Revue des deux mondes, Volume 89

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1870 - France

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Popular passages

Page 105 - La course est et demeure abolie. 2° Le pavillon neutre couvre la marchandise ennemie, à l'exception de la contrebande de guerre. 3" La marchandise neutre, à l'exception dela contrebande de guerre, n'est pas saisissable sous pavillon ennemi. 4°...
Page 79 - Or sus, Mesdames, la compassion et la charité vous ont fait adopter ces petites créatures pour vos enfants. Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis que leurs mères selon la nature les ont abandonnés. Voyez maintenant si vous voulez aussi les abandonner. Cessez d'être leurs mères, pour devenir à présent leurs juges : leur vie et leur mort sont entre vos mains.
Page 76 - L'article 8 du règlement spécial est formel : « L'Institution de Sainte-Périne est destinée à venir en aide, sur la fin de leur carrière, à d'anciens fonctionnaires, à des veuves d'employés, à des personnes qui ont connu l'aisance et sont déchues d'une position honorable. On y est admis à partir de l'âge de soixante ans révolus. » La pension est de 850 francs, indépendamment d'une somme annuelle de 100 francs destinée à représenter la valeur du mobilier et du trousseau.
Page 664 - Dieu qui puisse abolir cette loi, sur laquelle le droit de votre succession est fondé ; mais vous nous permettrez aussi de croire, dans la Grande-Bretagne, qu'un prince peut renoncer à ses droits par une cession volontaire ; et que celui en faveur de qui cette renonciation se fait peut être soutenu avec justice dans ses prétentions par les puissances qui ont accepté la garantie du traité.
Page 601 - ... forces, toujours propre au rôle qu'on lui assigne, si ce rôle n'a rien que d'honorable; toujours supérieur au fardeau qu'on lui impose, s'il consent à l'accepter; toujours prêt au dévouement, si la conscience le commande ; l'esprit de cet homme s'élargit, ses talents s'élèvent, ses facultés se multiplient, chaque fardeau lui crée une force, chaque emploi un mérite, chaque dévouement une vertu; il devient supérieur par circonstance , universel par nécessité...
Page 590 - ... mémoire ; je ne suis pas de cette religion napoléonienne , de ce culte de la force que l'on veut depuis quelque temps substituer dans l'esprit de la nation à la religion sérieuse de la liberté. Je ne crois pas qu'il soit bon de déifier ainsi sans cesse la guerre , de surexciter ces...
Page 629 - Kutusoff y aurait attendu les autres corps de l'armée russe , déjà arrivés à Olmutz , et l'armée du prince Charles arrivant d'Italie. En 1809 , le prince Charles , qui avait été battu à...
Page 663 - ... qu'il n'est obligé de sa couronne ni à la volonté de son prédécesseur, ni à aucun édit, ni à aucun décret, ni à la libéralité de qui que ce soit; qu'il ne l'est qu'à la loi : cette loi est estimée l'ouvrage de celui qui a établi les monarchies, et qu'on tient en France qu'il n'ya que Dieu qui puisse l'abolir, par conséquent qu'il n'ya aucune renonciation...
Page 590 - Quoique admirateur de ce grand homme, je n'ai pas un enthousiasme sans souvenir et sans prévoyance. Je ne me prosterne pas devant cette mémoire ; je ne suis pas de cette religion napoléonienne, de ce culte de la force que l'on veut, depuis quelque temps, substituer dans l'esprit de la nation à la religion sérieuse de la liberté.
Page 277 - Il ne faut pas s'y tromper en effet: une France faible et humiliée ne saurait exister. Que la France perde l'Alsace et la Lorraine, et la France n'est plus. L'édifice est si compacte, que l'enlèvement d'une ou deux grosses pierres le ferait crouler.

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