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de justice. Il a été accueilli par de vives acclamations. S. M. s'est ensuite rendue dans la salle du banquet, où un grand nombre de personnes ont été invitées et admises.

Le 19, d'autres fêtes ont eu lieu, et l'empereur a distribué des faveurs et des décorations, entre autres aux membres du corps diplomatique qui précédemment avaient été chargés par leurs souverains de lui remettre les insignes de leurs ordres.

Le même soir, la famille impériale a assisté en gala à la représentation extraordinaire qui lui avait été offerte au grand théâtre; il y avait une foule si considérable que des loges ont été louées 500,000 reis.

Le 22, un événement affreux est venu interrompre ces fêtes; le petit pavillon de plaisance que l'empereur don Pedro avait fait construire au milieu de Cam. po Santa-Anna, dans lequel on avait disposé des pièces du feu d'artifice qui devait se tirer le 23, a été incendié à la suite d'une explosion très-violente; l'artificier et deux ouvriers ont été écrasés sous les décombres, et quinze personnes grièvement blessées.

Cet événement a profondément affligé l'empereur, qui a fait donner des soins et des secours à ces malheureux. C'est dans ce pavillon que l'empereur don Pedro avait prêté serment à la constitution.

25. Paris. Tableaux de longévité ministérielle depuis 1830 jusqu'au ministère

du 29 octobre 1840.

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49 ninistères en 11 ans et 4 mois ; c'est en moyenne un ministère tous les

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lequel le jury a proclamé le nom des lauréats : Chant (femmes). Quinze concurrentes. 1er prix: Mlle Flamand, âgée de 19 ans ; 2° prix: Mlle Pormegiani, âgée de 21 ans, toutes deux élèves de M. Benderali. Accessit : Mlle Osselin, âgée de 19 ans, élève de Mme Damoreau. Chant (hommes), 1er prix partagé entre MM. Carlot âgé de 25 ans, élève de M. Bordogni, et Planque, âgé de 22 ans, élève de M. Benderali; 2° prix: M. Lajet, âgé de 19 aps, élève de M. Ponchard. Violoncelle. 1er prix : M. Norblin fils, élève de M. Norblin père. (Point de 2 prix.) Violon. 1er prix : M. Her

mant, élève de M. Habeneck; 2e prix: M. Courtois, élève de M. Habeneck. -Accessit : M. Briard, élève de M. Baillot.

9. France. Inauguration de lasection u chemin de fer de Colmar a Mulhouse. -La section de Colmar à Mulhouse, qui lie entre elles toutes les sections de notre chemin de fer d'Alsace, est ouverte, dès ce jour, à l'exploitation publique, en suite de l'autorisation qui en a été accordée par M. le préfet. La réception provisoire de cette section a été faite par MM. Schwilgué et Léger, ingénieurs en chef des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, et MM. Prud'homme et Detzem, ingénieurs ordinaires, ces messieurs agissant en qualité de commissaires délégués par l'administration des ponts et chaussées.

La section a été parcourue et examinée dans ses moindres détails par MM. les commissaires, qui n'auront eu, cette fois encore, que des éloges à donner au concessionnaire et à l'ingé nieur-directeur des travaux. Cette portion de ligne se recommande, comme les précédentes, par le double mérite de l'élégance et de la solidité de coustruction; elle leur est même supérieure sous le rapport des terrassements et de la multiplicité des travaux d'art, qui ajoutaient aux difficultés de l'exécution. C'est ce dont ont pu s'assurer d'ailleurs les nombreux voyageurs qui ont circulé sur cette section lors des courses d'essai; et l'on aurait tout lieu de s'étonner que des travaux de cette importance aient pu être exécutés dans un tel état de perfection en un aussi court espace de temps, si l'on ne connaissait pas la volonté ferme de M. Nicolas Koechlin, et l'activité, le zèle que n'a cessé de déployer M. l'ingénieur Bazaine. Toute la ligne est donc ou-. verte aujourd'hui sur une seule voie ; elle le sera l'année prochaine sur ses deux voies, la pose de la seconde avançant aussi très-rapidement.

La distance de Colmar à Mulhouse est de 43 kilomètres. Après avoir terminé leur visite, MM. les ingénieurs ont franchi cette distance en 36 minutes. C'est la machine la Comète, sortie des ateliers de MM. André Koechlin et compagnie, qui les conduisait. Cette

locomotive est partie de Mulhouse à 6 heures 22 minutes; à 6 heures 58 minutes, elle arrivait à Colmar, et après une halte de 20 minutes à la station de Colmar, elle en est repartie pour Mulhouse, où elle était de retour à 8 heures du soir. La vitesse a donc été de 72 kilomètres (18 lieues) à l'heure.

16. Paris. Distribution des prix au concours général. La distribution des prix du concours général a eu lien aujourd'hui à la Sorbonne, sous la présidence de M. le ministre de l'instruction publique, grand-maître de l'Université de France.

Des onze heures du matin, les abords de la vénérable église étaient encombrés par cette charmante élite de la jeunesse française que viennent applaudir avec un si juste orgueil et une émotion si vive les heureuses mères accourues au bruit de leurs triomphes. Avant midi, la foule garnissait les étroites et sombres tribunes réservées au public. Parmi les spectateurs, dans la tribune de droite, on remarquait monseigneur l'archevêque de Paris; plas loin, M. le garde des sceaux, ministre de la justice. Les Facultés des lettres, des sciences, de droit, de médecine et de théologie ont successivement fait leur entrée dans la salle, précédées de leurs massiers portant la masse d'argent. A midi précis, M. le ministre de l'instruction publique, en cos. tume de ministre, et précédé de deux massiers portant la masse d'or, a pris possession du fauteuil. A ses côtés et parmi les membres du corps enseignant de France, la jeunesse nommait tout haut avec fierté ses noms les plus chers: M. Jouffroy, M. Rossi, M. Cayx, membre de la chambre des dépates et professeur d'histoire, M. Thénard, M. Saint-Marc-Girardin, le spirituel conseiller des muses naissantes.

La séance a été ouverte par le discours latin d'usage. M. Collet, professeur de rhétorique au collége de Versailles, s'était chargé de cette tâche difficile. M. Collet s'en est acquitte avec distinction. Le sujet de son discours était que l'invention et l'imitation peuvent aisément se concilier, et que chez les grands écrivains de notre dix-septième siècle, par exemple, l'i

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• Jeunes élèves,

» Les hommes changent et passent rapidement; les institutions demeurent et grandissent par la durée. Depuis le temps où, dans la gloire et le silence de l'Empire, un orateur, un poète, et, pour dire encore plus, un sage et tutélaire ami de la jeunesse, M. de Fontanes, illustrait de sa noble parole les premiers concours de l'Université, récemment fondée par une main puissante, combien de chefs divers, combien d'hommes, appelés à des titres différents, et quelques-uns à titres supérieurs, ont tour à tour présidé cette fête annuelle de l'enseignement !

Sous tant d'influences successives, et dans cette mobilité même, grâce à la stabilité d'un corps enseignant et à la pensée perpétuelle de l'institution qui vous régit, jeunes élèves, toujours s'est maintenue la pureté des traditions, l'esprit de discipline et d'étude,

et

cette émulation pour le bien, cette ardeur jalouse de l'estime publique, dont vos pères, à semblable jour, faisaient l'apprentissage, et que vous ressentez aujourd'hui comme eux, j'en suis sûr.

Hérédité de travail et d'honneur, innocent orgueil du foyer domestique, joies incomparables que des fils bien nés donnent à leurs parents, voilà les impressions salutaires à l'âme que cette solennité ramène et qu'elle entretient. C'est pour cela que nous l'aimons; c'est par là qu'elle est morale et digne des écoles de l'Etat, qui ne reçoivent en dépôt les enfants des citoyens que pour les rendre un jour à la famille et à la patrie non-seulement plus instruits, mais plus dévoués et meilleurs.

>> C'est parce que l'Université de France, par le caractère même de sa création, comprend et sait remplir cette double tâche, qu'elle a traversé tant d'épreuves difficiles, surmonté tant d'obstacles, et qu'appuyée sur les vérités immortelles de la religion et de la morale, elle n'a craint aucun développement de la science, et s'est mon

trée si constamment zélée pour l'élever et pour l'étendre.

» La grandeur des devoirs qui lui sont imposés à cet égard vous avertit, jeunes gens, de tous ceux que vous-mê. mes aurez a remplir. Vous êtes formés pour une société dont la concurrence est la loi; vous entrerez dans un monde libre et laborieux, où l'agitation des fausses espérances et des fausses idées n'a pour contre-poids et pour barri re que l'activité réelle et bien dirigée du patriotisme et du talent. Dans cette arène, vous aurez à défendre, par de nouveaux et continuels efforts, vous aurez à honorer, par vos principes et Vos mœurs, ce commencement de supériorité qui vous est assurée par le bienfait d'une éducation savante.

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Quand l'instruction popularisée descend graduellement à tous les es prits, quand l'heureuse chance de voir, du rang le plus obscur, monter parfois des intelligences d'élite, s'accroit et se multiplie avec la diffusion universelle de cet enseignement élémentaire qui suffit pour les exciter et pour les découvrir où Dieu les avait cachées, ne sentez-vous pas, vous, appelés dès la première heure de jour, que vous seriez dépassés bien vite si vous ne vous hâtiez encore, et vous ne gardiez, en l'augmentant, l'avance que vous donne un sérieux emploi des plus favorables années ?

» C'est aux intelligences développées de bonne heure par la réflexion et l'étude qu'il appartiendra surtout de servir, dans les voies diverses de la société, les intérêts du pays, et de porter dans leur âge viril le poids de la vie puplique. Mais, pour que l'éducation prépare à cette épreuve, il ne suf. fit pas qu'elle orne l'esprit de connaissances, il faut qu'elle l'élève et qu'elle l'épure, et qu'en l'exerçant à un travail difficile, en lui imprimant, par une étude sévèrement choisie, la pas. sion précoce du grand et du beau, elle nourrisse et fortifie l'âme pour les devoirs à venir.

» A ce point de vue, messieurs, il était bon que les études fussent plus concentrées pour être plus dominantes et plus approfondies; il était bon que les lettres devinssent une base plus essentielle encore que l'instruction classique, les lettres, cette grande culture

de l'homme, les lettres, non pas capricieuses et faciles, mais conformes à la vérité suprême, les lettres, dans leurs plus hauts modèles, dans les génies permanents de la patrie, dans les Descartes, les Bossuet, les Fénelon, les Montesquieu, et dans la double antiquité hellénique et chrétienne, qui les avait inspirés de sa vive ou gracieuse éloquence, et éclairés de sa divinę lumière.

Non, sans doute, messieurs, que les sciences mathématiques et natu relles, cette autre gloire de l'esprit humain, et cette gloire qui, par un beau privilège, se reproduit et se continue sans cesse, doivent être désormais moins cultivées dans nos écoles. C'est la méthode et non l'objet qu'on a voulu changer; ce sont les forces de l'esprit qu'on a voulu ne pas trop partager dans le premier âge, pour les retrouver plus tard unies et vigoureuses, et leur demander alors beaucoup de choses à la fois; ce sont les études de langues qu'on a rendues presque exclusives d'abord, pour que les sciences aient ensuite une place plus utile, fût elle plus restreinte. Et, toutefois, il reste à perfectionner sous ce rapport, afin que tout soit uniforme et graduel dans l'instruction classique.

Mais, à part les méthodes, c'est surtout dans le zèle éclairé des maîtres, et nous les en remercions ici publique ment, c'est surtout dans leur travail intelligent et spontané, dans l'autorité personnelle de leur talent et de leur caractère que se trouve la vie et la fécondité de l'enseignement. Par là, les obstacles sont aplanis, les essais difficiles deviennent heureux, et il se fait dans l'esprit de la jeunesse un progrès de jugement et de goût, dont ce concours même vient d'offrir de remarquables exemples.

Vous n'applaudirez point votre éloge, jeunes élèves; mais vous aimerez la justice rendue à vos maîtres, même les plus sévères: et lorsque cette profession de l'enseignement public, si désintéressée et si pure, qui veut tant de patientes études, tant d'efforts continus, et qui les récompense seule. ment par l'estime, est attaquée chaque jour avec violence, vous trouverez naturel que celui dont le meilleur titre est d'y avoir jadis appartenu soit fier

de la louer, et de la défendre dans ceux qui la représentent si dignement aujourd'hui.

Que la tradition de leur savoir et de leur dévoûment se soutienne et s'étende! Qu'ils forment, dans toutes les carrières, beaucoup d'héritiers de leurs saines maximes, et, dans la leur, quelques émules de leurs talents et de leurs services.

⚫ Le sort de l'enseignement public, dans tout système de legislation et de liberté, est aujourd'hui plus assuré que jamais. Cette Ecole Normale, jetée, il y a plus de trente ans, à la base même de l'Université, par la prévoyance du fondateur, vient de recevoir enfin du vote des chambres et de la sanction royale ce que nous sommes heureux d'avoir obtenu pour elle, un établissement durable, et dont l'importance honore ses travaux en lui permetttant de les accroître. Désor mais, plus nombreuse, sans être moins choisie, elle continuera, par l'application et l'exemple de ses fortes études littéraires et scientifiques, à èlever sur tous les points du royaume le niveau de l'enseignement; et, comme ces corps d'élité qui imposent de grands devoirs à tous leurs membres, elle voudra toujours que ses élèves soient partout reconnus à leurs principes irréprochables, autant qu'à leur savoir et à leur talent.

⚫ De telles pensées, de telles espérances, si vivement acceptées par vous, jeunes élèves, conviennent à ce jour. Vous allez recevoir des couronnes, précieuses surtout par l'engagement sacré qu'elles vous font prendre sous les yeux de tant de chers et imposants tėmoins. S'il manque à ce dernier concours quelques rivaux à part, dont les noms, mêlés long-temps aux vôtres, venaient rehausser les succès de collège, vos prix et vos souvenirs n'ont rien perdu de leur éclat ni de leur intérêt. Les noms des jeunes princes, vos anciens camarades, inscrits maintenant sur les listes d'honneur de l'armée, n'ont pas besoin de retentir ici pour être parmi vous présents et populaires ; et l'auguste chef de famille et de dynastie, absent aujourd'hui de cette enceinte, où vous avez vu sa joie paternelle, est toujours pour vous le rot sage, vigilant, courageux, dont

l'élévation au trône fut la victoire de tous les droits publics de la France, et la garantie de cet avenir qui vous ap. partient et vous attend..

On a ensuite procédé à la proclamation des noms des lauréats.

Le prix d'honneur de philosophie a été remporté par le jeune Burnouf, du collège Saint-Louis, neveu de M. Burnouf, inspecteur-général des études; le prix d'honneur de mathématiques par le jeune Jallibert, du collége Bourbon; le prix d'honneur de rhétorique par le jeune Moncourt, du collége Louis-le-Grand.

Liste générale et classement des collèges d'après le nombre des nominations:

Charlemagne : 782 élèves, 19 prix, 77 accessits, 96 nominations.

Louis-le-Grand : 987 élèves, 16 prix, 64 accessits; 80 nominations.

plosion, et aussitôt dans l'espace d'une seconde il fut environné de flammes.

Le capitaine Titus, qui se trouvait sur le pont, s'élança pour prendre dans la chambre des dames les bouées de sauvetage, dont le bâteau possédait une soixantaine, mais il lui fut impossible d'y pénétrer, tant avait été rapide le progrès du feu. Il retourna en haut pour ordonner au mécanicien d'arrêter la machine, le vent et la vitesse de la marche accroissant l'intensité des flammes. Le mécanicien répondit que le feu l'empêchait d'approcher de la machine. On ordonna au timonnier de mettre la barre tout à tribord. Le bateau mit cap à terre, et l'on essaya de mettre les canots à l'eau. Deux furent amenés; mais la lame et la force du sillage les firent bientôt sombrer.

Nous n'essayerons pas de décrire la terrible position des passagers. Quelques-uns, immobiles, étaient glacés de

Henri IV: 368 élèves, 16 prix, crainte et d'horreur; d'autres à moitié 54 accessits; 67 nominations.

Bourbon: 960 élèves, 10 prix, 45 accessits; 55 nominations.

Saint-Louis: 925 élèves, 9 prix, 31 accessits; 40 nominations.

Rollin: 390 élèves, 6 prix, 31 acces sits; 37 nominations.

Stanislas: 280 élèves, 2 prix, 13 accessits; 15 nominations.

Versailles : 458 élèves, 2 prix, 8 accessits; 10 nominations.

SEPTEMBRE.

2. Etats-Unis. Incendie du bateau à vapeur américain l'Erié. - Les journaux américains venus par l'Acadia donnent le récit de la perte horrible du bateau à vapeur l'Erie, consumé par le le feu. Cent soixante-dix personnes ont perdu la vie dans ce désastre: l'Erié a quitté le quai de Buffalo à quatre heures, chargé de marchandises destinées pour Chicage et d'environ deux cents passagers tout compris. Le canot avait été embarqué, et quoique le vent souffât bon frais, tout promettait une joyeuse traversée. Il n'arriva rien jusqu'à huit heures; alors le bateau était en dehors du Siver-Creek, à environ huit milles de terre et 33 milles de la ville, quand on entendit une légère ox

ployés dans l'eau, d'autres flottaient sur des bouées qu'ils avaient pu saisir. Un petit bateau fut amené placé le long des roues, il reçut trois ou quatre personnes, quand le capitaine, s'élançant dedans, le fit remplir et chavirer. Le bateau présentant une masse de feu et les passagers cherchant à se sauver soit en nageant, soit en s'accrochant à tout ce qu-ils pouvaient trouver, restèrent dans cette position jusqu'à dix heures; c'est alors qu'ils furent rejoints par le Clinton, qui les avait aperçus. La scène était horrible! Toutes les hautes-cuvres de l'Erié étaient consumées ; et la machine était arrêtée, mais l'entrepont présentait une masse de flammes rouges et intenses. Les passagers et l'équipage flottaient à l'entour, rålant en agonie et appelant du secours. Le Clinton mit ses embarcations à la mer et recueillit toutes les personnes qu'il put apercevoir.

A une heure du matin, on ne voyait plus une seule personne sur le théâtre de ce désastre; alors la carcasse de l'Erié fut prise à la remorque et conduiteà terre vers six heures. Parmi les personnes qui ont été sauvées, plusieurs sont horriblement brûlees, mais aucune assez grièvement pour être en danger.

Vingt minutes à peinese sont écoulées entre le commencement du feu et le moment où sa force eut contraint tout le monde d'abandonner le pont. Fout

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