1795. INTÉRIEUR. TRAITÉS DE PAIX avec la Toscane (9 février), la Prusse (5 avril et 17 mai), les Provinces-Unies (16 mai), l'Espagne (22 juillet), le Bey de Tunis (15 août), et avec le Landgrave de Hesse-Cassel (4 septembre). er Avril 1er et JOURNÉES DES 12 GERMINAL ET I PRAIRIAL. mai 20. Juin Sept. Insurrection contre la CONVENTION; les auteurs en sont punis. 8. MORT DU DAUPHIN Louis-Charles de France. 23. Octob. Ifr. Octobre 4. PROCLAMATION DE LA 3 CONSTITUTION, dite de l'An III. Les Français, avides d'un nouvel ordre de choses, l'ont acceptée. REUNION A LA FRANCE de tous les pays conquis en deçà du Rhin. JOURNÉE DU 13 VENDÉMIAIRE. INSURRECTION GÉNÉRALE; tout Paris est armé pour ou contre la Convention. Octobre 6. DERNIÈRE SÉANCE DE LA CONVENTION; 'Janvier 16. 17. Février 6. Mars Mars 9. 21. elle est remplacée par UN DIRECTOIRE et deux Conseils. Révolution en Hollande; assemblée des Etats-généraux. Le Stathouder donne sa démission et s'embarque pour l'Angleterre. La Hollande se constitue en république des Provinces-Unies. Traité de paix entre la France et la Toscane; cet acte introduit la république française dans le système politique de l'Europe: il est ratifié le 13. La commune de Paris est divisée en douze arrondissemens. 2. La Convention décrète d'arrestation les députés Barrère, Vadier, Collot-d'Herbois et Billaud-Varenne. 8. 21. Les députés qui avaient été mis hors de la loi rentrent à la Convention. Formation et mise en activité de l'École polytechnique, sous le nom d'École centrale des Travaux publics. Cette école doit produire des sujets qui pourront, dans les services publics dont ils seront chargés, faire d'heureuses applications des excellentes leçons qu'ils auront reçues des professeurs les plus distingués. Les Montagnards ou Jacobins, craignant tous d'être atteints par la réaction, s'efforcent de bouleverser l'État; pour cela ils attribuent la disette au nouvel ordre de choses. Journée du 12 germinal. L'insurrection a pour but la délivrance de Vadier, Billaud, Collot-d'Herbois et Barrère. La générale bat, le tocsin sonne, la Convention se remplit d'une foule armée qui demande du pain, un nouveau maximum, la Constitution de 1793 et la liberté des patriotes incarcérés. Le président Boissy-d'Anglas résiste avec fermeté; l'assemblée brave les menaces de ces furieux, et décrète la déportation des quatre accusés. Paris est déclaré en état de siége; Pichegru commande la force armée. Tous les députés accusés d'être les auteurs de l'insurrection sont décrétés d'arrestation; le 18, ils sont décrétés d'accusation. Traité de paix avec le roi de Prusse, conclu et signé à Bâle par F. Barthélemy et le baron de Hardemberg: il est ratifié le 14. Désarmement des terroristes; à Paris, neuf cent soixante individus sont désarmés. Fouquier Tainville est exécuté avec quinze juges ou jurés de l'ancien tribunal révolutionnaire. Traité d'alliance entre la France et les Provinces-Unies. Deuxième traité avec le roi de Prusse ; l'on évacue les possessions prussiennes, et le roi de Prusse est neutre. (Ces deux traités sont ratifiés le 27.) Troubles à Toulon : les jacobins s'emparent de l'Arsenal et mettent en liberté les détenus. Le 5 juin le calme se rétablit. A Lyon, le peuple trouve les jugemens trop lents, il force les prisons, et égorge les pri sonniers: en Journée du 1er prairial. Trente mille hommes marchent contre la Convention, brisent les portes, et demandent du pain, la Constitution de 1793 et la liberté des patriotes détenus. Les députés modérés sont forcés de se retirer; les jacobins, restés seuls, rendent plusieurs décrets en faveur des factieux. Le député Féraud est assassiné près du président Boissy-d'Anglas qui n'a pas abandonné le fauteuil. La force armée parvient à chasser de la Convention les insurgés; leurs chefs sont arrêtés, ainsi que l'assassin de Féraud; tous les décrets que l'on vient de rendre sont rapportés; la Convention triomphe, et décrète d'accusation trente de ses membres les plus prononcés Mai Juin. 21. 22. 24. 30. pour le retour du régime de la terreur; plusieurs se poignardent en prison ou devant le tribunal, les autres subissent successivement leur arrêt de mort. La Convention décrète que toutes les cloches de Paris seront brisées, et défend de porter d'autre signe de ralliement que la cocarde nationale. Le faubourg Saint-Antoine enlève l'assassin de Féraud, que l'on conduisait au supplice; les factieux sont bientôt forcés de rendre leurs canons et leurs armes, et de livrer le coupable. Le faubourg Saint-Antoine et les sections de Paris sont désarmés. La Convention autorise la publicité du culte catholique. Les ouvriers de Toulon marchent sur Marseille pour délivrer les jacobins ; les chefs sont arrêtés et jugés. Le fort Saint-Jean, à Marseille, est forcé, 200 prisonniers sont égorgés, 800 sont sauvés. 2. Honneurs funèbres rendus à la mémoire de Féraud. 8. Mort du dauphin, Louis-Charles de France, par suite des mauvais traitemens qu'il éprouve depuis sa captivité. |