118 DE LA RELIGION. LIVRE HI, CHAPITRE VIII. que traverse l'aquilon rapide, ou comme les fantômes de nos rêves, quand notre raison nous abandonne à notre imagination vagabonde. Cependant, aucune ne disparaît sans laisser de traces; des époques plus avancées les recueillent, les élaborent, leur donnent de la régularité et de la consistance. Il était donc de notre sujet de les décrire avec quelque exactitude; elles servent de base à nos recherches ultérieures. Nous verrons de quelle manière l'esprit humain travaille sur ces données, comment il les épure, lorsqu'il est livré à lui-même et indépendant de toute influence étrangère, comment alors les plus grossières s'effacent et les plus raisonnables se combinent et se coordonnent, et comment au contraire, lorsqu'il est réduit en servitude, les plus raisonnables se corrompent et se dénaturent, tandis que les plus grossières se conservent dans toute leur absurdité primitive. FIN DU PREMIER VOLUME. CHAPITRE Ier. Du sentiment religieux.. voulons établir. CHAPITRE IV. Que cette distinction explique CHAPITRE VI. De la manière dont on a jus- CHAPITRE VII. Plan de notre ouvrage. CHAPITRE VIII. Des questions qui seraient une partie nécessaire d'une histoire de la reli- gion, et qui sont néanmoins étrangères à CHAPITRE IX. Des précautions que la nature LIVRE DEUXIÈME. De la forme la plus grossière que les idées religieuses CHAPITRE Ier. Méthode que nous suivrons dans CHAPIRE II. De la forme que le sentiment reli- pour s'élever au-dessus de cette forme. 39 CHAPITRE IV. Des idées d'une autre vie dans le CHAPITRE V. Des erreurs dans lesquelles sont tombés plusieurs écrivains, faute d'avoir remarqué la lutte du sentiment religieux CHAPITRE VII. Conséquences de l'influence des jongleurs sur le culte des Sauvages.... FIN DE LA TABLE. |