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Né à Cé-

PIE VII (Chiaramonti).
sène en 1742, évêque d'Imola, car-
dinal (1785); il fut élu dans le con-
clave de Venise en 1800; il signa
le Concordat avec la France (1801),
et vint à Paris sacrer Napoléon. En
1806, il se vit enlever Bénévent,
donné à Talleyrand, et Ponte-
corvo, donné à Bernadotte. Rome
fut militairement occupée (2 fé-
vrier 1808). Le Pape, enlevé de
sa capitale (5 juillet 1809), alla à
Savone, puis à Fontainebleau
(juin 1812). Il traversa la France
en grande pompe pour retourner
dans ses États. Un de ses premiers
actes fut le rétablissement des Jé-
suites (5 avril 1814). Murat le
chassa de Rome en 1815, mais il y

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POLIGNAC (Armand-Jules-Marie-Héra-
clius, comte, puis duc Dɛ). (1771-
1847.)-Émigra à la suite du comte
d'Artois, trempa dans la conspira-
tion de Cadoudal, fut condamné à
mort, et, sur les instances de l'Im-
pératrice Joséphine, envoyé dans
une maison de santé; il rejoignit
Monsieur à Vesoul. En 1830, il fut
exclu de la Chambre des pairs pour
refus de serment. Son frère cadet,
le prince de Polignac (1780–1847),
était, on le sait, premier ministre
de Charles X lors de la révolution
de juillet.

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qui avait appartenu à la république
de Sienne, incorporée au grand-
duché de Toscane, et que Phi-
lippe II, Roi d'Espagne, se réserva
par le traité de Câteau-Cambrésis
(1559). On l'appelait Stato delli
Presidii parce que les Espagnols
y tenaient garnison (presidio).
C'étaient, de l'embouchure de
l'Ombrone à la frontière romainc,
Orbitello, Porto d'Ercole, Monte-
Filippo, Monte-Argentaro, Porto
San-Stefano, Telamone, dépendan-
ces administratives du Royaume de
Naples. La principauté de Piombino
et l'île d'Elbe, fief d'un prince na-
politain sous la suzeraineté du Roi
de Naples, en faisaient également
partie. Le droit de tenir garnison
dans l'ile d'Elbe appartenait au
grand-duc de Toscane; de 1801
à 1814, les Présides appartinrent
au Roi d'Étrurie, puis à la France.

PULAWY.

Ville de Pologne, sur la
Vistule, à 42 kilomètres N. O. de
Lublin. Riche et célèbre château
des Czartoryski.

de ses victoires sur le Roi Charles-
Albert. Celui-ci, complétement dé-
fait à Novare, dut abdiquer en fa-
veur de son fils Victor-Emmanuel II
(23 mars 1849). Gouverneur général
du Royaume lombard-vénitien, il
prit sa retraite en 1857 et mourut à
Milan. Les Autrichiens perdirent la
Lombardie l'année qui suivit sa mort.

RADZIWILL (Antoine-Henri, prince
d'Olyka, de Niesvesz et Mir). (1775-

1839.) Avait épousé la fille
du prince Ferdinand de Prusse; il
fut, en 1815, lieutenant du Roi de
Prusse dans le duché de Posen. Il
se distingua comme mathématicien
et comme musicien.

RAZOUMOWSKY (André), (1752-1836.)

D'une famille cosaque de l'U-
kraine, était le fils du comte Cyrille,
hetman de la Petite-Russie et feld-
maréchal à vingt-deux ans. Il fut
conseiller privé. Ambassadeur au
Congrès de Vienne et prince (1815).
Son frère Alexis fut ministre de
l'instruction publique. C'est à ce
dernier que furent adressées les
Lettres du comte de Maistre sur
l'éducation.

REDORTE (David-Maurice-Joseph-Ma-
thieu, comte DE LA). (1768-1833.)

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Né à Sainte-Affrique, il ser-
vit d'abord aux Indes orientales, fit
les campagnes sur le Rhin et fut
attaché à la division de Macdonald
en Hollande et à l'armée de Sam-
bre-et-Meuse. En Italie, on lui dut
la prise de Terracine, et il fut
nommé général de division (1799).
Il combattit sous l'Empire en Au-
triche, en Prusse, en Pologne, en
Espagne; il fut créé pair en 1823.
Il avait épousé une demoiselle
Clary, belle-sœur du Roi Joseph et
de Bernadotte.

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Kaïnardji (1773), était mort le 24 mai
1801; l'Empereur Alexandre con-
fia alors à son petit-fils, le prince
Nicolas Wolkonski, le titre de
prince Repnine. Ce prince Repniae
(1778-1845) suivit la carrière mi-
litaire, fut fait prisonnier à Auster-
litz, recouvra sa liberté au traité
de Tilsitt, commanda la cavalerie
de l'armée de Wittgenstein dans la
campagne de Russie, fut fait lieu-
tenant général en 1813. Après la
bataille de Leipzig, il fut gouver-
neur général du Royaume de Saxe.
Plus tard, il gouverna la Petite-
Russie et entra au conseil de l'Em-
pire (1835).

REUSS (Maison de).

:

-

Trois bran-
ches 1o Reuss-Schleitz et Reuss-
Schleitz-Kostritz; 2o Reuss-Lo-
benstein; 3° Reuss-Ebersdorf.

RICARD (le général). Étienne-
Pierre-Sylvestre Ricard (1771-
1843), né à Castres, s'engagea
lors de la Révolution, fut aide de
camp de Soult, général de bri-
gade en 1806, se distingua à Wa-
gram, à la Moskowa, à Lutzen, à
Montmirail. Il se rallia aux Bour-
bons. Étant au Congrès de Vienne,
il conseilla, pour arrêter Napo-
léon, de former un camp d'obser-
vation, dont les soldats furent les
premiers à se rallier à la cause
bonapartiste. Il se rendit à Gand
auprès de Louis XVIII. Pair de
France, sa santé débile le contrai-
gnit à la retraite dès 1821.

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Plessis, duc de Richelieu (1766-
1822), petit-fils du maréchal de
Richelieu; était auprès de Louis XVI
lors de l'invasion du palais de Ver-
sailles, le 5 octobre 1789. Il émi-
gra, prit service dans l'armée russe,
assista à la prise d'Ismaïl (1790).
L'Empereur Alexandre le nomma
en 1803 gouverneur d'Odessa, dont
il fit un port si florissant. Revenu
en France en 1814, Richelieu sui-
vit le Roi Louis XVIII à Gand; il
succéda au mois de septembre 1815
à M. de Talleyrand comme ministre
des affaires étrangères, et eut la
présidence du conseil. En cette
qualité, il signa le traité du 20 no-
vembre 1815; il quitta le ministère
le 29 décembre 1818; une récom-
pense nationale lui ayant été votée
par les Chambres, il en fit béné-
ficier les hospices de Bordeaux.
Après le meurtre du duc de Berry,
il remplaça M. Decazes comme pre-
mier ministre, mais se retira le
14 décembre 1821.

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commerce, ce qui provoqua son
rappel. Capitaine des gardes de
Monsieur, puis du Roi Charles X,
il fut gouverneur du comte de
Chambord.

--

ROHAN (Victor, prince DE). - Frère
puîné du prince de Rohan-Guémé-
née (1764-1835). Il était grand
chambellan de France quand la
Révolution éclata. Il émigra en
1791, entra au service de l'Empe-
reur d'Allemagne, qui le nomma
général-major et lui fit épouser
l'aînée des princesses de Cour-
lande, remariée, après deux divor-
ces consécutifs, au prince de Trou-
betzkoï et au comte de Schulen-
bourg. Il fut blessé à Ulm (1805),
fut enveloppé dans la disgrâce de
Mack, puis réintégré dans l'armée
comme feld-maréchal- lieutenant.
En 1814, il reprit en France ses
fonctions de chambellan et ses
titres. Il se retira en Autriche
en 1830.

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général, il se chargea de poursuivre | Roxco (le). Arrose Forli et tombe

Murat en Corse (1815). Nommé
ambassadeur à Constantinople, le
marquis de Rivière signa un traité

-

dans l'Adriatique, après avoir laissé

à sa gauche Ravenne.

de douanes préjudiciable à notre | ROSARI (Giovanni). (1766-1837.) — Né

-

à Parme, fut un célèbre médecin.
Reçu docteur en 1785, il alla se
perfectionner au dehors; il sé-
journa à Florence (1787), à Paris
(1791), puis se rendit en Angle-
terre (1793), à Milan (1795); il
vit arriver les Français sous Bo-
naparte. Patriote ardent, et à ce
titre ennemi de l'Autriche, il publia
le Journal des amis de la liberté.
Il devint successivement recteur de
l'Université de Pavie, secrétaire
général du ministère de l'intérieur
à Milan, puis inspecteur général
de la salubrité publique; il était
en même temps chef de deux
grandes cliniques. Sa théorie du
contra stimulus opéra une vérita-
ble révolution dans la thérapeu-
tique. C'est le 4 décembre 1814
qu'il fut compromis dans une con-
spiration contre l'Autriche et en-
fermé dans la citadelle de Man-
toue. Durant sa captivité, il tra-
duisit Goethe, Schiller et Wieland,
fit des observations sur la nature
des fièvres intermittentes. Parmi
ses nombreux ouvrages, nous re-
marquons: Compendio della doc-
trina di Giov. Brown (1792); Il
preteso genio d'Ippocrate (1798);
Storia dell' epidemia di Genova
(1800). En 1810, il avait fondé à
Milan un journal très-estimé, An-
nali di scienze e lettere, avec
Ugo Foscolo et Michele Leoni.

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crétaire à Turin (21 octobre 1819);
résident et consul général en Grèce
(31 décembre 1828); résident à
Nauplie (15 mai 1833); ministre
plénipotentiaire à Rio de Janeiro
(2 novembre 1836); mis à la re-
traite (27 octobre 1841).

-

ROUSSEL D'HURBAL (Nicolas-François).
(1763-1849.) - Né à Neufchâteau
(Vosges). Cadet au régiment de
Kaunitz (infanterie) au service de
l'Autriche, premier lieutenant en
1789, colonel, général-major en
1809, admis au service de France
comme général de brigade en 1811,
général de division en 1812, in-
specteur général de cavalerie en
1815, gouverneur de la 17e divi-
sion militaire en 1823, retraité
en 1832. Il était baron de l'Em-
pire du 28 septembre 1813; il
devint vicomte de la Restauration
le 17 août 1822. Le nom du
général vicomte Roussel d'Hur-
bal, et non d'Arbal, comme l'écrit
Talleyrand, est inscrit au côté
est de l'arc de triomphe de l'É-
toile.

RUFFO (le comte), prince Alvar.

Ministre du Roi de Naples à Paris
en 1797 et 1798. Il ne put empê-
cher la guerre entre la République
française et les Deux-Siciles. Il sut
échapper aux Français dans Rome.
Il alla sous l'Empire en Portugal,
puis au Congrès de Vienne, resta
accrédité auprès du Gouvernement
autrichien. En 1821, il rejoignit à
Laybach son Souverain, qui avait dù
quitter Naples. Il mourut à Vienne
en 1825.

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