Février 9.

10.

II.

11 et 12.

12.

14.

14.

Reddition d'Avesnes aux Russes.

Bonaparte bat les Russes à Sézanne et à Champaubert.

Bonaparte atteint et défait le russe Sacken; les Russes perdent 4,000 hommes, 25 canons et presque tous leurs bagages; la perte des Français est évaluée à 2,000 hom

mes.

Prises de Bray et de Nogent-sur-Seine ; prises de Sens et de Pont-sur-Yonne. Occupation de Laon.

Combat de Vauchamp : 7,000 Prussiens. et Russes sont mis hors de combat; en cinq jours les cinq corps de l'armée de Silésie, qui s'avançaient sur Paris, ont perdu aumoins 25 mille hommes tués, blessés ou pris.

Occupation de Montereau et Moret par les Autrichiens.

15. En vingt jours, Napoléon a battu successivement tous les corps de l'armée de Silésie, et les a jetés entre la Marne et l'Aisne.

17.

17.

Combat de Nangis: Napoléon met en déroute le corps russe de Wittgenstein, qui était en marche sur Paris; l'ennemi perd 5,000 hommes, autant de prisonniers et 12

canons.

Congrès de Châtillon : les Alliés donnent

Février 18.

22.

24.

27.

27 et 28.

Mars 1er.

un projet de traité qui contient les conditions les plus dures; Bonaparte refuse d'y

souscrire.

Les ponts de Bray et de Montereau sont emportés de vive force par les Français; les Autrichiens et les Wittembergeois y perdent environ 7,000 hommes.

Combat de Méry-sur-Seine: la division Boyer arrête et repousse le corps de Sacken.

Bonaparte, après avoir repoussé l'ennemi, fait son entrée à Troyes.

Prise de la Fère par Bulow : cette place livre à l'ennemi plus de 100 canons, et un matériel estimé à 20 millions.

Combats de Bar et de la Ferté-sur-Aube: les deux maréchaux, Oudinot et Macdonald, attaqués par des forces très-supérieures, sont contraints de se replier de l'Aube sur la Seine.

Traité de Chaumont, entre l'Autriche, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie: ce traité a pour but de maintenir l'équilibre en Europe, et de prévenir les envahissemens qui, depuis tant d'années, ont désolé le monde ; il sera en vigueur pendant vingt

ans.

1

L'ennemi est battu aux combats de Lisysur-Ourcq et de Mai.

L'armée ennemie était poursuivie et acculée contre l'Aisne sans aucun moyen de retraite. La ville de Soissons se rend, et ouvre un passage à l'ennemi.

Evacuation de Troyes par les Français. Bataille de Craonne: Napoléon attaque Blucher dans une position formidable : les Français perdent 8,000 hommes; la perte des Russes est moins considérable.

L'ennemi enlève une partie du parc de réserve au duc de Raguse.

Les Anglais attaquent Berg-op-Zoom : ils sont faits prisonniers sur les remparts, après avoir éprouvé de grandes pertes..

Combat sur Laon: Bonaparte attaque cette place plusieurs fois sans succès.

Bonaparte bat le corps du général SaintPriest, à Reims, et reprend la ville, qui avait été prise le 12. Le général Saint-Priest émigré, y perd la vie.

Rupture du congrès de Châtillon : l'ultimatum des puissances alliées était que la France conserverait ses limites de 89; le 10, Bonaparte refuse d'y souscrire; un nouveau délai est accordé jusqu'au 15. Bonaparte

Mars 20 et

21.

21.

montrant de trop grandes prétentions, la guerre continue.

Combats d'Arcis-sur-Aube: Napoléon s'expose en soldat dans ces deux journées; il force l'armée alliée, qui avait passé la Seine à Nogent et à Arcis, à se retirer sur Barsur-Aube; il parvient à faire sa jonction avec Macdonald le 23; il se dirige sur SaintDizier et Joinville, sans être poursuivi.

Occupation de Lyon par les Autrichiens : le maréchal Augereau se retire sur Valence.

Le général Maison, avec 9 ou 10 mille hommes, tient en échec 40 ou 50 mille ennemis dans la Flandre.

25, Combat de Fère-Champenoise : les maréchaux Mortier et Marmont perdent 9,000 hommes et 60 bouches à feu; 6 généraux français sont faits prisonniers.

26.

29.

Combat de Saint-Dizier : Napoléon attaque et culbute 10 mille hommes de cavalerie qui étaient à sa poursuite. C'est alors qu'il apprend que les Alliés sont près de Paris; il marche au secours de cette ville.

Les maréchaux Mortier et Marmont occupent Saint-Mandé, Vincennes et Charonne; l'empereur de Russie et le roi de Prusse

ont leur quartier-général à Bondy; Napoléon a le sien à Troyes.

Napoléon se sépare des troupes qu'il commande et se rend à Fontainebleau; il a recours à de nouvelles tentatives de négociation, les Souverains refusent de traiter avec lui.

Bataille sous Paris : 25 mille Français de toutes armes attaquent des masses énormes; accablés par le nombre, ils sont bientôt forcés de se replier; Joseph, auquel Napoléon avait confié la garde de Paris, fuit précipitamment. A quatre heures, l'on convient d'un armistice de deux heures, à cinq heures et demie, il est arrêté que les troupes françaises auront la nuit entière pour se retirer avec leur matériel; que les troupes alliées entreront à Paris à six heures du matin et ne pourront recommencer les hostilités qu'après neuf heures; la garde nationale conservera, soit à l'intérieur ou aux barrières, tous les postes utiles à la tranquillité publique.

Capitulation de Paris: elle a pour base les conventions de la veille.

Entrée des Alliés dans Paris: l'empereur de Russie, le roi de Prusse, le grand-duc Constantin et le prince de Swchartzemberg