Le gouvernement ne saurait maintenant assurer sa tranquillité, il ne saurait assurer la tranquillité de la France, qu'autant qu'il s'entourera de la seule force en état de le faire triompher des factions; c'est-à-dire de la confiance nationale. Un gouvernement qui ne marcherait pas avec son pays, qui n'aurait pas égard à l'opinion raisonnée et persévérante des classes moyennes, qui n'agirait pas dans le sens de l'universalité des citoyens, ou perdrait la nation, ou serait perdu par elle, ou se perdrait avec elle. Puissent toujours nos rois unir au bon naturel qui ne cessa de distinguer les Bourbons, l'esprit de discernement et la plénitude de la franchise! Puissent-ils gouverner à la manière de Henri IV, dont l'allure était si vraie, même dans les écarts de sa vie privée; dont la mort fut sincèrement pleurée du peuple, et suivie des regrets des gens de bien de tous les états; tandis que l'allégresse fut aussi vraie qu'universelle, à la mort de ses trois successeurs immédiats! Sans doute, les successeurs de Louis XVI aimeront à s'appliquer la déclaration de son ministre, le jour de l'ouverture des étatsgénéraux (V. 5 mai 1789). « Des graces versées sur un petit nombre de courtisans et de favoris, quoique méritées, ne satisferaient pas a la grande ame du roi. » Puissent les ministres sur lesquels enfin se reposera la confiance du roi, car jusqu'en décembre 1818 sa confiance n'a été que passagère (V. le tableau des promotions, pages 837 et 838), se tenir avec sincérité dans les routes constitutionnelles, les seules que les Français veuillent suivre; et que ces ministres se pénètrent bien, que l'arbitraire n'est pas plus un moyen de puissance que la duplicité n'est un ressort d'administration! Que les ministres à venir, suivant sans dévier les conseils d'une haute prudence, ne laissent pas se renouveler des querelles assoupies, qu'ils ne portent pas dans leurs fonctions les vues d'une ambition de courtisans qui nous agiterait et qui perdrait la France, en exposant la monarchie! On obtient beaucoup des Français par la franchise et la bonne foi, on n'en obtient rien par des voies obliques, qui seraient bien promptement devinées. Les Français, l'immense nombre des Français, apprécient lear position et leurs devoirs. Ils savent que personne ne peut dire avoir traversé, sans dériver un peu, le fleuve orageux de la révolution; que des maximes de morale ne sauraient apporter un secours efficace au milieu des discordes; qu'on ne saurait lutter contre les préjugés reçus dans l'enfance, contre les vices de l'éducation, contre l'effet d'un mauvais gouvernement; que, dans une tempête ! imprévue, nul n'est en état de répondre de sa direction. Les Français savent fort bien que le souvenir de ces temps déplorables, loin d'être un appel à la vengeance, doit être la leçon de leur avenir. Après un orage, tous ceux qui en ont été battus aiment à se reposer ensemble, à se féliciter mutuellement; ils jouissent en commun de la sérénité du ciel. ERRATA. Page 116, ligne 22, deux cent vingt-quatre mille, lisez : deux cent vingt mille. et ce nombre. son conseil. décembre an 1792. Merlinet. comte de Périgord. douze cents livres. Louis XIII. Supprimez cette date. du très-petit. 36, 38. Willot, l'amiral. Grimoard. Seringnapatam. amiraux britanniques. et rien par lui. la seule capitale. avril an 1809. je vins. Arapiles. juin 1783. d'adulation; ils. une dixième fois. méditations. que trop bravement. honorablement de nos. de Vervins, en. et qui ne restent. violent dans la. - plus mau-. TABLE INDICATIVE DES NOMS ET DES FAITS LES PLUS REMARQUABLES. LES chiffres désignent les pages; quand ils sont séparés par un A. ACRE (siége d'), 308, 30g. 729. Alexandre, empereur de Russie, 347, Angoulême (duchesse d'), (V. Madame). Août (décrets du quatre) 57—61, 63; Armées françaises; leur état, 87, 91, Armoire de fer, 151. Assemblées des notables, 1e, 34; 2' 39, 40; nationale dite constituante, Assignats, 69, 73, 82, 114, 117, 122, Aubaine (droits d'), 80. Augereau, duc de Castiglione, gén., mar., B. Bailleul (Jos. - Ch.), de la conv., des Bailly, académicien, de l'ass. const., er Barras, de la conv., dir., 177, 219, 223, 232, 242, 257, 259, 261, 265, Barrère, dit d'abord de Vieuzac, de l'ass. const., de la conv., 83, 86, Barthélemy (l'abbé), homme de lettres, 247 Barthélemy, agent diplomatique de la Bastille (prise de la), 54, 55. ---- |