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quer le sujet, sont empruntées à des ouvrages fort conuus, tels que le Mariage de Figaro, les Rendez-vous bour geois, les Visitandines, les Etourdis, Cendrillon, etc. A cela près, et malgré quelques détails de mauvais goût, des invraisemblances bien conditionnées, et l'absence de toute vérité locale, c'est un libretto habilement posé et vivement conduit, plein d'esprit, de gaîté et de mouvement, où règne d'an bout à l'autre un intérêt de curiosité qui tient lieu d'intérêt dramatique.

Ainsi heureusement préparé par l'anteur des paroles, le succès a été enlevé victorieusement par le compositeur. Les jurés professeurs de musique lui ont reproché de n'avoir pas été assez savant, assez fort, assez profond; mais le public n'a pas cru qu'il fallut appliquer à un opéra-comique les mêmes règles qu'à un grand opéra de l'Académie royale de musique. Il n'a vu que le côté gracieux, spirituel, expressif, original de la nouvelle partition de M. Auber. Il s'est contenté d'une foule de duos, de cavatines, de boléros, de couplets, d'ariettes, dans lesquels la fraicheur des idées le dispute à la suavité des mélodies, et qui devaient exciter d'autant plus les bravos, que madame Damoreau, dans le rôle du domino noir, était chargée, la plupart du temps, de les faire valoir avec sa voix si mélodieuse et si flexible, son goût si parfait et si élégant. Bref, c'était un succès à renouveler complétement celui de l'Ambassadrice, des mêmes auteurs, et à promettre au théâtre de l'Opéra-Comique tout un hiver de chambrées complètes.

dument, et dont il apprend qu'il est aimé, bien que d'ailleurs elle refuse de Jui dire son nom et son rang, en ajoutant qu'elle n'est pas mariée, et cependant qu'elle n'est pas libre. Déja Horace s'y perd, et cependant nous ne sommes encore qu'au début de ce conte fantastique. Bientôt, en effet, Horace se trouve amené, par une suite d'aventures fort amusantes, si elles ne sont pas très-vraisemblables, à prendre son domino noir pour la femme d'un lord anglais, puis pour la reine, puis pour une servante aragonaise, puis pour une danseuse. C'est en vain qu'il s'efforce de déchiffrer le mot de cette énigme: triste, mélancolique, inquiet, il en est réduit à se demander si celle qu'il adore est une femme, un ange ou un démon. Et que devient-il enfin, lorsqu'il reconnaît la voix du domino noir parmi les nonnes d'un couvent des Annonciades, qui chantent matines; et bientôt après, son visage sous le voile de l'abbesse? Il se croit décidément fou ou ensorcelé. C'est alors que se dénoue cette intrigue la plus étrange, la plus compliquée assurément qui puisse ja mais le mettre à la torture. Angele d'Olivarez, jeune cousine de la reine, avait été destinée, par des raisons de famille, à la vie monastique; mais elle a si peu de vocation qu'elle s'échappe, en compagnie d'une jeune pensionnaire de son couvent, pour aller au bal masqué. De là toutes ses aventures avec Horace, dans une joyeuse nuit de Noël, jusqu'au moment où elle put rentrer au couvent, après avoir effrayé le portier, à la faveur de son domino noir, pour lui voler ses clefs. C'est le lendemain de cette nuit si agitée, si profane, qu'Angèle doit prononcer solennellement ses vœux et renoncer au monde. Mais, par une grâce de la providence des opéras-comiques, un riche héritage lui est soudainement échu, qui, à son défaut, passerait aux mains d'un Anglais, d'un hérétique. La reine d'Espagne, trop bonne catholique pour permettre un tel scandale, ordonne que sa jeune et jolie cousine recueillera l'héritage et reprendra une liberté dont Angèle s'empresse de profiter pour offrir sa main et sa fortune au comte Horace de Massarena.

Plusieurs situations de cette pièce, dont nous ne faisons guère ici qu'indi

3. Berlin. Statistique religieuse de la Prusse. Suivant la Gazette de la Chancellerie de Prusse, pour l'année 1837, il y a dans ce royaume :

8 millions 204,043 habitants professant le culte évangélique, dans 8,224 temples;

5 millions 67,703 habitants catholiques ayant 4,822 églises; 176,013 habitants israélites avant 834 synagogues.

Ainsi, les évangélistes ont un temple sur 4.009 habitants; les catholiques une église sur 1,051, et les israélites ont une synagogue sur 214 habitants. Il est vrai de dire qu'en général les synagogues y sont très-petites.

5. Paris. Funérailles du général Damrémont aux Invalides. Aujourd'hui a eu lieu aux Invalides le service funébre en l'honneur du général Damrémont et des braves tombés avec lui sous les murs de Constantine. La cérémonie a été belle et imposante, digne tout à la fois de ceux dont on célébrait le trépas glorieux et de la nation qui leur rendait ce dernier hommage. La vaste église des Invalides était entièrement tendue de noir, des lampes funèbres pendaient en dessus et en dessous des travées de la nef, et de chaque côté, entre les colonnes, étaient placés deux écussons portant, celui de dessus, le nom d'un des officiers tués, l'autre, ce. lui du corps auquel il appartenait.

Le prince royal et ses deux frères, les dues d'Aumale et de Montpensier, sont arrivés à midi. Aussitôt la cérémo nie a commencé.

Sous le dôme, un catafalque superbe, surmonté d'un dais gigantesque, s'élevait majestueusement couvert des drapeaux d'Achmet. Le corps du géné ral était placé sous ce mausolée. Quatre lieutenants-généraux, pairs de France, placés à droite et à gauche, tenaient les coins du poêle; près d'eux étaient quatre soldats d'infanterie, cavalerie et artillerie, sac au dos et au port d'armes. Un prêtre était derrière le mausolée, à côté de la place où se trouvait le cercueil, et près de lui, la famille du général.

La messe, célébrée par M. l'aumônier des Invalides, a commencé à midi. Un orchestre, composé de 300 musiciens, a exécuté la messe de M. Berlioz d'une manière digne de la grande solennité funèbre du jour.

Les parties de cette messe qui ont produit le plus d'effet, sont le Kyrie

Les ministres, les conseillers d'état eleison, une strophe du Dies ira, le se sont assis près des princes.

En face était le maréchal Moncey, gouverneur des Invalides, avec son état-major; à gauche, plusieurs maréchaux de France, et, des deux côtés, un clergé nombreux, au milieu duquel on remarquait l'archevêque de París.

Uno immense réunion, composée de pairs, de députés, de généraux, d'officiers de tous grades, de gardes nationaux, de magistrats, d'académiciens, de membres de l'aniversité, du corps diplomatique, de diverses administrations, de dames en grand nombre, toutes en deuii, garnissait les travées, les gradins, la nef et toutes les places disponibles. Tous les hommes qui n'étaient pas en uniforme étaient en noir.

L'aspect de cette assemblée, religieusement assise dans le temple pour remplir un pieux et patriotique devoir, était solennel.

La disposition funèbre de l'église était magnifique de deuil religieux et militaire; ces tentures noires, ces milliers de bougies, dont les vives lueurs remplaçaient la lumière du jour, les cassolettes brûlant sur le catafalque, la ligne de feu se détachant sur le fond noir de la tenture, les étoiles d'argent et les larmes de deuil, tout en un mot contribuait à donner un caractère imposant et religieux à cette cérémonic funèbre.

Sanctus, chanté par Duprez, etl'Agnus Dei, dans lequel Lablache et Levasseur ont été admirables. Les chœurs de femmes ont été fort beaux, surtout dans le Dies ira et le Sanctus. Cette messe et les prières religieuses ont été suivies avec le plus grand recueillement par les assistants. Lorsque la messe a été terminée et que le cercueil a été rétiré du catafalque, l'archevêque de Paris, revêtu d'ornements noirs, mitre en tête, précédé de la croix, est venu célébrer l'absoute et dire les dernières prières des morts sur le cercueil derrière le mausolée. C'était le moment le plus solennel de cette céré monic.

Les voix des chanteurs ont entonné alors le De profundis avec une expression, une perfection telle qu'il serait impossible d'en rendre l'effet. Après l'absoute, le public s'est retiré en silence, et cette grande solennité funèbre a été ainsi terminée.

9. Alger.Célébration du Rhamadan.— La grande affaire du moment est le Rhamadan, qui a commencé pour les Maures depuis une dizaine de jours et durera jusqu'à la fin du mois. Carême et mardi gras, voilà en deux mots le Rhamadan. Jusqu'à cinq heures du soir, les musulmans de la ville et de la campagne observent le jeûne le plus rigoureux : à cette heure, un coup de canon parti du

pied de la principale mosquée annonce la fin du jeune. Toutes les boutiques se ferment, et vous pouvez penser quelle activité circule par toute la ville, car c'est le temps réservé pour la bonne chère; puis ils se rendent à leur mosquée, où ils accomplissent avec piété les cérémonies de leur culte. Mais la leur dévotion expire, et le sensualisme grossier, que Mahomet a si bien su combiner avec l'esprit religieux des peuples qu'il voulait convertir, reprend tous ses droits. Vous voyez alors nos bons musulmans se répandre à l'envi dans des cafés où les attendent des distractions qui ne sont rien moins qu'innocentes. Polichinelle nous vient, dit-on, d'Atella, petite ville de Calabre: il est à croire que ce spectacle d'ombres chinoises, qui fait fureur dans toutes les villes du Levant, date du même temps et du même lieu; car il faut pénétrer dans le musée secret de Naples pour rencontrer une pareille obscénité. Et, ce qui est assez singulier, c'est que les Arabes et les Maures, qui sont en général des hommes fort réservés dans leurs paroles et leurs actions, laissent leurs enfants assister à cet incroyable spectacle. On a souvent proposé à l'au torité française de l'interdire, mais cela même demande à être fait avec ménagement, et de l'avis des chefs de la loi, qui du reste ne l'approuvent nulle

ment.

10. Paris. Rétablissement de l'image du Christ dans la salle d'audience de la cour royale. On vient de rétablir dans la salle d'audience de la première chambre de la cour royale le tableau du Christ qui en avait été enlevé lors de la révolution de 1830. Ce beau tableau est l'œuvre de Van Eyck, dit Jean-deBruges, peintre du quatorzième siècle, qu'on regarde généralement comme l'inventeur de la véritable peinture à l'huile. Au reste, ce n'est pas seulement à Paris que les images du Christ reparaissent dans la salle des tribunaux; il est à remarquer en outre que les processions recommencent à se faire hors des églises, dans les villes où il y a plusieurs communions dissidentes.

12. Théâtre italien. Première représentation de LUCIA DI LAMMERMOOR, opéra seria en trois actes; paroles de

M. S. Cammarano, musique de M. Donizetti. Débuts de madame Persiani - Une jeune fille qu'un père ou un frere orgueilleux et vindicatif force de renoncer à l'homme qu'elle aime pour en épouser un qu'elle n'aime pas ; qui devient folle et meurt après avoir tué son mari, et que son amant ne tarde pas à suivre au tombeau, dans combien de libretti italiens n'a-t-on pas déjà vu cette fable? Et c'est là tout ce que le signor Cammarano a su tirer d'un des romans les plus intéressants de Walter Scott! Mais, après tout, il y a ici des personnages que dominent tour-à-tour la tristesse, l'amour, la colère, la haine, la démence; et, bien que ces passions et ces sentiments soient à peine dessinés au trait sur le canevas dramatique le plus simple et le plus grossier, le musicien peut encore le couvrir de telles broderies, il peut frapper si vivement les esprits, s'en emparer avec tant d'empire, qu'il fasse complètement oublier la nullité du fond. Ce n'est pas précisément que M. Donizetti ait opéré ce miracle. On ne trouve pas toujours dans sa partition la vérité et l'énergie que les situations semblent demander; mais il a su y semer encore assez de morceaux d'un caractère gracieux ou brillant pour obtenir un beau succès. Quoique ce compositeur soit naturellement porté à imiter les genres ou les manières des → musiciens dont le talent a été adopté par le public; quoique aujourd'hui sa musique, après s'être ressentie long-temps de l'influence de Rossini, rappelle plus particulièrement celle de Bellini, Lucia di Lammermoor est venue prouver, comme Anna Bolena, qu'il a cependant d'heureuses qualités en propre, des mélodies qui lui appartiennent, et une certaine abondance dont on ne peat méconnaître le charme. Sa grande facilité, qui parfois dégénère en négligence, ne se fait presque pas sentir dans son nouvel ouvrage. Il faut même dire qu'on y rencontre trois morceaux vraiment remarquables, savoir: un duo d'une allure neuve et originale, au premier acte, entre Lucia et son frère; le finale du second acte, qui est d'an puissant effet dramatique, et un grand air de Lucia, riche d'une mélodie aussi belle que suave, au troisième acte. Il faut dire enfin que cette musique a été admirablement exécutée par Tamburini et Ru

bini et par madame Persiani, qui est venue cette année enrichir le personnel du Théâtre-Italien.

Fille du tenorTachinardi, qui a laissé de glorieux souvenirs à ce théâtre, elle a conquis, dès ses débuts, toute la faveur du public, grâce à une voix de soprano pure, sonore et juste; d'une flexibilité extraordinaire, d'une étendue qui va jusqu'aux notes les plus élevées (mi naturel), et dont elle gouverne en général l'usage avec une méthode qui rappelle la manière large et sévère de l'ancienne école italienne. Comme actrice, le jeu de madame Persiani, toujours simple, toujours vrai, est sans cesse varié par une foule de nuances délicates qui enivrent peu à peu le spectateur, et finissent par le captiver entièrement. A ces qualités se joignent une fermeté de diction et une habileté de vocalisation peu communes. Enfin, un des grands charmes de ce magnifique talent, c'est de réunir l'énergie à la délicatesse, et de faire passer alternativement et presque subitement dans l'âme de l'auditeur les impressions les plus terribles ou les plus gracieuses. Telle la nouvelle prima donna s'était montrée dans la Sonnambula, dans il Matrimonio Segreto; telle on l'a revue dans Lucia di Lammermoor, où elle a achevé de réaliser toutes les espérances qu'une brillante renommée, acquise par-delà les Alpes, avait fait concevoir au public dilettante de Paris.

Portalis, pour prononcer sur la question du duel. Du rapport de la procédure fait par M. le conseiller Bérenger, résultaient les faits suivants :

M. Pesson, agréé près le tribunal de commerce de Tours, ayant tué en duel M. Baron, avoué de la même ville, des poursuites furent dirigées contre lui. La chambre d'accusation de la Cour royale d'Orléans ayant décidé que le duel n'était, dans l'état actuel de la législation, ni un crime ni un délit, son arrêt a été cassé, le 22 juin dernier, par la chambre criminelle de la Cour de cassation, à l'unanimité moins une voix.

La Cour royale de Bourges, saisic à son tour de l'affaire,.a partagé l'avis de la Cour d'Orléans, et déclaré qu'il n'y avait point lieu à suivre contre M. Pes

son.

Le pourvoi de M. le procureur général près la cour de Bourges saisissait de nouveau les chambres réunies de la Cour.

M. Dupin, procureur général, dans un plaidoyer improvisé fort étendu, a exprimé l'opinion qu'il avait déjà développée devant la chambre criminelle. Il a pensé que la mort donnée en duel n'était pas moins un homicide, sauf l'appréciation des circonstances de provocation ou autres excuses laissées au jury. Il a conclu en conséquence, à la cassation de l'arrêt.

Aucun avocat ne s'est présenté pour M.Pesson. Ainsi il n'y a pas eu de contradicteur.

sisté dans sa jurisprudence récemment adoptée en matière de duel; l'arrêt de la Cour de Bourges a été cassé. Les pièces de la procédure seront renvoyées à une autre Cour royale, qui sera ultérieurement indiquée dans la chambre du conseil. Cette Cour n'aura plus à s'occuper de la question de droit souverainement jugée par la Cour de cassation; il ne lui sera plus permis que d'apprécier les faits.

13. Londres. Statistique de la poste. On lit dans le Times: « Il résulte dtion dans la chambre du conseil, a perLa Cour, après une longue délibératravail estimatif fait par lord Lichfield, que le revenu de l'administration des postes est de 2,200,000 1. st.; que, sur cette somme, celle de 4,500,000 1. st. entre dans les caisses de l'état, et que 700,000 1. st. sont affectées au service des postes. Le nombre des lettres portées par la poste s de 42 à 43 millions: d'où l'on peut riconclure que le coût moyen de chaquia lettre est d'un schelling, et que le nacimbre des lettres mises chaque individu poste est de deux par tion des trois royaumes. » composant la popula

actuellement à IM

15. Paris. Coner de cassation. Question du duel, La Cour de casssation

a tenu aujourdhui une audience solen nelle, sous la présidence de M. le comte

15. Upsal (Suede). Température. On écrit de cette ville :

« On ne se souvient pas d'avoir joui, dans ces contrées, d'une mpérature aussi douce à cette époque e l'année, qu'en ce moment. L'hive?i rude de nos climats semble se convertir en l'hi

ver tempéré des contrées méridionales. Ce n'est pas sans surprise que nous voyons plusieurs espèces d'arbres bourgeonner. »

18. Paris. Statistique des chambres législatives. - Aux élections générales de la Chambre des députés qui viennent d'avoir lieu en novembre 1837, sur 198,836 électeurs inscrits il s'est présenté 151,720 votants.

Aux élections ayant formé, de 1834 à 1887, la Chambre dissoute en octobre 4837, il n'y avait que 173,296 électeurs inscrits, et il ne s'en était présenté que 129,339.

Et aux électicas générales de juin 1831, sur 171,015 inscrits, 129,211 votants.

Ainsi, en 1837, un peu plus des trois quarts des électeurs inscrits ont voté,

Sur 459 députés, 310 ont été réélus. Parmi les 149 qui ne l'ont pas été, 23 venaient d'être appelés à la pairic; 26 avaient témoigné l'intention de ne pas se porter candidats.

Dix-huit départements ont réélu les mêmes députés; 44 ont réélu plus de la moitié de leur députation; 9 la moitié; 14 moins de la moitié; un seul a renouvelé entièrement sa députation.

Il y a eu une nomination triple et 9 nominations doubles, en sorte que 21 colleges ont nommé 10 députés, savoir;

M. de Lamartine, 3 fois; M. Arago, 2 fois; M. Billault, 2 fois; M. le ma réchal comte Clausel, 2 fois; M. Lelong, 2 fois; M. le comte Sébastiani, 2 fois: M. Taillandier, 2 fois; M. le comte Thiars. fois; M. Thiers, 2 fois; M. le baron Tupinier, 2 fois. Total 21. Ces triple et doubles nominations laissent 11 places vacantes.

La Chambre n'est donc en ce moment composée que de 448 députés, réduits à 447 par la mort de M. Semerie.

Sur ces 447 députés, il y en a 309 réélus, 138 nouveaux; en tout, 447.

Deux députés réélus l'ont été dans un autre collège du mène département; sept députés réélus l'ont été par le collége qui les avait nommés et par

un ou deux autres; trois nouveaux députés ont éœ élus chacun par deux colléges dans ce même département. En 1834, sur 134 députés (25 places étant vacantes par suite d'élections multi

ples), il y avait eu 292 députés rééluset 142 nouveaux.

Voici maintenant le personnel de la Chambre des pairs:

A la fin de la session de 1836, le nombre des pairs était de deux cent soixante-un. Dans l'intervalle de la dernière session à celle qui va s'ouvrir, huit pairs sont morts. L'ordonnance du 3 octobre a nommé cinquante nouveaux pairs. Enfin, M. le général Harispe, qu'un commandement dans les Pyrenées a retenu loin de la capitale jusque aujourd'hui, vient d'y arriver, et il est certain qu'il se présentera pour préter serment. Si donc la nomination de M. de Fleury et les cinquante nominations du 3 octobre sont déclarées en régle, comme cela paraît hors de doute, la pairie se composera, durant celle session, de trois cent cinq membres, nombre encore inférieur à celui qu'elle a atteint sous la Restauration. En fai sant maintenant la part des pairs que leurs infirmités retiennent chez eux, de ceux que leurs fonctions éloignent de Paris et de la France, ou que d'autres motifs empêchent de prendre part aus travaux de la session, on peut calculer que le nombre des votants n'arrivera jamais à deux cents.

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moment, de 9 d. les quatre livres; ainsi ég le pain est de 58 P100 plus cher Londres qu'à Paris.

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Le prix le plus élox ve du blé de pre mière qualité est, à ao d'aris, de 21 fr. 50 c. l'hectolitre et dremini, ce qui equivant à 48 sh. 1 d. lc qfinal arter.

» Le plus haut prixtissa de la farine de première qualité est, a de Paris, de 56 fr. les 150 kilogrammes, bel ce qui repondi 35 sh. 3 d.; le sac de 2 fats livres, poid anglais, et le cours le padius élevé de l farine de première qualitet, a Londres, étant de 52 sh, le sac, il en résulte que

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