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Jer. LIVRES.

OUVRAGES GÉNÉRAUX. 333. Mémorial du dépôt général de la guerre, imprimé par ordre du ministre; tome 1, 1802-1803; tome 5, 1827-1828. Paris, 1829. Chez Picquet, géographe du Roi, quai Conti, n° 17. Prix: 20 fr. chaque vol.

Nota. Les tomes 3 et 4 se trouvent à la même adresse.

AMÉRIQUE.

334. Vue des Etats-Unis, historique, géographique et statistique, par William Darby. 1 vol. in-18, 600 pages, avec 14 cartes. Prix: 2 doll.

ASIE.

335. The travels of Macarius.—Voyages de Macarius, patriache d'Antioche, écrits en arabe par son archidiacre Paul d'Alep. Première partie, comprenant l'Anatolie, la Romélie et la Moldavie ; traduits par F. C. Belfour, A. M. Oxon. Londres, 1829. 336. The Travels of Ybn Batuta.— Voyages de Ybn Batuta, traduits de l'arabe, sur les copies manuscrites abrégées, déposées dans la bibliothèque de Cambridge, avec des notes explicatives de l'histoire, de la géographie, de la botanique et des antiquités des pays qu'il a parcourus; par le révérend Samuel Lee B. D. Lon1829.

dres,

EUROPE. France.

337. De l'Etat ancien et de l'Etat actuel de la baie du mont Saint-Michel et de Cancale, des marais de Dol et de Chateauneuf, et en général de tous les environs de SaintMalo et de Saint-Servan, depuis le cap Fréhel jusqu'à Granville, avec deux notices supplémentaires, la re sur Jersey et les autres îles anglaises adjacentes; la 2 sur toute la côte

de Normandie qui aspecte ce petit archipel; par M. F. G. P. B. Manet. Paris, 1829. 1 vol. in-8°, avec 3 planches. Ouvrage dédié à la Société de Geographie. Chez Brunot-Labbe et Arthus Bertrand. Prix : 7 fr. 338. Topographie historique, physique, statistique et médicale de la ville et des environs de Cassel ( département du Nord), avec cartes géographiques en taille-douce et vues lithographiées; par P. J. E. de Smyttère. Paris, 1828. 1 vol. in-8°. Chez l'auteur, rue Saint-André-des-Arcs, n° 26.

§ 2. ATLAS, CARTES GÉO

GRAPHIQUES, ETC.

339. Atlas universel de Géographie ancienne et moderne, précédé d'un abrégé de géographie physique et historique; par MM. Lapie père et fils; dédié au Roi. Paris, 1829. Chez Eymery, Fruger et C, rue Mazarine, n° 30. 5 et 6e livraisons. 340. Atlas de l'Europe, à l'échelle de (projection modifiée de Flamsteed), dressé sur les matériaux rassemblés, et des cartes construites par les plus célèbres géographes; par Ph. Vander-Maelen; gravé sur pierre sous la direction de J. Collon. 3°, 4o et 5o liv. Chez l'auteur, rue des Boulets, n° 1343, à Bruxelles.

600000

Nota. J. G. Jundt, rue de Savoie, n° 9, est chargé de recevoir les souscriptions, pour la France, aux deux atlas de M. Vander-Maelen le prix de l'atlas de l'Europe est fixé à 18 fr. la livraison.

341. Atlas hydrographique des côtes

des Etats-Unis de l'Amérique septentrionale, publié d'après les observations les plus récentes et les meilleures autorités; par E. et G. W. Blunt. New-York. 1827-28.

Cet Atlas contient :

1° Une carte générale de la côte des Etats-Unis, depuis New-York jusqu'à Saint-Augustin; par Edmund Blunt;

2° Celle de la côte nord-est, depuis New-York jusqu'au cap Sanson et l'ile de Sable, en deux feuilles, par le même. Sur la deuxième feuille, se trouve le plan du hâvre d'Halifax et de la côte adjacente, par J. E. W. Desbarres;

3o La côte des Etats de Connecticut, Rhode-Island, Massachusetts, avec le plan détaillé de la baie d'Huzzard et celui du hâvre de Boston; ces deux derniers d'après les renseignemens fournis par J. E. W. Desbarres et W. C. Taber;

4° La côte d'une partie de la Floride, des Etats de Géorgie et de la Caroline du Sud;

5° Celle de la Floride occidentale, des Etats d'Alabama, du Mississipi et de la Louisiane, d'après les découvertes et renseignemens de Gauld, appuyés d'autres autorités, par Edm. Blunt;

6o Les bancs de Bahama et le golfe des Florides, par Ed. Blunt ;

La côte Floridienne, depuis Middle-River jusqu'à l'extrémité septentrionale, est tracée d'après la reconnaissance qui en a été faite par James Ramage, en vertu d'un acte du congrès passé en 1822; les récifs, bancs et la côte occidentale, d'après les explorations de Gauld, Romans et Manderson. Le petit banc de Bahama est levé sur la carte de l'amirauté, par A. de Maine. Le grand Bahama est décrit en partie d'après les observations faites par E. C. Ward, commandant le sloop l'Orbit, en 1820. Elles diffèrent quelquefois de celles de Maine; mais on a suivi la version

de ce dernier, partout où elle a été reconnue exacte;

7° Une carte du hàvre de NewYork, levée par Edm. Blunt, avec un plan de la baie de Chesapeake, d'après D. P. Adams et autres, et des vues de terre prises entre le cap Henlopen et le cap Charles;

8° Un autre plan du hâvre de NewYork et des côtes de Long-Island et de New-Jersey, depuis l'Ile-de-Feu jusqu'à la petite île Barnigat, par le même. New-York, 1823;

9° Enfin, le plan du cap Hatteras, cape Lookout, cap Fear, de la rivière du cap Fear, depuis son embouchure jusqu'à Smithville, etc., etc. 542. Nouvelle carte de la Colombie. M. H. S. Tanner, de Philadelphie, vient de publier une nouvelle carte de la Colombie, avec sa division en départemens et provinces, d'après les plans manuscrits dressés à Bogota, par l'ordre du gouvernement colombien, sur laquelle sont tracées les principales routes, avec l'état de la population des chefs-lieux et de la surface en milles carrés des départemens, les population, grandeur, longitude et latitude des principales villes de chaque province; le tout présentant un tableau complet de la géographie de la Colombie jusqu'à ce jour. Prix 5 dollars.

:

343. Carte des les Loyalty, reconnues par le capitaine de frégate Dumont-d'Urville, levée et dressée par M. Guilbert, enseigne de vaisseau. Expédition de la corvette de S. M. l'Astrolabe. Juin 1827. 1 feuille. 344.-Carte générale de l'Italie pour servir à l'histoire des légions polonaises en Italie sous le commandement du général Dombrowski, par Léonard Chodzko, dressée par l'auteur. Paris, 1829. 1 feuille. W.

NOIROT, Agent de la Société de Géographie.

Paris.-EVERAT, Imprimeur de la Société de Géographie, rue du Cadran, n. 16.

DE

LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE,

NUMÉRO 76. -- AOUT 1829.

PREMIÈRE SECTION.

MÉMOIRES, EXTRAITS, ANALYSES ET RAPPORTS.

JOURNAL of a passage from the Pacific to the Atlantic, crossing the Andes in the Northern provinces of Peru, and descending the river Marañon or Amazon; by Lister Maw, lieut. R. N. London, in-8°, 1829. JOURNAL d'un voyage de la mer Pacifique à l'Océan Atlantique, en traversant les Andes, dans les provinces septentrionales du Pérou, et en suivant le fleuve Marañon, ou Amazone; par Lister Maw.

L'auteur, lieutenant de la marine anglaise, se disposant à partir de Lima pour l'Angleterre, au mois de novembre 1827, voulut rendre son voyage utile à ceux de ses compatriotes qui trafiquent sur les côtes du Pérou, et n'ont aucune connaissance de l'intérieur du pays. Ayant appris que M. Ricketts, ancien consul-général de S. M. britannique, avait pris, avec le gouvernement de la république, l'engagement d'explorer la partie du Marañon qui coule dans les limites de son territoire, et que l'expédition, aux ordres du capitaine de la marine péruvienne, Carter, qui était chargé de ce soin, avait été abandonnée, M. Maw jugea une pareille entre

prise d'un grand avantage « à une époque, dit-il, où l'occasion de se distinguer ou d'obtenir de l'avancement se rencontre si rarement, » et résolut de l'exécuter. Il reçut, à cet effet, l'autorisation de sir John Sinclair, commandant de la station anglaise dans l'Océan Pacifique, et celle des consuls-généraux, MM. Kelly et Willimot, et de don Mariategui, ministre de l'intérieur.

M. Maw, ayant acheté un chronomètre d'Arnold au maître d'un bâtiment marchand à l'ancre à Callao, et un thermomètre qui avait servi au capitaine Parry, lors de son voyage au pôle septentrional, s'embarqua, le 30 novembre, à Callao, et arriva à Truxillo le 4 décembre suivant. De là il se rendit, sur des mules, à Caxamarca, accompagné d'un négociant anglais, nommé Hinde, et, quittant cette ville le 17 décembre, franchit la seconde Cordillière par la route du pueblo de Selendin, et, parvenu au faîte de cette chaîne escarpée, un peu avant le coucher du soleil, il aperçut le Marañon. « La pluie, dit M. Maw, commençait à se dissiper, un arc-en-ciel parfait et brillant s'étendait d'une rive à l'autre du fleuve, qui, en cet endroit, n'a guère que 180 pieds anglais de largeur, et s'y précipite entre des montagnes dont les sommets se perdent dans les nues. Je ne puis rien concevoir, ajoute l'auteur, de si imposant, sur terre ou sur mer, que le spectacle qui s'offrit alors à ma vue. »

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Étant descendu sur le bord occidental du fleuve, il le traversa sur une balse ou radeau. Continuant sa route, il suivit l'espace d'une demi-lieue le lit d'une rivière qui se trouvait alors presque entièrement à sec, mais dont les bords, unis et perpendiculaires sur une hauteur de 8 à 9 pieds, indiquaient assez la profondeur qu'elle devait avoir durant la saison des pluies. Il prit de là un sentier de 3 ou 4 pieds de large qui mène au sommet de montagnes fort élevées, et d'où il ne put, à cause de l'obscurité du temps, distinguer les vallées voisines. Au-delà de celles-ci, existe un autre sentier étroit et fort escarpé, pratiqué à travers un chaînon rocailleux et inégal, sur une distance d'environ un mille, et, plus loin, la

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montée est bordée d'arbres et d'arbrisseaux sur une étendue considérable.

Après avoir dépassé plusieurs tambos ou auberges, M. Maw atteignit le Jalca, ou sommet de la troisième chaîne des Cordillières, d'où découlent d'innombrables ruisseaux d'eau cristalline, sur un terroir noirâtre couvert d'herbages et de buissons. Notre voyageur s'arrêta en cet endroit, but à la santé et à la prospérité de Georges IV, et nomma le passage Jalca de SaintGeorges. Le thermomètre de Fahrenheit y marquait 50o ( 10o centigrade). Il descendit ensuite le Jalca, parcourut une riche vallée arrosée par un petit ruisseau, et où les arbres étaient déjà assez grands pour donner de l'ombrage. On voyait çà et là quelques bestiaux, et les ruines de villages indiens témoignaient de son ancienne population. Il n'y avait alors qu'une seule chacra, ou établissement où l'on élève des bestiaux, sur une distance de 5 à 6 lieues. Au sortir de cette vallée, on trouve de la pierre calcaire blanchâtre, qui domine surtout à Leimabamba. M. Maw arriva à ce pueblo ou village, le 20 décembre; les rues en étaient encombrées d'une vase profonde, amoncelée par les pluies, dont la saison venait de commencer.

Les productions principales de cette contrée sont : le froment, le maïs et la pomme de terre. Le 21, les deux voyageurs quittèrent Leimabamba, et passèrent la Rumichaca sur un pont en pierre. Cette rivière, alimentée de plusieurs ruisseaux qui descendent des montagnes, avait en cet endroit environ go pieds de large, et coulait à raison de quatre ou cinq milles à l'heure. Continuant leur route le long de ses bords, dans une direction N. N. O., ils arrivèrent, après une journée de marche, au pueblo de Sootah. Ils avaient rencontré en chemin un pont en bois, couvert d'un toit, et ayant une porte à chaque bout, qui avait été ainsi construit par ordre du gouvernement espagnol, pour empêcher la contrebande du tabac. Sootah est agréablement situé, et les jardins qui dépendent des ranchos lui donnent un joli aspect. M. Maw suivit la ri

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