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1815.....

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XLI. Le Roi au prince de Talleyrand. No 18. Paris, 15 janvier
1815......

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XLII. Le Roi au prince de Talleyrand. No 19. Paris, 19 janvier

1815.

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PRÉFACE

A sa mort, en 1838, M. de Talleyrand a laissé des Mémoires dont la publication ne peut plus se faire très-longtemps attendre.

Sans rien préjuger sur l'intérêt et le piquant des révélations qu'on peut s'en promettre, il n'est pas téméraire de penser que ce grand politique, qui a fait tant de diplomatie avec ses contemporains, n'a pas dû échapper à la tentation d'en faire quelque peu avec la postérité.

Il serait surprenant qu'ayant toujours et en toutes choses si bien entendu, si bien soigné la mise en scène, il n'eût pas ménagé avec beaucoup d'art les conditions de la perspective dans laquelle il pouvait lui convenir de se laisser voir aux générations qui viendraient après lui. Mais avant de posséder sur lui et sur son temps

son propre témoignage, on peut dès aujourd'hui, à la Jumière des documents déposés aux Archives du ministère des affaires étrangères, le surprendre lui-même et l'observer dans son rôle de négociateur, dans le détail de ses relations avec tant de chefs d'État et de ministres dirigeants.

Il y a au ministère des affaires étrangères, sous le no 306, un manuscrit comprenant cent pièces, dont soixante lettres écrites par M. de Talleyrand au Roi Louis XVIII, pendant le Congrès de Vienne.

Ce manuscrit n° 306 renferme en outre une copie des lettres de Louis XVIII, dont les minutes figurent aux mêmes Archives et constituent le n° 307; on y trouve aussi deux lettres que le Roi fit écrire, le 9 novembre et le 4 décembre 1814, par le comte de Blacas. Il contient également quelques pièces diplomatiques qui devaient dès lors figurer dans notre publication, notamment le célèbre rapport que M. de Talleyrand remit à Louis XVIII à son départ de Gand pour Paris.

C'est ce manuscrit tout entier dont il nous a été permis de prendre communication et que nous avons été autorisé à publier.

M. Thiers, qui avait beaucoup connu M. de Talleyrand, parlait souvent de cette correspondance, qu'il avait consultée au cours de ses savantes recherches sur

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