Septem.1er.

2 et 3.

22.

26.

28.

avoir refusé de présider le conseil de guerre qui doit juger le maréchal Ney.

Proclamation du Roi sur les troubles des départemens du Midi.

Insurrection de la garnison de Strasbourg; on la paie, et elle rentre dans le devoir. Tout le ministère est changé.

Traité de la Sainte-Alliance, signé à Paris entre les empereurs d'Autriche et de Russie, et le roi de Prusse.

Départ de l'empereur d'Autriche.

29. Départ de l'empereur de Russie.

Qctobr. 5. Murat débarque dans le royaume de Naples; il est pris, jugé et fusillé le 13.

7.

12.

13.

Ouverture des Chambres. Discours du

Roi : « Auprès de l'avantage d'améliorer, >>> est le danger d'innover... » Les Princes du sang, les Pairs et les Députés prêtent serment au Roi et à la Charte constitutionnelle.

Création d'une commission pour examiner la conduite des officiers de tout grade qui ont servi pendant l'usurpation.

Arrivée de Napoléon Bonaparte à l'île de Sainte-Hélène.

15. Les Chambres des Pairs et des Députés présentent, chacune, une adresse au Roi.

Les tableaux et objets d'arts provenant de

nos conquêtes, sont enlevés du Muséum par les Alliés.

Novem. 6. Les officiers qui ont servi Bonaparte depuis son retour de l'île d'Elbe, sont répartis en quatorze classes ou catégories, d'après l'appréciation des motifs qu'une commission spéciale jugera qu'ils ont apportés dans leur défection.

9.

20.

Décem. 6.

Le Midi est toujours en effervescence; les réactions donnent lieu à de grands désordres et à des assassinats.

Procès du maréchal Ney, qui décline la compétence du conseil de guerre. Une ordonnance du Roi le renvoie devant la Chambre des Pairs.

Traité de paix avec les puissances alliées: les frontières de 1790 modifiées ; Huningue rasé; 700,000,000 d'indemnités qui seront acquittés jour par jour pendant cinq ans ; 150 mille étrangers, payés et entretenus par la France, resteront sur son territoire pendant cinq ans au plus, et trois ans au moins; tous les prisonniers rendus; la traite des nègres abolie; toutes les anciennes dettes de la France seront payées.

Le maréchal Ney est condamné à mort par la Chambre des Pairs, pour avoir trahi le

Décem. 20.

Roi; il subit son arrêt le 7, avec le courage d'un guerrier sans peur.

Le pourvoi de M. de la Valette, condamné à mort pour trahison, ayant été rejeté, madame de la Valette a le courage et la présence d'esprit de le revêtir de ses habits pour le faire évader; elle fut assez heureuse pour sauver la vie de son époux.

GUERRE.

Juin

16.

LES HOSTILITÉS COMMENCENT :

16.

Juillet

18.

BATAILLE DE LIGNY SOUS FLEURUS,

gagnée par les Français.

BATAILLE DE WATERLOO,

ou du Mont Saint-Jean;

l'armée française est en pleine déroute.

3. CONVENTION ENTRE LES PUISSANCES alliées ET LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE:

7.

l'armée française se retire

au-delà de la Loire, avec tout son matériel,

ENTRÉE DES ALLIÉS A PARIS.

MURAT, à la tête d'une armée NAPOLITAINE,

FAIT UNE INVASION

dans les Etats du Pape;

IL EST VAINCU ET PERD SON ROYAUME.

GUERRE EN France et en Belgique. Les Alliés forment leurs corps d'armée, et font un mouvement en avant.

Tout se prépare pour la guerre. Bonaparte organise huit corps d'armée : l'on fortifie les hauteurs près Paris; les gardes nationales sont mobilisées.

La Suisse adhère à la coalition contre la France.

Les empereurs de Russie et d'Autriche, et le roi de Prusse, se rendent près de leurs armées, qui sont en marche sur la France; ils n'ont voulu recevoir aucune proposition de la part de Napoléon.

Bataille de Ligny-sous-Fleurus, gagnée par les Français sur les Anglais et les Prussiens.

Bataille de Waterloo, ou du Mont SaintJean les Français ont l'avantage jusqu'au moment où un corps prussien, que Bonaparte croit être celui du général Grouchy, tourne la droite des Français; l'armée est dans le plus grand désordre; sa déroute est

complète, son matériel reste au pouvoir des ennemis. La Garde oppose encore de la résistance au vainqueur, elle meurt sans vouloir se rendre.

Les Alliés entrent en France, et marchent sur Paris; l'armée française se rallie en se retirant sur la capitale.

Deux régimens prussiens sont détruits à Versailles.

L'on se bat sur plusieurs points aux environs de Paris.

Les troupes étrangères occupent la capitale les Alliés attaquent et bombardent les places fortes, quoiqu'elles se soient soumises à Louis XVIII; ils s'emparent de plusieurs places du nord.

Proclamation du maréchal Davoust, commandant en chef les troupes françaises au-delà de la Loire : « L'intérêt national >> doit réunir franchement l'armée au Roi. >> Cessation des hostilités sur les côtes de France.

Siége et reddition d'Huningue investie depuis le 25 juin. Le général Barbanègre sort avec les honneurs de la guerre à la tête de sa garnison réduite à moins de cent hommes.