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l'armée russe de Wittgenstein; il lui prend 20 canons et fait 1,000 prisonniers.

Bataille et prise de Smolensk sur le Dniéper ou Borysthène; la perte de l'ennemi est évaluée à 12 mille hommes, celle des Français à 5 ou 6,000 hommes. Napoléon, sans écouter de sages conseils, s'avance sur Mos

COW.

Le général Gouvion Saint-Cyr est nommé maréchal d'empire.

Entrée à Viazma : Bonaparte y établit son quartier-général, les Russes ont brûlé la

ville.

Quartier-général à Ghat: les Prussiens soutiennent une sortie de la garnison de Riga.

Passage de la Kologha: prise d'une redoute aux Russes.

Bataille de la Moskowa: cette journée est une des plus sanglantes que présentent les annales militaires : les Russes qui sont restés en masse sous la mitraille, ont perdu 30 mille hommes tués, blessés ou pris; les Français, qui ont attaqué et enlevé des redoutes formidables avec de la cavalerie et à la baïonnette, ont 20 mille hommes hors de combat: les généraux Montbrun et Caulaincourt sont au nombre des morts.

Septem. 9.

14.

18.

26.

Octobre 5.

II.

17.

19.

21.

Quartier-général à Mojaïsk.

Entrée des Français à Moscow: l'on dit que le gouverneur Rostopchin y avait fait mettre le feu, l'armée française est plusieurs jours à l'éteindre; elle prend ses cantonnemens dans cette ville.

L'armée russe du Danube se réunit à l'armée de réserve, à Lutsk.

Débarquement à Riga d'un corps de troupes russes.

Le quartier-général est à Moscow et l'avant-garde est à vingt lieues au-delà: Bonaparte reste dans cette ville espérant toujours une démarche de l'empereur de Russie pour obtenir la paix; il envoie même le général Lauriston près de Kutusow: mais les Russes comptent davantage sur la rigueur du climat que sur des négociations pour repousser les Français.

L'armée russe, venant de la Moldavie, menace les communications de l'armée française avec Varsovie.

Combat de Polotsk; le maréchal St.-Cyr bat le général Wittgenstein.

Bonaparte quitte Moscow et porte son quartier-général à Troilskoï le 20.

Combat de Winskowo: Murat, qui cou

Octobr. 23.

26.

27.

Novem. 3.

9.

Du 14

vre Moscow avec l'avant-garde de la grande armée, est battu par Kutusow.

Evacuation de Moscow après avoir fait sauter l'arsenal, les magasins et le Kremlin, citadelle et résidence des premiers ducs moscovites; l'armée rétrograde sur la Dwina, sur Witepsk et Smolensk.

Combat de Maloiaroslavertz; l'ennemi est repoussé par le prince, Eugène, il perd de 8 à 10 mille hommes, et les Français 5,000. Quartier-général à Vercia.

Bataille de Viazma : l'arrière-garde française repousse l'ennemi après un combat sanglant et opiniâtre, soutenu par le prince Eugène, les maréchaux Ney, Davoust et le général Compans.

Quartier - général à Smolensk ; l'armée française est en pleine déroute, elle manque de vivres et de fourrages, les chevaux meurent au bivouac et en route.

Evacuation de Smolensk; l'armée franau 16. çaise, hors d'état de hasarder une bataille générale, précipite sa retraite.

16. Les Russes s'emparent de Minsk, qui renferme les magasins des Français.

Du 16

Combats de Krasnoï; les Français ne sont au 19. que 25 mille hommes et manquent de tout,

Novem, 21,

23.

Du 26

ils résistent pourtant à une armée de 100 mille hommes bien approvisionnée.

Les Russes s'emparent de Borisow; l'armée française est cernée de toutes parts, Combat de Borisow; ce poste important est repris par le maréchal Oudinot.

Passage de la Bérésina: toute l'armée se au 28. réunit et forme encore 80 mille hommes avec de l'artillerie; la valeur et l'habileté des généraux Oudinot, Ney, Victor, Poniatowski suppléent au nombre; les Russes sont contenus et le passage s'effectue sur

Décemb. 3.

des

ponts établis par l'art et la bravoure des ingénieurs militaires : les officiers, encore montés, forment un escadron sacré pour veiller à la sûreté de Bonaparte. L'artillerie, les bagages et les non-combattans, parmi lesquels sont des femmes et des enfans, restent sur l'autre rive, abandonnés à la rapacité et à l'inhumanité des cosaques; les Russes font près de 20 mille prisonniers, s'emparent de 150 pièces de canon et de presque tous les bagages.

Vingt-neuvième bulletin, exposant tous les désastres que viennent d'éprouver les Français et leurs alliés.

5. Bonaparte quitte son armée et se rend à

Paris en voyageant incognito; il confère à

Décem. Du

Murat le commandement de l'armée; son départ est le signal du désordre, les corps se désorganisent et chacun prend la route qui lui paraît la plus sûre pour échapper aux dangers que présentent l'ennemi et le froid excessif qui est à 25° (Réaumur).

Evacuation de Wilna : déroute complète; 10 au 11. les restes de l'armée avaient fait de grands efforts pour arriver jusqu'à cette ville, où l'on devait trouver des soulagemens; le soldat, épuisé et engourdi, n'y trouve que la mort sous mille formes diverses.

16.

Evacuation de Kowno et passage du Niémen: des 400 mille guerriers qui franchirent ce fleuve en conquérans, à peine 30 mille le repassent en fugitifs.

18. Le comte Rapp reprend le commandement de la place de Dantzick avec une garnison de 30 mille hommes.

19. Mort du général comte de Lariboissière, premier inspecteur-général de l'artillerie, et l'un des officiers les plus distingués de l'armée; il est remplacé par le général Eblé.

26

30.

Combat de Picktiiponen, à la suite duquel les Russes abandonnent Tilsitt.

Défection du général prussien Yorck, qui signe avec les Russes une convention de

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