De la démocratie en Amérique, Volume 3M. Lévy, 1864 - Democracy |
Other editions - View all
Common terms and phrases
affaires aisément Américains armées démocratiques arrive associations besoin bien-être causes cesse CHAPITRE choses citoyens classe cœur commun cratiques croire croyances d'eux d'ordinaire démocra désirs dire efforts égaux esprit état États-Unis eux-mêmes fille d'Amérique fortune galité goût gouvernement guerre habitudes hommes qui vivent idées générales individuelle indus industrielles instincts intelli J'ai jamais jouissances matérielles jour l'amour l'association l'égalité des conditions l'esprit humain l'état social l'homme l'idée l'industrie liberté lois lui-même madame de Sévigné maître manière ment mesure milieu mocratiques mœurs monde montrent moyen âge multitude n'y a rien naître nations démocratiques naturellement nécessaire nombre Non-seulement opinion publique opinions particuliers passions pays démocratiques pense petites peuples aristocratiques peuples démo peuples démocratiques plaisirs politique pouvoir presque publique puisse qu'à qu'un quelquefois règles religion rencontre reste révolution révolution démocratique richesse saurait semblables semble sent serviteurs seul siècles aristocratiques siècles démocratiques sociétés aristocratiques sociétés démocratiques soient soin sorte souvent tions tiques toyens volontiers
Popular passages
Page 35 - Pour moi, je doute que l'homme puisse jamais supporter à la fois une complète indépendance religieuse et une entière liberté politique ; et je suis porté à penser que, s'il n'a pas de foi, il faut qu'il serve, et s'il est libre, qu'il croie.
Page 259 - A mesure que le principe de la division du travail reçoit une application plus complète, l'ouvrier devient plus faible, plus borné et plus dépendant. L'art fait des progrès, l'artisan rétrograde.
Page 161 - Je pense que les peuples démocratiques ont un goût naturel pour la liberté ; livrés à eux-mêmes, ils la cherchent, ils l'aiment, et ils ne voient qu'avec douleur qu'on les en écarte. Mais ils ont pour l'égalité une passion ardente, insatiable, éternelle, invincible ; ils veulent l'égalité dans la liberté, et s'ils ne peuvent l'obtenir, ils la veulent encore dans l'esclavage.
Page 165 - Ainsi, non-seulement la démocratie fait oublier à chaque homme ses aïeux, mais elle lui cache ses descendants et le sépare de ses contemporains ; elle le ramène sans cesse vers lui seul, et menace de le renfermer enfin tout entier dans la solitude de son propre cœur.
Page 267 - On a chassé et banni toute .une grande rue , et défendu de les recueillir, sur peine de la vie; de sorte qu'on voyoit tous ces misérables, femmes accouchées , vieillards , enfants , errer en pleurs au sortir de cette ville, sans savoir où aller, sans avoir de nourriture, ni de quoi se coucher.
Page 164 - L'aristocratie avait fait de tous les citoyens une longue chaîne qui remontait du paysan au roi : la démocratie brise la chaîne et met chaque anneau à part.
Page 223 - C'est pour cela que le désir de l'égalité devient toujours plus- insatiable à mesure que l'égalité est plus grande. Chez les peuples démocratiques les hommes obtiennent aisément une certaine égalité ; ils ne sauraient atteindre celle qu'ils désirent. Celle-ci recule chaque jour devant eux, mais sans jamais se dérober à leurs regards , et , en se retirant , elle les attire à sa poursuite. Sans cesse ils croient qu'ils vont la saisir, et elle échappe sans cesse à leurs étreintes. Ils...
Page 141 - J'ajoute qu'il en donne d'admirables aux historiens médiocres. Il leur fournit toujours quelques grandes raisons qui les tirent promptement d'affaire à l'endroit le plus difficile de leur livre, et favorisent la faiblesse ou la paresse de leur esprit, tout en faisant honneur à sa profondeur. Pour moi, je pense qu'il n'ya pas d'époque où il ne faille attribuer une partie des événements de ce monde à des faits très-généraux, et une autre à des influences très-particulières.
Page 293 - En vain la richesse et la pauvreté, le commandement et l'obéissance mettent accidentellement de grandes distances entre deux hommes ; l'opinion publique, qui se fonde sur l'ordre ordinaire des choses, les rapproche du commun niveau et crée entre eux une sorte d'égalité imaginaire, en dépit de l'inégalité réelle de leurs conditions.
Page 235 - Il est nécessaire que tous ceux qui s'intéressent à l'avenir des sociétés démocratiques s'unissent et que tous de concert fassent de continuels efforts pour répandre dans le sein de ces sociétés le goût de l'infini, le sentiment du grand et l'amour des plaisirs immatériels.