Juillet 16. 27. 28. 28. 28. 30. par Charlotte Corday, née à Saint-Saturnin (Orne). Marat, ce monstre abject et sanguinaire, qui disait qu'il fallait abattre 200,000 têtes, sera déifié, et son buste souillera tous les lieux publics. Cette jeune fille est condamnée à mort, et exécutée le 20 elle meurt avec un grand courage. Pompe funèbre de Marat: il est enterré au jardin des Cordeliers. Robespierre entre au Comité de salut pu blic. Le Comité de salut public peut lancer des mandats d'arrêt. La Convention déclare traîtres à la patrie 16 députés, et en décrète 9 d'accusation. 9. Le général Custine et son état-major sont décrétés d'accusation, et traduits au tribunal révolutionnaire. Le tribunal révolutionnaire, surchargé d'affaires, est augmenté d'une section. La Convention arrête les dispositions sui vantes : La Reine, Marie-Antoinette, sera envoyée au tribunal révolutionnaire, et transférée de suite à la Conciergerie (premier degré de l'échafaud); tous les individus de la famille des Bourbons seront déportés, à l'exception des deux enfans de Louis XVI, et de ceux qui Août 1er. Du 1 sont sous le glaive de la loi. Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, ne sera déportée qu'après le jugement de la Reine : la dépense des deux enfans de Louis XVI sera réduite à ce qui est nécessaire à leur entretien et à leur nourriture. H sera envoyé dans la Vendée des matières combustibles, pour incendier les forêts qui servent de retraite aux Vendéens : les récoltes seront coupées, et portées avec les bestiaux sur les derrières de l'armée : les femmes et les enfans seront conduits dans l'intérieur. Les biens de toutes les personnes qui ont été ou qui sont hors la loi, appartiennent à la république. Henriot est nommé commandant de la garde nationale de Paris. 3. La ville de Lyon envoie le procès-verbal d'acceptation de la Constitution, et demande que l'on fasse cesser les dispositions hostiles dirigées contre elle. er Plusieurs départemens envoient leur adhésion aux journées des 31 mai et 2 juin. Les députés des assemblées primaires des 44,000 communes de la république, déposent sur l'autel de la patrie, au Champ-de 'Août 13. 16. 27. 28. Septemb.5. 25. Octobr. 1er. 3. Mars, leur vœu d'acceptation de la consti tution. Carnot entre au Comité de salut public. La Convention déclare, au nom du peuple français, qu'elle se lèvera en masse pour défendre la liberté. Le général Custine est condamné à mort: il est exécuté le 28. La Convention déclare que la France sera considérée comme étant en révolution, jusqu'à ce que son indépendance soit reconnue. Six députés du parti girondin sont tra duits au tribunal révolutionnaire. Robespierre, Collot-d'Herbois, Billaud-Varennes, Couthon et St.-Just, membres du Comité de salut public, s'emparent de la puissance. Il n'est plus permis aux suspects détenus de correspondre, ni par paroles, ni par écrits, sans la permission du Comité de salut public. Il y a 2,400 détenus dans les prisons de Paris. L'on trouve chez Duperret la protestation signée par 73 députés ; 42 membres de la Convention sont décrétés d'accusation; 73 sont incarcérés; Philippe, duc d'Orléans, est du nombre. 11. Ruhl envoie à la Convention les débris de Octobr. 14. 16. la Sainte-Ampoule, qu'il a brisée lui-même dans la cathédrale de Reims. La Reine, Marie-Antoinette, comparaît au tribunal révolutionnaire ; accusée de libertinage avec son fils, elle répond : J'en appelle à toutes les mères ici présentes. Marie-Antoinette d'Autriche est condamnée à mort. Elle ne perdit rien de son calme et de sa dignité, ni devant le tribunal, ni en allant à mort, malgré les outrages de ses juges et de ses bourreaux. Ses défenseurs, Tronçon-Ducoudray et Chauveau-Lagarde, nommés d'office, remplissent avec zèle cette tâche périlleuse. 19.. La duchesse de Bourbon fait don de tous ses biens à la nation. 31. 22 députés, désignés sous les noms de Brissotins, Girondins ou Fédéralistes, et arrêtés depuis le 2 juin, sont condamnés à mort: Valazé se poignarde au tribunal; les autres sont exécutés : ils sont conduits au supplice avec le cadavre de Valaze. Novemb. 5. 6. Tous les membres de la commune de Paris porteront le bonnet rouge. Exécution de Louis-Joseph-Philippe Égalité, ci-devant duc d'Orléans. 7. L'évêque de Paris, Gobel, et ses grandsvicaires, abjurent le culte catholique au sein Novem. 10. 11. 14. 16. 17. 26. Décemb. 5. de la Convention : cet exemple est suivi par plusieurs évêques. Supplice de madame Roland: son mari ne lui survécut pas. Supplice de Bailly, ancien maire de Paris : il meurt en philosophe ; il est abreuvé d'outrages par le peuple. L'on décerne les honneurs du Panthéon au buveur de sang Marat : il remplace Mirabeau. L'apothéose de ce monstre sera une fête pour la république. Condamnation et exécution du général Houchard. La Convention déclare que le peuple français sera terrible envers ses ennemis, généreux envers ses alliés, et juste envers tous les peuples. Les fermiers généraux sont arrêtés, condamnés et exécutés pour avoir leur fortune. L'on égorge tout ce qui fait ombrage à Robespierre. Exécution du général Lamarlière. Supplice de Rabaut Saint-Étienne, et de Kersaint, ex-députés. 5. Supplice de madame Dubarry; sa douleur s'exhale en cris plaintifs. 31. Le général Biron, mettant trop de ménagement dans la guerre de la Vendée, est |