1807.

INTÉRIEUR.

TRAITÉ DE PAIX CONCLU A TILSITT
entre la FRANCE et la RUSSIE,

et déclaré commun à l'empire Ottoman,
aux rois de Naples, de Hollande,
de Westphalie et aux Confédérés
alliés de Bonaparte.

TRAITÉ DE PAIX CONCLU A TILSITT
entre la FRANCE et la PRUSse,
sur les bases du précédent.

LA PLUPART DES NATIONS DE L'EUROPE
ferment leurs ports aux Anglais.

Traités de paix. Le roi de Prusse cède à la France toutes ses provinces entre l'Elbe et le Rhin, pour être érigées en royaume de Westphalie, dont Jérôme Bonaparte sera roi. Plusieurs provinces qu'il possédait en Pologne formeront le duché de Varsovie, donné au roi de Saxe. Dantzick reste indépendante sur deux lieues de rayon. Toutes

Août. 22.

Septem. 9.

Octobr. 14.

les puissances contractantes reconnaissent Joseph Bonaparte roi de Naples, Louis Bonaparte roi de Hollande, Jérôme Bonaparte roide Westphalie, et la confédération duRhin. Tous les pays soumis au roi de Prusse fermeront leurs ports aux Anglais.

Mariage de Jérôme Bonaparte avec la fille du roi de Wurtemberg.

Le roi de Danemarck défend toute relation commerciale avec les Anglais, ordonne l'arrestation de tous ceux qui sont dans ses Etats, et la saisie de leurs propriétés.

Napoléon déclare qu'il s'opposera à toutes liaisons politiques ou commerciales des puissances du continent avec l'Angleterre. 16. Traité d'alliance entre la France et le Danemarck.

31.

Novem. 10.

II.

Décem. 8.

L'empereur de Russie, indigné de la conduite de l'Angleterre avec le Danemarck, rompt toute communication avec cette puis

sance.

Il met embargo sur les bâtimens anglais, et le séquestre sur leurs propriétés.

L'Angleterre déclare en état de blocus tous les ports de l'Europe, depuis l'Archipel jusqu'au fond de la mer Baltique.

Jérôme Bonaparte prend possession du royaume de Westphalie.

Décem. 8.

17.

Bonaparte visite ses Etats d'Italie, il s'empare du royaume d'Etrurie.

Bonaparte déclare les îles Britanniques en état de blocus, et que tout bâtiment sorti des ports d'Angleterre sera de bonne prise.

GUERRE.

Février 8.

BATAILLE D'EYLAU:

la victoire, long-temps disputée, fut remportée par les Français, qui restèrent maîtres d'un champ de bataille inondé de leur sang.

VICTOIRE DE friedland: l'armée russe, foudroyée par l'artillerie française, est forcée sur tous les points; elle est en pleine déroute.

OCCUPATION DE LA POMERANIE SUÉDOISE.

BOMBARDEMENT DE COPENHAGUE

PAR LES ANGLAIS :

cette expédition leur est plus profitable que glorieuse.

INVASION DU Portugal.

Suite de la CAMPAGNE DE PRUSSE. Prise de Breslaw, capitale de la Silésie, après vingt-cinq jours de siége.

Prise de Brieg, sur l'Oder.

Combat de Mohringen; l'ennemi repasse la Passarge.

Les Français ont l'avantage dans une suite de combats qui eurent lieu le 1er à Passenheim; le 3, à Bergfried et à Gunstadt; le 4, à Deppen et Schlett, qui sont occupés; le 5, à Waterdoff; le 6, à Hoff.

Combat d'Eylau et prise de la ville. Capitulation de Schweidnitz.

Bataille d'Eylau. On combattait à demi portée de canon, aussi la perte fut grande de part et d'autre. Les Russes perdirent 25 mille hommes, et se retirèrent au-delà de la Prégel.

L'ennemi est battu à Marienwerder.
Combat meurtrier d'Ostrolenka.

Combats et prises de Braunsberg et de
Peterswalde.

La rigueur de la saison force les deux armées de rentrer dans leurs cantonnemens. L'empereur Alexandre arrive à Mémel pour se mettre à la tête de son armée.

Jusqu'au 16 avril il y eut plusieurs combats, où les Français eurent l'avantage, et à la suite desquels ils s'emparèrent de plusieurs villes.

Attaque générale des avant-postes français par les Russes.

Les Russes sont défaits à Weichelsmunde, et le 26 à Pultnusk.

Prise de Dantzick, après deux mois de siége et cinquante-un jours de tranchée; la défense fit honneur au général Kalkreutk, et l'attaque au maréchal Lefebvre, qui reçut le titre héréditaire de duc de Dantzick.

25 mille Espagnols arrivent en Allemagne et se joignent à l'armée française.

L'armée russe se met en mouvement; les négociations entamées sont rompues. Les Russes sont battus à Spandaw le 5, à Deppen le 6, à Guttstadt le 9.

Combat de Heilsberg; l'ennemi se maintient dans ses retranchemens, il les abandonne le 12.

Victoire de Friedland. L'action se passe long-temps en combats partiels, elle devient générale et terrible; tout ce qui ne passe pas le pont de Friedland est jeté dans l'Alle. Prise de Koenigsberg, deuxième capitale de la Prusse. C'était l'entrepôt général des armées ennemies.

Prise de Neiss.

Prise de Glatz et de Kosel.

Quartier-général à Tilsit.