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enseignant dans les écoles privées soumises à l'inspection ou entièrement libres a suivi une progression descendante également rapide. En 1854 on comptait 1,194 institutrices laïques dans ces établissements; 1,054 en 1857; 943 en 1860; 887 en 1866; 713 en 1869; 590 en 1872; 442 en 1875 et 410 en 1878.

Le nombre d'instituteurs laïques enseignant dans les établissements privés soumis à l'inspection, qui était de 369 en 1854, était tombé à 118 en 1878.

ÉCOLES GARDIENNES OU SALLES D'ASILE. En 1845, il existait 17 écoles gardiennes communales; 84 écoles privées soumises à l'inspection; 293 écoles entièrement libres; 18,754 enfants ont été reçus dans ces établissements.

En 1851, 18 écoles communales; 97 écoles soumises à l'inspection; 291 écoles libres; 24,102 enfants.

En 1860, 55 écoles communales; 155 écoles soumises à l'inspection, 250 écoles privées; 40,613 enfants.

En 1866, 106 écoles communales; 186 écoles agréées; 272 écoles libres; 50,881 enfants.

En 1872, 212 écoles communales; 220 écoles agréées; 348 écoles libres; 78,241 enfants.

En 1878, 394 écoles communales; 334 écoles agréées; 401 écoles libres; 124,031 enfants.

ÉCOLES D'ADUltes. En 1841, il existait 133 écoles communales, pour adultes, fréquentées par 6,385 élèves dont 5,126 élèves gratuits; 239 écoles privées soumises à l'inspection, 31,765 élèves dont 30,473 élèves gratuits; 697 écoles libres, 131,556 élèves. Soit un total général de 1,069 établissements, 2.50 par 10,000 habitants, et de 169,706 élèves, 3.95 par 100 habitants.

En 1854, 150 écoles communales fréquentées par 7,078 élèves dont 5,470 élèves gratuits; 190 écoles privées soumises à l'inspection, 31,914 élèves dont 30,942 élèves gratuits; 639 établissements libres, 131,535 élèves. Soit 979 établissements, 2.10 par 10,000 habitants; 170,527 élèves, -3.72 par 100 habitants.

TOME XLVI.

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En 1869, 1,601 écoles communales, 67,668 élèves dont 65,030 élèves gratuits; 102 écoles agréées, 6,497 élèves dont 6,379 élèves gratuits; 917 écoles libres, 143,003 élèves. Soit 2,620 écoles ou 5.20 par 10,000 habitants et 217,168 élèves ou 4.32 par 100 habitants.

En 1878, 1,723 écoles communales, 73,888 élèves dont 72,156 élèves gratuits; 108 écoles adoptées, 8,455 élèves dont 8,206 élèves gratuits; 916 écoles libres, 146,220 élèves. Total général : 2,747 écoles, 5 par 10,000 habitants; 228,563 élèves ou 4.18 par 100 habitants.

Le nombre de garçons qui ont fréquenté les écoles libres a peu varié : 54,778 en 1854; 57,443 en 1869; 61,891 en 1878.

Le nombre de filles, 80,358 en 1854, devient 84,329 en 1878. On a remarqué la progression remarquable qu'a suivie la population des écoles d'adultes communales: 6,385 élèves en 1845, 73,888 élèves en 1878; en plus 67,503 élèves, 1000 %.

La population des écoles adoptées a suivi une marche descendante non moins rapide: 31,914 élèves en 1854, 39,287 en 1857, 8,455 en 1878.

ÉCOLES DES HOSPICES, DES PRISONS ET DES ÉTABLISSEMENTS DE MENDICITÉ. En 1854, 60 écoles ont été fréquentées par 7,045 élèves: 5,221 garçons et 1,824 filles.

En 1869, 94 écoles, 6,564 élèves, 3,713 garçons et 2,851 filles.

En 1878, 100 écoles fréquentées par 7151 élèves: 4,160 garçons et 2,991 filles.

DÉPENSES EXTRAORDINAIRES.

L'État a consacré des sommes très importantes aux dépenses extraordinaires de l'Instruction publique ; elles se sont élevées à fr. 60,146,410 63 cs pour la période 1830-80, qui ont été couvertes jusqu'à concurrence de fr. 7,330,776 55 c par les ressources ordinaires.

Au 1er janvier 1881, le solde disponible des crédits spéciaux s'élevait à fr. 6,801,668 36 cs.

La loi du 29 juin 1869 a alloué un crédit de 500,000 francs pour l'orga

nisation de quatre nouvelles écoles normales; 2,064,500 francs pour la construction et l'ameublement des écoles normales de Liège et de Mons, 1,450,000 francs pour la construction d'une école normale à Bruges et 950,000 francs pour l'école normale de Gand.

L'organisation matérielle de l'enseignement normal primaire, loi du 23 août 1880, a exigé une dépense de fr. 963,421 62 cs; l'appropriation des locaux des sections normales d'enseignement moyen à Bruges, 6,800 francs.

La loi du 26 août 1880 a affecté une somme de 500,000 francs à l'amélioration et à la construction de nouveaux locaux pour l'enseignement normal primaire et une somme de 450,000 francs pour l'agrandissement et la reconstruction partielle de l'école normale des humanités à Liège.

Les dépenses d'ameublement et d'installation du Ministère de l'Instruction publique se sont élevées à 383,000 francs; celles des installations matérielles des Universités de l'État à 4,500,000 francs; les frais des projets de planstypes pour la construction de collèges, d'athénées et d'écoles moyennes, 6,000 francs, la construction et l'ameublement de sections préparatoires d'écoles moyennes, 320,000 francs. Les subsides et avances pour constructions et ameublements d'écoles se sont élevés à fr. 46,962,049 03 cs.

Les pensions d'instituteurs et de professeurs payées en exécution de la loi du 4 juin 1878 ont demandé une dépense de fr. 489,776 55 c; la bibliothèque de l'Université de Liège, 20,000 francs; la création d'une Bibliothèque centrale, 40,000 francs; les frais des cours normaux temporaires, institués pour la préparation de maîtresses d'écoles gardiennes, fr. 14,957 85 cs; les frais de concours ouverts entre les instituteurs pour l'étude des sciences naturelles dans les écoles primaires communales, 7,000 francs; les frais de concours entre les écoles d'adultes de la province de Namur, 3,000 francs.

Les avances aux instituteurs communaux des sommes dues pour traitements en cas de refus de paiement de communes se sont élevées à 500,000 francs et les dépenses du cours normal temporaire de dessin pour les membres du personnel enseignant des écoles communales et des écoles normales primaires à 15,000 francs.

CHAPITRE VIII.

BUDGET DU MINISTÈRE DE LA GUERRE.

Le budget du Ministère de la Guerre comprend :

I.

Administration centrale.

Ces dépenses se sont élevées à 252,000 francs en 1840; 243,000 francs en 1850; 279,000 francs en 1860; 481,000 francs en 1870; 456,000 francs en 1875 et à 451,185 francs en 1879. Prévisions de 1882: 482,000 francs. Ces totaux comprennent notamment :

1o Les traitements du Ministre et des employés civils ainsi que les suppléments de traitements alloués aux officiers et aux sous-officiers détachés au Ministère: 189,000 francs en 1840; 177,000 francs en 1850; 192,000 francs en 1860; 216,000 francs en 1870 et 206,186 francs en 1879. Prévisions de 1882 237,000 francs.

2o Matériel, fournitures de bureau, impressions, chauffage.

L'allocation n'a guère varié : 44,000 francs en 1840; 44,000 francs en 1850; 62,000 francs en 1857; 43,000 francs en 1860; 40,000 francs de 1861 à 1869; 71,000 francs en 1870; 53,000 francs en 1874 et 55,000 francs en 1879. Prévisions de 1882: 55,000 francs.

3o Dépôt de la Guerre, reconnaissances militaires, achat d'instruments, bibliothèque, carte topographique: 19,000 francs en 1840; 26,000 francs en 1850;44,000 francs en 1860; 194,000 francs en 1870; 200,000 francs en 1875 et 190,000 francs en 1879. Prévisions de 1882: 190,000 francs.

II. — États-majors.

Traitements de l'état-major général, des états-majors des provinces, de l'intendance militaire; des aumôniers et desservants, y compris les indemnités de fourrages et les frais de bureau : 993,000 francs en 1840; 1,047,000 francs en 1850; 1,226,000 francs en 1860; 1,598,000 francs en 1870; 1,430,000 francs en 1875 et 1,389,888 francs en 1879.

Prévisions de 1882: 1,468,200 francs. Les développements du budget décomposent cette allocation comme il suit :

1° État-major général : Section d'activité : 9 lieutenants-généraux à 18,500 francs et 18 généraux-majors à 12,700 francs.

Section de réserve : 2 lieutenants-généraux à 14,800 francs et 4 généraux-majors à 10,160 francs.

2° Corps d'état-major: 4 colonels à 9,500 francs; 4 lieutenants-colonels à 7,100 francs; 8 majors à 6,300 francs; 18 capitaines de 1re classe à 5,100 francs; 12 capitaines de 2o classe à 4,400 francs.

3o Supplément aux officiers employés comme aides de camp et officiers d'ordonnance des généraux commandants de division et de brigade: 1 capitaine d'infanterie de 1re classe, 1,300 francs; 5 capitaines d'infanterie de 2e classe, 1,000 francs; 6 capitaines d'infanterie de 3e classe, 850 francs; 6 lieutenants d'infanterie, 850 francs; 1 lieutenant d'artillerie, 375 francs; 4 capitaine en 1er du génie, 500 francs; 1 lieutenant du génie, 375 francs.

4o Indemnité de fourrage. L'indemnité de fourrage, fr. 1 70 cs par jour et par cheval, est payée à raison de 4 chevaux aux lieutenants-généraux, de 3 chevaux aux généraux-majors de la section d'activité; de 3 chevaux aux lieutenants-généraux et de 2 chevaux aux généraux-majors de la section de réserve; de 3 chevaux aux colonels, de 2 chevaux aux lieutenants-colonels. majors et capitaines du corps d'état-major ainsi qu'aux aides de camp et officiers d'ordonnance. Soit un total pour 1882 de 242 chevaux, 88,330 journées, 150,161 francs.

5° Frais de bureau, 19,100 francs.

6 Etat-major des provinces: 5 généraux-majors ou colonels, 10,160

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