Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]

l'empereur de Russie, est blessé à mort par un boulet, en voulant reconnaître la position des Français.

Combat de Kulm: le général Vandamme, qui s'est avancé imprudemment dans les montagnes de la Bohême, est séparé du reste de l'armée; il est battu et fait prisonnier avec 12,000 hommes.

Macdonald, battu le 26 sur la Katsbach, est de nouveau défait en opérant sa retraite, aux passages de la Boher, de la Queiss et de la Neiss; il perd 10 à 12,000 hommes et de l'artillerie.

Le maréchal Davoust évacue Schwérin; son corps d'armée se reploie sur la Stech

nitz.

Déclaration de guerre du Danemarck contre la Suède.

Combat de Dennewitz : l'armée, qui s'avançait sur Berlin, commandée par le maréchal Ney, est défaite par Bernadotte et Bulow; elle perd 12,000 hommes, de l'artillerie, des munitions et des bagages; elle fait sa retraite sur Torgau. Cet échec force Bonaparte de se replier sur Dresde, en renonçant à l'invasion de la Silésie.

Les quatre régimens de gardes-d'honneur font un service actif à l'armée.

Septem. 15.

17.

20.

Du 26 sept.

L'ennemi attaque; il est délogé de ses positions, et repoussé en Bohême; le quartier-général est à Pirna.

Combat d'Arbeson; l'ennemi est poussé jusqu'à Nollendorff.

Le quartier-général est à Dresde; les Français s'opposent au passage de l'Elbe, par plusieurs combats, dans lesquels ils ont l'avantage.

Le général Desnouettes est attaqué à Alau 4 octob. tenbourg; il fait sa retraite sur la Saale; l'armée de Silésie est repoussée.

7.

15.

16.

Bonaparte part de Dresde; 8, quartiergénéral à Wurtzen; 9, à Eulenbourg; 10, à Duben.

L'armée bavaroise se réunit à l'armée prussienne, et menace le Bas-Rhin; le quar tier-général est à Leipsick.

Murat fait sa jonction avec l'armée, après avoir battu un corps autrichien et un corps

russe.

Bataille de Wachau: elle est générale; les villages de Liberwolkowitz, Doelitz et Wachau sont attaqués six fois ; l'armée ennemie est défaite ainsi que sa réserve; l'on tire 80,000 coups de canon; le champ de bataille reste aux Français; le général Bertrand défend Leipsick.

Octobr. 18

Bataille de Leipsick; l'armée des Alliés est et 19. évaluée à 330,000 hommes, et celle des

26.

Français à 175,000. La bataille était gagnée, lorsque l'armée saxonné entière et la cavalerie wurtembergeoise passèrent à l'ennemi, les munitions manquant l'on bat en retraite sur Erfurth; un pont sur l'Elbe est coupé, lorsque les deux corps de Macdonald et de Poniatowsky n'étaient pas encore passés, ces deux corps sont perdus; Macdonald passe à la nage; le brave et fidèle Poniatowsky périt dans les flots; l'armée arrive à Erfurth le 23 dans le désordre d'une armée battue et fugitive. La perte des Français en généraux, officiers et soldats, et matériel est immense.

Les troupes wurtembergeoises se joignent aux bavaroises contre la France.

26. Le général Wrède, commandant l'armée austro-bavaroise, s'empare de Wurtzbourg, et suit le cours du Mein.

30.

à

Bataille de Hanau : l'armée austro-bavaroise, forte de 60 à 70,000 hommes, s'était portée à Hanau pour barrer le passage l'armée française; elle est culbutée et écrasée par la Garde, les communications sont ouvertes: cette victoire qui sauve la personne

Novem. 2.

7.

de Napoléon est achetée par la perte de de 10,000 braves.

L'ennemi attaque le corps du général Bertrand; il est culbuté dans la Kintzig; évacuation de Francfort.

Toute l'armée a repassé le Rhin, l'on se fortifie sur toute la ligne.

II. Le maréchal Saint-Cyr signe une convention à Dresde; 23,000 hommes sous ses ordres doivent retourner en France, elle n'est point exécutée; le prince de Schwartzemberg refusant de la ratifier, les troupes françaises sont prisonnières.

21.

24.

Decem.1er.

Reddition de Stettin, après huit mois de blocus.

Prise d'Amsterdam par le prussien Bulow: le gouvernement provisoire proclame l'indépendance des Provinces-Unies, et rappelle le prince d'Orange.

Les Alliés déclarent de Francfort qu'ils ne font point la guerre à la France; qu'ils désirent qu'elle soit forte et heureuse; que le commerce y renaisse; que les arts y refleurissent, et que son territoire conserve une étendue qu'elle n'a jamais connue sous ses rois.

2. Caulincourt, ministre des relations extérieures, écrit au ministre d'Autriche que

Décem. 2.

2.

5.

9.

15.

20.

24.

30.

31.

Janvier 6.

Napoléon adhère aux bases générales et sommaires des négociations proposées au nom des puissances alliées, et consent à la réunion d'un congrès à Manheim.

L'ennemi passe le Rhin sur plusieurs points, et s'empare de Neuss.

Occupation d'Utrecht par Bulow. Prise de Lubeck par les Suédois. Evacuation de Bréda et Villemstadt par les Français.

Armistice entre les Russes et les Danois. L'armée alliée, forte de 160,000 hommes, entre en Suisse par différens points, et se dirige sur Bâle. Le 21, six divisions, fortes de 100,000 hommes passent le Rhin depuis Bâle jusqu'à Schaffhouse.

Evacuation définitive de la Hollande.

Genève ouvre ses portes aux Alliés; Napoléon suspend le préfet du Léman, pour avoir quitté son poste.

Passage du Rhin par l'armée de Silésie aux ordres du prussien Blucher, il s'effectue sans opposition de Manheim à Coblentz.

GUERRE D'ESPAGNE.

Le général Cafarelli, après avoir dégagé la ville de Santona, chasse les Espagnols de Bilbao, dont ils s'étaient emparés.

« PreviousContinue »