tantôt il revenait sur ses pas, avec l'intention de dégager Charleroi et, par une incertitude feinte ou réelle, il laissait s'aggraver le danger: c'est ainsi que, à Hooghlede, Clerfayt combattit pour la cinquième fois sans recevoir aucun renfort, pendant que trente mille Autrichiens restaient dans l'inaction à Tournai. Une pareille conduite devait précipiter les revers: Ypres se rendit le 17 juin à Pichegru, tandis que Jourdan s'avançait avec toutes ses forces pour couvrir le siége de Charleroi. Cette nouvelle tentative échoua pourtant comme les précédentes, grâce aux vaillants efforts du prince héréditaire d'Orange, qui ignorait ce qui avait été résolu à Tournai. Le 19 juin, l'armée française passa la Sambre pour la cinquième fois et recommença à bombarder Charleroi, avec la résolution d'en venir, si on l'attaquait, à une bataille décisive. Alors seulement le prince de Cobourg prit la résolution de marcher au secours de sa gauche, laissant sur l'Escaut le duc d'York avec les divisions anglaises et hanovriennes prêtes au besoin à se lier avec Clerfayt. La bataille, annoncée d'avance et différée pendant quatre jours, s'engagea le 26 juin dans ces mêmes champs de Fleurus qui avaient été témoins, en 1690, de la victoire remportée par le maréchal de Luxembourg sur d'autres

↑ Mémoires tirés des papiers d'un homme d'État, t. II, passim. - Le départ de l'Empereur pour Vienne laissa bientôt pressentir qu'une résolution definitive avait été prise à Tournai.

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