Novem. 30. Décem. 1er. 2. 16. 22. 23. 25. Attaque de tous les postes sur la Lys, l'ennemi est repoussé au-delà de Gambsheim. L'armée du Rhin enlève les redoutes du pont de Landgraben et les retranchemens de Gambsheim. L'ennemi est battu à Gambsheim. L'armée des Ardennes bat l'ennemi près le bois de Jamaïque. L'ennemi est chassé de Woerth, en avant de Haguenau. Enlèvement des retranchemens de Bischweiller, Drusenheim et Haguenau. L'ennemi est mis en déroute à Oberséebach. Prise du château de Guisberg. 26. Les Prussiens évacuent les lignes de la Lauter et de Weissembourg. 27. Enlèvement des postes de Germsheim et de Spire. Après plusieurs avantages, Hoche reprend la ville de Landau. CONTRE LES ESPAGNOLS. La Convention déclare la guerre à l'Es pagne. L'Espagne déclare la guerre à la France. Les Espagnols entrent sur le territoire de Bayonne, s'emparent du camp des Français et de leur artillerie. Les Espagnols sont repoussés près d'Andaye et de Saint-Jean-de-Luz. Les Espagnols sont maîtres de trois districts dans les Pyrénées. Les Espagnols sont battus à Roses et dans les environs. Les Espagnols sont chassés de Val-Carlos. Bellegarde se rend aux Espagnols. Bataille de Peyre-Tortes, gagnée par les Français sur les Espagnols. Prise des postes d'Escalo et d'Uaborsy. Prise de Villefranche et du camp de Pradas. Les Français sont battus devant Perpignan. lou et d'Argelès. Prise de Campredon. Combat de Collioure et de Ville-Longue. Enlèvement des postes d'Arrau dans la vallée d'Aure. Reprise de Thuin et Bain-la-Colombe sur les Espagnols. Les Espagnols sont battus à Urugue le 21, et près Saint-Jean-de-Luz le 22. Les troupes de la République entrent sur le territoire espagnol. Les Espagnols s'emparent du fort SaintElme, de Bagnoles, Collioure et Port-Vendre. EN PIEMONT ET EN SAVOIE. Les Français s'emparent de Moustier et du bourg Saint-Maurice. Le roi de Naples et des Deux-Siciles déclare la guerre à la France. Les Français remportent une victoire complète à Gillettes. Les Piémontais sont battus à Castel-Genest et à Brec. DANS LES COLONIES. Les Anglais s'emparent de l'île française de Tabago. Incendie du Cap (Saint-Domingue). Massacre général des blancs, plus de la moitié de la ville est la proie des flammes. Les Anglais s'emparent de Pondichéri: à ce jour tous les établissemens français au Bengale, sur les côtes de Coromandel et de Malabar, sont au pouvoir des Anglais. Des troupes anglaises entrent à Jérémie (Saint-Domingue), et s'en emparent, sous prétexte de protéger les blancs contre les nègres. GUERRE CIVIL E. DANS LA Vendée. L'insurrection éclate de toutes parts dans les départemens du Morbihan et de la LoireInférieure. Les Anglais qui s'efforcent d'étendre et d'entretenir l'incendie qui s'allume, s'emparent de l'île de Noirmoutier, le 28 mars, et de l'Ile-Dieu, le 6 avril. La Convention envoie des troupes pour combattre les Vendéens. Les Vendéens sont battus près des Sablesd'Olonne. Le général Berruyer s'est emparé de Cholet. Les Vendéens, qui ont repris Vesins, Fermondières et Coran, sont défaits près Chalans, le 25, et perdent un grand nombre des leurs. Les Vendéens entrent dans Bressuire, et s'emparent d'Argentan. Les Vendéens ont de nouveaux succès près Saint-Léger, ils s'emparent des villes de Thouars, Montreuil et Loudun. L'armée vendéenne, qui a pour chefs Larochejacquelin, Lescure, Cathelineau et Stofflet, après avoir éprouvé quelques échecs, Juin 19. Du 27 s'empare de Saumur. Le général Menou, qui commande les Républicains, est complètement défait, et laisse 2,000 prisonniers. Angers est évacué par les Vendéens; le 25, ils sont battus à Parthenay et à Aubigné, et le 29, à Luçon. Les Vendéens attaquent Nantes, ils sont au 29. repoussés avec une grande perte. Les Républicains battent les Vendéens, et prennent Châtillon. Ils en sont chassés le 7. Occupation d'Ancenis par les Républicains. Outre les garnisons de Mayence et de Valenciennes, les Vendéens ont encore à combattre les colonnes infernales, composées des Jacobins les plus forcenés, qui exterminent et détruisent tout sur leur route, et se recrutent de tous les brigands qu'elles rencontrent. Les Vendéens se battent en désespérés ; armés seulement de fourches et de bâtons, ils prennent des magasins de munitions. Il se fait de part et d'autre des prodiges de valeur et de barbarie; tous les villages, les bois et les récoltes sont la proie des flammes. Les Républicains sont battus à Chantonnai. |