Paris en décembre, 1851: étude historique sur le coup d'État |
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... s'était dessaisie de toute force matérielle entre les mains du Président de la République . On avait jugé que le grand principe de la séparation des pouvoirs exigeait qu'il en fût ainsi . Cette conception malheureuse condamnait la direc ...
... s'était dessaisie de toute force matérielle entre les mains du Président de la République . On avait jugé que le grand principe de la séparation des pouvoirs exigeait qu'il en fût ainsi . Cette conception malheureuse condamnait la direc ...
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... main . ) Au moment où commençait la Présidence de Louis- Napoléon Bonaparte , le courant réactionnaire , qui s'était prononcé , depuis plusieurs mois déjà , contre les hommes et les choses de Février , conservait encora - 16.
... main . ) Au moment où commençait la Présidence de Louis- Napoléon Bonaparte , le courant réactionnaire , qui s'était prononcé , depuis plusieurs mois déjà , contre les hommes et les choses de Février , conservait encora - 16.
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... s'était suicidée . Dès lors alla grandissant , chaque jour , au sein de cette foule honnête , timide , satisfaite , passionnée pour la tranquillité , qui compose les trois quarts des classes moyennes de France , ce mal , dont les ...
... s'était suicidée . Dès lors alla grandissant , chaque jour , au sein de cette foule honnête , timide , satisfaite , passionnée pour la tranquillité , qui compose les trois quarts des classes moyennes de France , ce mal , dont les ...
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... s'était pás terminée sans amener quelques froissements entre la majorité et lé Président de la République . Les chefs parlementaires de la droite n'avaient pu pardonner à Louis - Napoléon son langage altier du 31 octobre . La docilité ...
... s'était pás terminée sans amener quelques froissements entre la majorité et lé Président de la République . Les chefs parlementaires de la droite n'avaient pu pardonner à Louis - Napoléon son langage altier du 31 octobre . La docilité ...
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... s'était renfermé dans un système de réserve qui ne donnait prise à aucune accu- sation directe . Son Message du 31 octobre , très - cons- titutionnel d'ailleurs , n'avait été suivi d'aucun acte qui permit de lui attribuer l'intention ...
... s'était renfermé dans un système de réserve qui ne donnait prise à aucune accu- sation directe . Son Message du 31 octobre , très - cons- titutionnel d'ailleurs , n'avait été suivi d'aucun acte qui permit de lui attribuer l'intention ...
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Common terms and phrases
agents armes arrêtés avaient barricades bataillon BERRYER Bonaparte boulevard Bonne-Nouvelle boulevard des Italiens boulevard Montmartre boulevard Poissonnière brigade Canrobert Charras chef citoyens commandant commissaire Coup d'État décembre décret docteur Véron Dupin faubourg Saint-Martin force fusillade garde nationale gauche général Bedeau général Changarnier général Magnan GÉNÉRAL OUDINOT Granier de Cassagnac Haute Cour heures hommes journaux l'armée l'Assemblée nationale l'Élysée lanciers Leflô Léon Faucher loi du 31 Louis-Napoléon Louis-Napoléon Bonaparte mairie du Xe maisons matin Mauduit Maupas membres ment militaire ministre de l'intérieur Moniteur Morgue Morny mort à l'Hôtel-Dieu Napoléon Odilon Barrot officier palais de l'Élysée parlementaires PASCAL DUPRAT passer peuple pouvoir exécutif Préfecture de police préfet de police PRÉSIDENT BENOIST D'AZY Président de l'Assemblée proclamation proposition des questeurs quartiers raconte Répu résistance rue du Temple rue Saint-Denis s'était Saint-Arnaud Schoelcher séance seul soldats suffrage universel Tamisier tion Très-bien troupes tué boulevard Montmartre Vitet Vive la République vote Xe arrondissement
Popular passages
Page 128 - Un corps législatif discutant et votant les lois, nommé par le suffrage universel, sans scrutin de liste qui fausse l'élection ; » 5° Une seconde Assemblée formée de toutes les illustrations du pays, pouvoir pondérateur, gardien du pacte fondamental et des libertés publiques.
Page 290 - La France a répondu à l'appel loyal que je lui avais « fait. Elle a compris que je n'étais sorti de la légalité « que pour rentrer dans le droit. Plus de sept millions « de suffrages viennent de m'absoudre...
Page 6 - Toute mesure par laquelle le Président de la République dissout l'Assemblée nationale, la proroge ou met obstacle à l'exercice de son mandat, est un crime de haute trahison. « Par ce seul fait, le Président est déchu de ses fonctions ; les citoyens sont tenus de lui refuser obéissance; le pouvoir exécutif passe de plein droit à l'Assemblée nationale.
Page 15 - Les suffrages de la nation et le serment que je viens de prêter commandent ma conduite future. Mon devoir est tracé ; je le remplirai en homme d'honneur. Je verrai des ennemis de la patrie dans tous ceux qui tenteraient de changer, par des voies illégales, ce que la France entière a établi.
Page 127 - ... de renverser la République, mon devoir est de déjouer leurs perfides projets, de maintenir la République et de sauver le pays en invoquant le jugement solennel du seul souverain que je reconnaisse en France, le peuple.
Page 205 - Tout individu pris construisant ou défendant une barricade, ou les armes à la main, SERA FUSILLÉ.
Page 127 - ... protégeant contre les passions subversives. Elle consiste surtout à créer des institutions qui survivent aux hommes et qui soient enfin des fondations sur lesquelles on puisse asseoir quelque chose de durable. « Persuadé que l'instabilité du pouvoir, que la prépondérance d'une seule Assemblée sont des causes permanentes de trouble et de discorde, je soumets à vos suffrages les bases fondamentales suivantes d'une Constitution que les Assemblées développeront plus tard : \
Page 129 - Soldats ! Soyez fiers de votre mission, vous sauverez la patrie, car je compte sur vous , non pour violer les lois, mais pour faire respecter la première loi du pays , la souveraineté nationale, dont je suis le légitime représentant. Depuis longtemps vous souffriez comme moi des obstacles qui s'opposaient et au bien que je voulais vous faire et aux démonstrations de votre sympathie en ma faveur. Ces obstacles sont brisés. L'Assemblée a essayé d'attenter à l'autorité que je liens de la nation...
Page 7 - En présence de Dieu et devant le Peuple français, représenté par l'Assemblée nationale, je jure de rester fidèle à la République démocratique, une et indivisible, et de remplir tous les devoirs que m'impose la Constitution.
Page 47 - Quels que soient les devoirs que le pays m'impose, il me trouvera décidé à suivre sa volonté.