Histoire du consulat et de l'empire: faisant suite à l'Histoire de la révolution française, Volume 5

Front Cover
Paulin, 1845 - France

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 113 - République ; de respecter et de faire respecter » les lois du concordat et la liberté des cultes ; de » respecter et faire respecter l'égalité des droits , la » liberté politique et civile , l'irrévocabilité des ventes » des biens nationaux ; de ne lever aucun impôt , » de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi ; de » maintenir l'institution de la légion d'honneur; de » gouverner dans la seule vue de l'intérêt , du bonheur » et de la gloire du Peuple français (i) ». Du...
Page 85 - Vous avez jugé l'hérédité de la suprême magistrature nécessaire pour mettre le peuple français à l'abri des complots de nos ennemis et des agitations qui naîtraient d'ambitions rivales.
Page 92 - La liberté fut-elle donc montrée à l'homme pour qu'il ne pût jamais en jouir? fut-elle sans cesse offerte à ses vœux comme un fruit auquel il ne peut porter la main sans être frappé de mort? Ainsi la nature, qui nous fait de cette liberté un besoin si pressant, ' aurait voulu nous traiter en marâtre!
Page 245 - Père, l'heureux effet qu'éprouvent la morale et le caractère de mon peuple par le rétablissement de la religion chrétienne, me porte à prier Votre Sainteté de me donner une nouvelle preuve de l'intérêt qu'elle prend à ma destinée et à celle de cette grande nation, dans une des circonstances les plus importantes qu'offrent les annales du monde.
Page 128 - S'il est dans les principes de notre constitution, et déjà plusieurs exemples semblables ont été donnés, de soumettre à la sanction du peuple la partie du décret qui concerne l'établissement d'un gouvernement héréditaire, le sénat a pensé qu'il devait supplier Votre Majesté Impériale d'agréer que les dispositions organiques reçussent immédiatement leur exécution ; et, pour la gloire comme pour le bonheur de la République, il proclame à l'instant même Napoléon empereur des Français.
Page 129 - J'accepte le titre que vous croyez utile à la gloire de la nation. « Je soumets à la sanction du peuple la loi de l'hérédité. » J'espère que la France ne se repentira jamais des honneurs dont elle environnera ma famille. Dans tous les cas, mon esprit ne sera plus avec ma postérité, le jour où elle cesserait de mériter l'amour et la confiance de la grande nation.
Page 128 - Impériale une puissance que son intérêt lui défend d'exercer par lui-même; il stipule pour les générations à venir, et, par un pacte solennel, il confie le bonheur de ses. neveux à des rejetons de votre race. Ceux-ci imiteront vos vertus ; ceux-là hériteront de notre amour et de notre fidélité.
Page 258 - C'est alors que la France, abjurant de trop graves erreurs, donna les plus utiles leçons au genre humain. Elle sembla reconnaître devant lui que toutes les pensées irréligieuses sont des pensées impolitiques, et que tout attentat contre le christianisme est un attentat contre la société.
Page 126 - La dénomination plus imposante qui vous est décernée n'est* donc qu'un tribut que la nation paie à sa propre dignité , et au besoin qu'elle sent de vous donner chaque jour des témoignages d'un respect et d'un attachement que chaque jour voit augmenter.
Page 266 - Le pape fit sur le front de l'empereur, sur ses bras, sur ses mains, les onctions d'usage , puis bénit l'épée qu'il lui ceignit , le sceptre qu'il remit en sa main , et s'approcha pour prendre la couronne. Napoléon , observant ses mouvements , et comme il l'avait annoncé, terminant la difficulté sur les lieux mêmes, saisit la couronne des mains du pontife , sans brusquerie , mais avec décision , et la plaça lui-même sur sa tête. L'acte fut compris de tous les assistants.

Bibliographic information