Février 7.

Mars

par l'Assemblée nationale, et acceptée par le

Roi.

A Lyon, les volontaires sont massacrés par le peuple.

16. Le garde des sceaux écrit à l'Assemblée que les troubles des provinces augmentent. Exécution du marquis de Favras, condamné à mort par la cour du Châtelet, comme coupable de haute-trahison.

19.

5.

Avril 1er.

13.

30.

L'Assemblée exige des ministres la communication du Livre rouge, où sont inscrites les pensions de la Cour, et les sommes délivrées sur les ordres ou bons donnés par le Roi et ses prédécesseurs.

Publicité du Livre rouge; le total des dépenses est de 228 millions, depuis le 19 mai 1774, jusqu'au 16 août 1789, date du dernier article.

L'Assemblée nationale refuse de reconnaître la religion catholique pour la religion de l'Etat.

Troubles dans le Midi à l'occasion de la vente, des biens ecclésiastiques, et de la suppression des ordres religieux.

Les patriotes marseillais s'emparent des forts de Notre-Dame de la Garde, Saint-NiIcolas et Saint-Jean. Le sieur Beausset est massacré par le peuple.

19.

ig.

21.

26.

Troubles et massacres à Toulon le 3; à Nîmes les 2, 3, 4, 13 et 14; à Valence et à Montauban, le 10; à Perpignan, le 19.

Formation de la société dite de 1788, devenue le club des feuillans; Bailly et Lafayette ont cru, en le formant, balancer l'influence du club des jacobins.

Insurrection des mulâtres à la Marti

nique.

L'Assemblée décrète des couronnes murales pour les vainqueurs de la Bastille. Les Avignonais ont voté unanimement leur réunion à la France.

L'Assemblée reçoit une table de bronze, sur laquelle est gravé le serment du Jeu de paume.

Les vainqueurs de la Bastille viennent déposer leurs marques distinctives.

Juillet. 11. Le duc d'Orléans, revenu d'Angleterre, prête le serment civique à l'Assemblée.

14.

Les Parisiens, de toutes les classes et de toutes les conditions, se rendent au Champde-Mars pour travailler aux glacis qui l'en

tourent.

Fédération générale des Français. Le Roi se rend au Champ-de-Mars, où sont réunis les députés, tous les fédérés, et un grand nombre de troupes.400,000 spectateurs occu

Juillet. Du

pent les glacis environnans ; les députés et les fédérés ayant prêté le serment civique, le Roi dit Moi, roi des Français, je jure à la Nation d'employer tout le pouvoir qui m'est délégué par la loi constitutionnelle de l'Etat, à maintenir la constitution et à faire exécuter les lois. L'enthousiasme est à son comble, chacun croit que ce jour est le dernier de la révolution.

L'Assemblée coloniale de St.-Domingue se 20 au 29. déclare indépendante, ouvre ses portes aux étrangers, licencie l'armée, et la réorganise. Le gouverneur déclare les membres de cette assemblée traîtres à la patrie.

22.

31.

31.

Août

6.

Fête donnée aux fédérés avant leur départ, sur les débris de la Bastille.

1

L'état des bijoux et vaisselle d'or et d'argent portés à la monnaie de Paris depuis le 22 septembre 1789, jusqu'à ce jour, se monte à près de 12,500,000 fr.

L'Assemblée ordonne au procureur du Roi du Châtelet de poursuivre les écrits excitant le peuple à l'insurrection.

Règlement provisoire sur la discipline militaire.

18. Des mécontens se réunissent au camp

Jalès; on espère la contre-révolution.

de

Septemb.2.

Emeutes à Brest, au sujet de changemens dans le Code pénal de la marine.

Insubordination complète à Nanci. Les soldats font rendre des comptes à leurs of ficiers: on y envoie le général Malseigne ; il se conduit en brave, mais ne rétablit pas l'ordre. Le 30, M. de Bouillé entre à Nanci à force ouverte; le jeune Désilles se précipite à la bouche d'un canon pour empêcher l'effusion du sang français, il est victime de son dévouement; l'on se bat jusque dans les les révoltés sont vaincus.

rues,

Grande fermentation à Paris au sujet de l'affaire de Nanci.

4. Retraite de Necker; fin de son troisième ministère et de sa carrière politique.

.20.

Octobr. 2.

Novem. 10.

Cérémonies funèbres à Nanci et au Champde-Mars à Paris, en l'honneur de ceux qui ont péri devant Nanci.

L'Assemblée déclare qu'il n'y a pas lieu à accusation contreMM. d'Orléans et Mirabeau, pour les journées des 5 et 6 octobre.

Les princes étrangers, propriétaires de droits féodaux, réclament contre leur abolition. On leur offre des indemnités; ils refusent, et menacent la France.

Les sections de Paris demandent le renvoi des ministres.

Novem. 12.

13.

25.

Décembre.

27.

Duel entre MM. de Castries et Charles de Lameth, députés ; ce dernier est blessé.

L'hôtel de M. de Castries est pillé et dévasté par le peuple.

Premier massacre des blancs par les nègres, à St.-Domingue.

Tous les ministres sont changés, excepté M. de Montmorin.

Massacres à Aix, à la suite d'une rixe entre deux clubs.

Cinquante-huit ecclésiastiques députés, ayant le curé Grégoire à leur tête, prêtent le serment voulu par la constitution civile du clergé.

LÉGISLATION.

SUPPRESSION DES VOEUX MONASTIQUES, des Ordres et des Congrégations religieux.

LE DROIT De guerre eT DE PAIX
appartient à la nation.

ABOLITION DE LA NOBLESSE HÉRÉDITAIRE, des titres, des armoiries et des livrées. ÉMISSION DE 800 MILLIONS D'ASSIGNATS forcés et sans intérét. Il ne pourra jamais y en avoir pour plus de 1200 millions en circulation.